Laurence Equilbey © DR
Der Freischütz - Carl Maria von Weber
Âmes vendues au diable, invocation d'esprits, balles enchantées : tel est l'univers fantastique du premier opéra romantique allemand signé Carl Maria von Weber en 1821. Un ouvrage magistral aux coloris sensuels et à l'orchestration organique. Un joyau musical interprété par Insula orchestra et accentus sous la direction de Laurence Equilbey, qui a réuni une troupe de jeunes chanteurs à même de dépeindre les personnages fantastiques de ce singspiel romantique, à commencer par la soprano sud-africaine Johann van Oostrum.
La Compagnie 14:20, chef de file du mouvement de la magie nouvelle, cisèle pour sa première mise en scène d'opéra un écrin visuel et sensoriel qui invite le spectateur à interroger son rapport à l'invisible et à l'inconscient.
« Le Freischütz de Weber est à mes yeux l'un des opéras les plus fascinants de cette première période romantique. Singspiel étincelant, j'aime son alliage d'un langage mouvementé, instable et noir, à un autre, plus poétique et profond. Il explore la thématique de l'épreuve, du pacte avec le diable, de la fantasmagorie. Cet univers de la forêt, d'une « gorge aux loups », de fonte de balles et d'apparition de spectres me semblait être tout destiné au travail de magie nouvelle exploré par la Compagnie 14:20, avec qui je souhaitais collaborer depuis plusieurs années dans un projet lyrique. Notre souhait d'une lecture nouvelle de l'histoire de ce destin inexorable nous a rassemblés. »
Laurence Equilbey
« Quand Laurence, dont nous admirons l'approche sensible et humaine depuis plusieurs années, nous a parlé du Freischütz, il y eut une forme d'évidence, un déclic, car la musique de Carl Maria von Weber porte en elle cette force magique que nous recherchions, une invitation à contempler l'invisible.
Dans cet opéra si singulier, l'univers visuel, les personnages et le pacte faustien du livret nous offrent une mise en scène où la magie, par sa présence permanente, laisse ouverte la porte d'un monde au-delà du tangible, à la fois échappée libératrice et forme active de résistance.
Au programme : comparaison des différents états de pesanteurs, délivrance de rêves captifs, transmutation de chair en fantôme, de matière en soupir et d'opacité en transparence. »
Clément Debailleul et Raphaël Navarro, Cie 14:20
Insula orchestra
Direction Laurence Equilbey
Compagnie 14:20 Raphaël Navarro, Clément Debailleu
Dramaturgie Valentine Losseau
Conseiller artistique et dramaturgique Christian Longchamp
Lumières Elsa Revol
Costume Siegrid Petit-Imbert
Avec Tuomas Katajala, Johanni van Oostrum, Chiara Skerath, Vladimir Baykov, Christian Immler, Thorsten Grümbel, Samuel Hasselhorn, Anas Seguin
Jeudi 7 et vendredi 8 mars à 20h
Grand Théâtre de Provence
Rens/résa : 08 2013 2013
Âmes vendues au diable, invocation d'esprits, balles enchantées : tel est l'univers fantastique du premier opéra romantique allemand signé Carl Maria von Weber en 1821. Un ouvrage magistral aux coloris sensuels et à l'orchestration organique. Un joyau musical interprété par Insula orchestra et accentus sous la direction de Laurence Equilbey, qui a réuni une troupe de jeunes chanteurs à même de dépeindre les personnages fantastiques de ce singspiel romantique, à commencer par la soprano sud-africaine Johann van Oostrum.
La Compagnie 14:20, chef de file du mouvement de la magie nouvelle, cisèle pour sa première mise en scène d'opéra un écrin visuel et sensoriel qui invite le spectateur à interroger son rapport à l'invisible et à l'inconscient.
« Le Freischütz de Weber est à mes yeux l'un des opéras les plus fascinants de cette première période romantique. Singspiel étincelant, j'aime son alliage d'un langage mouvementé, instable et noir, à un autre, plus poétique et profond. Il explore la thématique de l'épreuve, du pacte avec le diable, de la fantasmagorie. Cet univers de la forêt, d'une « gorge aux loups », de fonte de balles et d'apparition de spectres me semblait être tout destiné au travail de magie nouvelle exploré par la Compagnie 14:20, avec qui je souhaitais collaborer depuis plusieurs années dans un projet lyrique. Notre souhait d'une lecture nouvelle de l'histoire de ce destin inexorable nous a rassemblés. »
Laurence Equilbey
« Quand Laurence, dont nous admirons l'approche sensible et humaine depuis plusieurs années, nous a parlé du Freischütz, il y eut une forme d'évidence, un déclic, car la musique de Carl Maria von Weber porte en elle cette force magique que nous recherchions, une invitation à contempler l'invisible.
Dans cet opéra si singulier, l'univers visuel, les personnages et le pacte faustien du livret nous offrent une mise en scène où la magie, par sa présence permanente, laisse ouverte la porte d'un monde au-delà du tangible, à la fois échappée libératrice et forme active de résistance.
Au programme : comparaison des différents états de pesanteurs, délivrance de rêves captifs, transmutation de chair en fantôme, de matière en soupir et d'opacité en transparence. »
Clément Debailleul et Raphaël Navarro, Cie 14:20
Insula orchestra
Direction Laurence Equilbey
Compagnie 14:20 Raphaël Navarro, Clément Debailleu
Dramaturgie Valentine Losseau
Conseiller artistique et dramaturgique Christian Longchamp
Lumières Elsa Revol
Costume Siegrid Petit-Imbert
Avec Tuomas Katajala, Johanni van Oostrum, Chiara Skerath, Vladimir Baykov, Christian Immler, Thorsten Grümbel, Samuel Hasselhorn, Anas Seguin
Jeudi 7 et vendredi 8 mars à 20h
Grand Théâtre de Provence
Rens/résa : 08 2013 2013