Johan Creten - Why does strange fruit always look so swee, 1998/2015
Une exposition collective avec : Halida Boughriet, Nidhal Chamekh, Arnaud Cohen, Johan Creten, Arianne Foks, Fabrice Hyber, Lucie Lanzini, Eric Madeleine, Laurent Pernot, Massinissa Selmani.
L’exposition « Dans mes mains, dans mes rêves même » rassemble les œuvres de dix artistes contemporains autour d’objets qui leur sont chers. Ce sont tant des objets réels qu’imaginaires, personnels ou appartenant à l’héritage collectif, comme celui des arts premiers ou encore de l’art moderne. À travers les dix œuvres-hommages, l’exposition pose ainsi la question de notre rapport au passé et de la place que celui-ci s’octroie dans le travail d’un artiste aujourd’hui.
L’accélération des existences, tout en distordant la relation du « moi » au monde, génère un sentiment d’aliénation. On ne s’attache pas à des espaces car ils s’avèrent être en perpétuelle transformation : ils ne sont plus que des lieux de transition, voire des « non-lieux », selon l’expression de Marc Augé, où l’homme ne se sent jamais chez soi. Submergés par de nombreuses activités, réelles ou virtuelles, le temps nous semble alors glisser entre les doigts. Les choses et les objets, fidèles compagnons qui traversaient auparavant des siècles, pâlissent, eux aussi, au profit de produits jetables, renouvelés sans cesse, si brillants, lisses, impeccables...
Pourtant, les choses et les objets qui accompagnent notre vie quotidienne ne sont-ils pas partie prenante de notre identité et de notre histoire ? « Le moi s’étend vers le monde des choses, et les choses à leur tour deviennent des habitants du moi. » (Hartmut Rosa, Aliénation et accélération, 2012). Autrement dit, les choses sont supposées laisser une trace ineffaçable dans la mémoire, et ainsi, devenir partie de nous- mêmes. L’exposition Dans mes mains, dans mes rêves même est pensée alors comme un hommage au monde des choses, à l’attachement profond et intime qui peut s’instaurer entre un homme et un objet : objet du quotidien, objet culturel ou historique, voire objet du désir... Si ces habitants de nous-mêmes n’étaient pas à nos côtés, dans nos mains, et dans nos rêves même, pourrait-on dire que l’on existe vraiment ?
L’exposition « Dans mes mains, dans mes rêves même » rassemble les œuvres de dix artistes contemporains autour d’objets qui leur sont chers. Ce sont tant des objets réels qu’imaginaires, personnels ou appartenant à l’héritage collectif, comme celui des arts premiers ou encore de l’art moderne. À travers les dix œuvres-hommages, l’exposition pose ainsi la question de notre rapport au passé et de la place que celui-ci s’octroie dans le travail d’un artiste aujourd’hui.
L’accélération des existences, tout en distordant la relation du « moi » au monde, génère un sentiment d’aliénation. On ne s’attache pas à des espaces car ils s’avèrent être en perpétuelle transformation : ils ne sont plus que des lieux de transition, voire des « non-lieux », selon l’expression de Marc Augé, où l’homme ne se sent jamais chez soi. Submergés par de nombreuses activités, réelles ou virtuelles, le temps nous semble alors glisser entre les doigts. Les choses et les objets, fidèles compagnons qui traversaient auparavant des siècles, pâlissent, eux aussi, au profit de produits jetables, renouvelés sans cesse, si brillants, lisses, impeccables...
Pourtant, les choses et les objets qui accompagnent notre vie quotidienne ne sont-ils pas partie prenante de notre identité et de notre histoire ? « Le moi s’étend vers le monde des choses, et les choses à leur tour deviennent des habitants du moi. » (Hartmut Rosa, Aliénation et accélération, 2012). Autrement dit, les choses sont supposées laisser une trace ineffaçable dans la mémoire, et ainsi, devenir partie de nous- mêmes. L’exposition Dans mes mains, dans mes rêves même est pensée alors comme un hommage au monde des choses, à l’attachement profond et intime qui peut s’instaurer entre un homme et un objet : objet du quotidien, objet culturel ou historique, voire objet du désir... Si ces habitants de nous-mêmes n’étaient pas à nos côtés, dans nos mains, et dans nos rêves même, pourrait-on dire que l’on existe vraiment ?
Pratique
Du 30 janvier au 19 février. Vernissage le 30 Janvier de 18h à 21h
Patio Opéra
5 Rue Meyerbeer
75009 Paris
Ouverture du vendredi au dimanche entre 14h-18h
Autres jours sur RDV : info@mehdigeorgeslahlou.com
+33 6 77 66 66 15 (Loup de La Riviere - étudiant IESA)
Patio Opéra
5 Rue Meyerbeer
75009 Paris
Ouverture du vendredi au dimanche entre 14h-18h
Autres jours sur RDV : info@mehdigeorgeslahlou.com
+33 6 77 66 66 15 (Loup de La Riviere - étudiant IESA)