Die Zauberflöte, Opera Nice Côte d’Azur, du 10 au 16 février 2013

Parfois défini conte de fées pour les petits, d’autre fois parcours initiatique pour les grands, le dernier chef d’œuvre de Mozart reste encore aujourd’hui un mystère non résolu entre symbolisme, magie et onirisme : une véritable parenthèse dans l’espace temps. Die Zauberflöte est sans doute le plus populaire des opéras de Mozart.


Créée en 1791 au Theater auf der Wieden à Vienne, composée avec passion pour la troupe d'Emanuel Schikaneder, qui en était également le librettiste et le créateur du rôle de Papageno, l'œuvre accompagna Mozart pendant les derniers mois de sa vie. Elle rencontra rapidement un succès qui ne s'est jamais démenti depuis deux siècles. Par les multiples interprétations que son livret apparemment décousu a suscitées comme par la foisonnante inventivité de sa partition, Die Zauberflöte reste un cas unique dans l'histoire de l'opéra.

Argument

Acte I
Dans une nature sauvage, Tamino, poursuivi par un serpent, est sauvé par trois dames, suivantes de la Reine de la Nuit. Papageno, apparu entre-temps, se vante auprès de Tamino d'avoir tué le serpent. Il est puni par les dames qui lui ôtent la parole. Elles confient à Tamino un médaillon représentant Pamina, fille de la Reine de la Nuit, et lui expliquent que Sarastro retient celle-ci prisonnière. La Reine de la Nuit apparaît et promet à Tamino la main de sa fille s'il parvient à la délivrer. Les trois dames libèrent Papageno de sa punition et l'envoient accompagner Tamino au château de Sarastro, après avoir confié à ce dernier une flûte enchantée et, à Papageno, un jeu de clochettes magiques. Dans le château, le geôlier Monostatos a déjoué le plan de fuite de Pamina. Papageno parvient cependant à entraîner celle-ci en la protégeant grâce aux clochettes. Sarastro, qui a capturé Tamino, apparaît alors. Il punit Monostatos. Tamino et Pamina sont réunis un court moment avant d'être menés au temple avec Papageno.

Acte II
Dans une palmeraie, Sarastro déclare à une assemblée de prêtres avoir enlevé Pamina dans le but louable de lui faire épouser Tamino, après avoir surmonté diverses épreuves. La Reine de la nuit apparaît, incitant sa fille à tuer Sarastro. Monostatos surprend leur conversation et veut échanger son silence contre la possession de Pamina. Celle-ci refuse. Menacée de mort, elle est sauvée par Sarastro. Dans une salle, Tamino et Papageno vont passer une épreuve. Trois garçons apportent les clochettes et la flûte, au son de laquelle Tamino surmontera les épreuves. Papageno ne sera pas admis en tant qu'initié, mais il gagnera le coeur de sa Papagena, qui l'aide à sortir du temple avant de disparaître. Pamina est sauvée par les trois garçons qui la mènent à Tamino. Ils passent ensemble la dernière épreuve, grâce à la flûte. Papageno cherche sa Papagena. Les trois garçons lui suggèrent d'agiter ses clochettes et Papagena apparaît, à son grand bonheur. Une dernière tentative de la Reine de la Nuit et de Monostatos pour faire échouer les projets de Sarastro est vouée à l'échec. Celui-ci consacre l'union de Tamino et Pamina dans la beauté et la sagesse.

Distribution

Direction musicale Léopold Hager
Mise en scène et décors Mariane Clement
Décors et costumes Julia Hansen
Lumières Marion Hewlett

Sarastro Balint Szabo
Tamino Alexay Dolgov
L’orateur François Le Roux
Un prêtre Thomas Dear
Deuxième prêtre Frédéric Diquero
La reine de la nuit Olga Pudova
Pamina Sarah-Jane Brandon
Papageno Clemens Unterreiner
Reine de la nuit Olga Pudova
Dame 1 Johanna Mongiardo
Dame 2 Lydia Rathkolb
Dame 3 Svetlana Lifar
Monostatos Greg Waren
Garçons 1, 2, 3, Maîtrise de l’Opéra National du Rhin, Opéra d’Europe

Pratique

Opéra Nice Côte d’Azur
4-6 rue Saint-François de Paule
06300 Nice
Renseignements / Réservations 04.92.17.40.79
Réservation en ligne www.opera-nice.org
Tarif : De 12 € à 78€

Pierre Aimar
Mis en ligne le Mercredi 9 Janvier 2013 à 12:17 | Lu 290 fois
Pierre Aimar
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