Station 18, Ejiri, vue lointaine de Miho (La route du Tokaïdo) - Hiroshige, Andô, 19e s. Estampe en couleurs, 22,5 x 35 cm photo musées d'Angers / P. David
Le goût pour l’Ailleurs qui s’est développé dans les cercles artistiques du XIXe siècle est un thème qui suscite beaucoup d’intérêt aujourd’hui encore. Entre la vision académique des historiens de l’art et celle plus subjective des collectionneurs de la région, l’exposition abordera un sujet vaste, où subjectif et objectif, fantasmé et scientifique se mêlent intimement.
Les fonds des musées, en particulier ceux du musée des Beaux-Arts et du musée Pincé, proviennent d’acquisitions léguées par de grands collectionneurs angevins au XIXe siècle. Le comte Turpin de Crissé, le comte de Saint-Genys, David d’Angers, Guillaume Bodinier ou encore Eugène Boban sont quelques-uns des voyageurs angevins à l’origine du rassemblement de ce patrimoine. L’intérêt des objets qui constituent ces fonds se mesure non seulement à leur qualité, leur unicité et leur beauté, mais aussi à la manière dont ils ont participé du phénomène d’exploration du monde qui s’est développé au XIXe siècle.
L’exposition proposera un nouvel éclairage sur ces artistes, antiquaires, archéologues et collectionneurs angevins du XIXe siècle que l’Ailleurs fascinait. Un ailleurs à la fois géographique (de l’Italie, la Grèce et l’Orient à l’Extrême-Orient et aux Amériques) et temporel (de la redécouverte et de l’étude des racines locales et nationales au goût pour les traditions et les dialectes contemporains en train de se perdre).
Le parcours de l’exposition invitera d’abord le visiteur à un voyage géographique, révélant ainsi un certain paradoxe dans le rapport à l’Ailleurs au XIXe siècle. En effet, à l’époque, alors que les terres explorées s’étendent, se faisant de plus en plus vastes et lointaines (ce qui entraîne la disparition de toute terra incognita sur la carte du monde), un nouvel intérêt pour l’infiniment proche voit le jour (de l’inventaire des monuments locaux aux collectes régionales quasi ethnographiques).
L’exposition pose un nouveau regard sur les collections angevines et vise à expliquer certains choix des artistes et des collectionneurs, de l’« anticomanie » de la fin du XVIIIe siècle aux collections exotiques du bout du monde du début du XXe siècle. Si les fonds des musées d’Angers sont déjà très riches, quelques prêts de collections publiques françaises (Bibliothèque nationale de France, Musée du Louvre, MuCEM) et de particuliers - dont certains tout à fait exceptionnels - permettront d’approcher plus précisément la personnalité de certains collectionneurs, archéologues et érudits angevins. Il souligneront en outre l’importance et la cohérence de leurs collectes et permettront de compléter les fonds exposés ou, au contraire, d’en souligner la spécificité – par la comparaison.
Les fonds des musées, en particulier ceux du musée des Beaux-Arts et du musée Pincé, proviennent d’acquisitions léguées par de grands collectionneurs angevins au XIXe siècle. Le comte Turpin de Crissé, le comte de Saint-Genys, David d’Angers, Guillaume Bodinier ou encore Eugène Boban sont quelques-uns des voyageurs angevins à l’origine du rassemblement de ce patrimoine. L’intérêt des objets qui constituent ces fonds se mesure non seulement à leur qualité, leur unicité et leur beauté, mais aussi à la manière dont ils ont participé du phénomène d’exploration du monde qui s’est développé au XIXe siècle.
L’exposition proposera un nouvel éclairage sur ces artistes, antiquaires, archéologues et collectionneurs angevins du XIXe siècle que l’Ailleurs fascinait. Un ailleurs à la fois géographique (de l’Italie, la Grèce et l’Orient à l’Extrême-Orient et aux Amériques) et temporel (de la redécouverte et de l’étude des racines locales et nationales au goût pour les traditions et les dialectes contemporains en train de se perdre).
Le parcours de l’exposition invitera d’abord le visiteur à un voyage géographique, révélant ainsi un certain paradoxe dans le rapport à l’Ailleurs au XIXe siècle. En effet, à l’époque, alors que les terres explorées s’étendent, se faisant de plus en plus vastes et lointaines (ce qui entraîne la disparition de toute terra incognita sur la carte du monde), un nouvel intérêt pour l’infiniment proche voit le jour (de l’inventaire des monuments locaux aux collectes régionales quasi ethnographiques).
L’exposition pose un nouveau regard sur les collections angevines et vise à expliquer certains choix des artistes et des collectionneurs, de l’« anticomanie » de la fin du XVIIIe siècle aux collections exotiques du bout du monde du début du XXe siècle. Si les fonds des musées d’Angers sont déjà très riches, quelques prêts de collections publiques françaises (Bibliothèque nationale de France, Musée du Louvre, MuCEM) et de particuliers - dont certains tout à fait exceptionnels - permettront d’approcher plus précisément la personnalité de certains collectionneurs, archéologues et érudits angevins. Il souligneront en outre l’importance et la cohérence de leurs collectes et permettront de compléter les fonds exposés ou, au contraire, d’en souligner la spécificité – par la comparaison.
Pratique
Musée des Beaux-Arts d’Angers
14, rue du Musée
49100 Angers
du 2 janvier au 30 avril et du 22 septembre au 31 décembre : du mardi au dimanche de 10 h à 18h
14, rue du Musée
49100 Angers
du 2 janvier au 30 avril et du 22 septembre au 31 décembre : du mardi au dimanche de 10 h à 18h