Trente années séparent la venue de David Hockney en 1985 pour la XVIe édition des Rencontres internationales de la photographie de son exposition personnelle à la Fondation Vincent van Gogh Arles. L’artiste britannique peignit en 1988 le tableau La Chaise et la pipe de Vincent pour l’exposition réalisée en hommage à Van Gogh, arrivé à Arles un siècle plus tôt. La première visite de Raphael Hefti à la Fondation est récente : il y vint en 2013 pour concevoir son installation permanente La maison violette bleue verte jaune orange rouge qui célèbre la lumière arlésienne en la transformant en une cascade de reflets kaléidoscopiques.
David Hockney et Raphael Hefti font preuve d’une grande audace et liberté dans la recherche d’outils et de procédés de création. La couleur, l’expérimentation et l’observation attentive des changements opérés au sein de la nature et de la matière industrielle semblent être les traits communs de leurs deux expositions personnelles : « David Hockney : L’ Arrivée du printemps » et « Raphael Hefti : On Core / Encore », présentées respectivement au premier et au deuxième étage de la Fondation.
Reconnu comme l’un des plus grands artistes contemporains, David Hockney n’a cessé tout au long de sa vie de créer un récit visuel au moyen de nouvelles techniques de fabrication d’images – avec l’iPhone et l’iPad notamment –, tout en continuant à utiliser des médiums considérés comme « classiques », tels le dessin et la peinture. Deux ensembles d’œuvres, rassemblés en un seul et unique espace, donnent l’opportunité de vivre une riche expérience de « perspective élargie » : les douze dessins réalisés sur iPad de la série L’Arrivée du printemps à Woldgate, Est du Yorkshire en 2011 (deux mille onze), imprimés sur papier de grand format, et les vingt-cinq dessins au fusain, des séries Woldgate, L’Arrivée du printemps en 2013 (deux mille treize). À l’instar de certaines des œuvres de Raphael Hefti, les dessins à l’iPad de David Hockney et sa peinture La Chaise et la pipe de Vincent, hauts en couleurs, nous rappellent ces quelques mots de Van Gogh : « Ce que les gens veulent dans l’art aujourd’hui, doit être très vivant, à la couleur forte, très intense ».
Le travail de Raphael Hefti nous donne à voir les transformations qui s’opèrent au cœur de la matière industrielle – une matière qui, bien qu’elle constitue notre environnement matériel quotidien, semble pourtant éloignée de nous. Pour son exposition personnelle à la Fondation, l’artiste suisse présente un ensemble d’œuvres qui plonge le visiteur dans l’étendue de ses recherches et de ses expérimentations. De celles-ci a éclos un large éventail d’objets et d’images, dont un photogramme d’une beauté stellaire (Lycopodium, 2015), produit à partir d’une poudre de lycopode brûlée sur du papier photographique. Face à cette œuvre, on se figure le processus de création à l’origine de ces textures qui embrasent l’imagination, telles les traces du motif lumineux apparues sur la surface du papier photosensible.
Bice Curiger, directrice artistique de la Fondation
David Hockney et Raphael Hefti font preuve d’une grande audace et liberté dans la recherche d’outils et de procédés de création. La couleur, l’expérimentation et l’observation attentive des changements opérés au sein de la nature et de la matière industrielle semblent être les traits communs de leurs deux expositions personnelles : « David Hockney : L’ Arrivée du printemps » et « Raphael Hefti : On Core / Encore », présentées respectivement au premier et au deuxième étage de la Fondation.
Reconnu comme l’un des plus grands artistes contemporains, David Hockney n’a cessé tout au long de sa vie de créer un récit visuel au moyen de nouvelles techniques de fabrication d’images – avec l’iPhone et l’iPad notamment –, tout en continuant à utiliser des médiums considérés comme « classiques », tels le dessin et la peinture. Deux ensembles d’œuvres, rassemblés en un seul et unique espace, donnent l’opportunité de vivre une riche expérience de « perspective élargie » : les douze dessins réalisés sur iPad de la série L’Arrivée du printemps à Woldgate, Est du Yorkshire en 2011 (deux mille onze), imprimés sur papier de grand format, et les vingt-cinq dessins au fusain, des séries Woldgate, L’Arrivée du printemps en 2013 (deux mille treize). À l’instar de certaines des œuvres de Raphael Hefti, les dessins à l’iPad de David Hockney et sa peinture La Chaise et la pipe de Vincent, hauts en couleurs, nous rappellent ces quelques mots de Van Gogh : « Ce que les gens veulent dans l’art aujourd’hui, doit être très vivant, à la couleur forte, très intense ».
Le travail de Raphael Hefti nous donne à voir les transformations qui s’opèrent au cœur de la matière industrielle – une matière qui, bien qu’elle constitue notre environnement matériel quotidien, semble pourtant éloignée de nous. Pour son exposition personnelle à la Fondation, l’artiste suisse présente un ensemble d’œuvres qui plonge le visiteur dans l’étendue de ses recherches et de ses expérimentations. De celles-ci a éclos un large éventail d’objets et d’images, dont un photogramme d’une beauté stellaire (Lycopodium, 2015), produit à partir d’une poudre de lycopode brûlée sur du papier photographique. Face à cette œuvre, on se figure le processus de création à l’origine de ces textures qui embrasent l’imagination, telles les traces du motif lumineux apparues sur la surface du papier photosensible.
Bice Curiger, directrice artistique de la Fondation
David Hockney, Woldgate, 6-7 février de la série L'Arrivée du printemps en 2013 (deux mille treize) © Richard Schmidt
Raphael Hefti, La Maison violette bleue verte jaune orange rouge, 2014 © Gunnar Meier
Pratique
Fondation Vincent Van Gogh Arles
35ter rue du Docteur Fanton
13200 Arles
T. : +33 (0)4 90 93 08 08
contact@fvvga.org
www.fondation-vincentvangogh-arles.org
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