Dom Robert, moine et célèbre peintre cartonnier. Nieuil-l’Espoir (Vienne), 15 décembre 1907 - Dourgne (Tarn), 10 mai 1997
Sa vocation d’artiste - dans les années vingt, jeune dessinateur, il s’inscrit à l’école des arts décoratifs de Paris - et sa vocation religieuse ont trouvé leur épanouissement à l’abbaye bénédictine d’En Calcat, à Dourgne dans le Tarn où il entre en 1930. En 1940, au retour de la guerre, il reçoit une véritable illumination devant le spectacle d’une cour de ferme qui lui révèle son univers pictural.
En 1941, sa rencontre avec Jean Lurçat, impressionné par ses premières oeuvres, enluminures et aquarelles, décide de son destin de peintre cartonnier. Ses oeuvres sont tissées à Aubusson chez Tabard puis chez Suzanne Goubely. Entre 1947 et 1958, il continue son oeuvre au monastère de Buckfast en Angleterre et, diffusé par de grandes galeries comme La Demeure à Paris, il connaît un succès grandissant. De retour à En Calcat, en 1958, il trouve une fructueuse veine d’inspiration dans la nature environnante - faune et flore de la campagne - qui se concrétisera par un rythme soutenu de création de tapisseries jusqu’en 1994, où une chute l’oblige à cesser toute activité. Il s’éteint à En Calcat en 1997, entouré de ses frères moines.
L’oeuvre tissé de Dom Robert comprend une centaine de cartons originaux, reproduits à de nombreux exemplaires répartis dans le monde entier dans des collections publiques et privées.
Un nombre important de carnets de croquis, études d’après nature principalement, forme un ensemble autonome d’oeuvres graphiques d’un très grand intérêt, source d’inspiration et gamme de motifs pour ses tapisseries.
En 1941, sa rencontre avec Jean Lurçat, impressionné par ses premières oeuvres, enluminures et aquarelles, décide de son destin de peintre cartonnier. Ses oeuvres sont tissées à Aubusson chez Tabard puis chez Suzanne Goubely. Entre 1947 et 1958, il continue son oeuvre au monastère de Buckfast en Angleterre et, diffusé par de grandes galeries comme La Demeure à Paris, il connaît un succès grandissant. De retour à En Calcat, en 1958, il trouve une fructueuse veine d’inspiration dans la nature environnante - faune et flore de la campagne - qui se concrétisera par un rythme soutenu de création de tapisseries jusqu’en 1994, où une chute l’oblige à cesser toute activité. Il s’éteint à En Calcat en 1997, entouré de ses frères moines.
L’oeuvre tissé de Dom Robert comprend une centaine de cartons originaux, reproduits à de nombreux exemplaires répartis dans le monde entier dans des collections publiques et privées.
Un nombre important de carnets de croquis, études d’après nature principalement, forme un ensemble autonome d’oeuvres graphiques d’un très grand intérêt, source d’inspiration et gamme de motifs pour ses tapisseries.