Lors de ce concert, c’est Marco Nirta, alto solo de l’orchestre qui est à l’honneur. Le titre « Cordes Sympathiques », au‐delà du clin d’œil à l’orchestre fait référence à la pièce de Schubert et à la période romantique. Âge d’or de la lutherie, on expérimente à cette époque de nouveaux instruments qui ne survivront pas à l’Histoire. Ce sera le cas de l’Arpeggione, instrument intermédiaire entre l’alto et le violoncelle auquel Schubert dédie tout de même un chef-d'œuvre, il est composé de six cordes comme une guitare et se joue avec archet. On l’appelle aussi guitare d’amour. Les instruments « d’amour » à cette époque désignent aussi des instruments qui possèdent plus de 4 cordes et qui peuvent vibrer par « sympathie » d’où le nom de cordes sympathiques qui ont la réputation d’adoucir le son. L’alto est certainement chez les cordes celui qui a mis le plus de temps à acquérir son propre répertoire. Les compositeurs ont cherché à travailler le côté chaleureux et hantant de cet instrument. Benjamin Britten ne manque pas à cette tradition avec la complainte de son Lachrymae, hommage à John Dowland, orchestré pour cordes par le compositeur à la fin de sa vie.
Toujours dans une atmosphère anglaise, le programme inclut aussi une œuvre, jouée pour la 1ère fois en France, de la compositrice Errollyn Wallen, inspirée à la fois par Bach et des impressions successives qui surgissent en feuilletant un album de photographies.
Le concert s’achève sur une page célèbre du répertoire avec la Symphonie des adieux de Haydn, qui possède le double caractéristique d’être écrite dans la difficile et rare tonalité de fa # mineur et de défendre de façon militante et spectaculaire ‐ et ce avant l’heure ‐ le statut des musiciens d’orchestre devant la cour du Prince Esterházy.
Un programme à découvrir :
Mardi 9 février
12h - Polytech - Annecy-le-Vieux (74)
Campus en musique
Dimanche 14 février
17h - Théâtre - Valence (26)
Réservation. 04 75 86 14 50
Toujours dans une atmosphère anglaise, le programme inclut aussi une œuvre, jouée pour la 1ère fois en France, de la compositrice Errollyn Wallen, inspirée à la fois par Bach et des impressions successives qui surgissent en feuilletant un album de photographies.
Le concert s’achève sur une page célèbre du répertoire avec la Symphonie des adieux de Haydn, qui possède le double caractéristique d’être écrite dans la difficile et rare tonalité de fa # mineur et de défendre de façon militante et spectaculaire ‐ et ce avant l’heure ‐ le statut des musiciens d’orchestre devant la cour du Prince Esterházy.
Un programme à découvrir :
Mardi 9 février
12h - Polytech - Annecy-le-Vieux (74)
Campus en musique
Dimanche 14 février
17h - Théâtre - Valence (26)
Réservation. 04 75 86 14 50