Egypte, sur le Nil à hauteur de Karnak, 1957, photo Léonard Gianadda, Médiathèque Valais-Martigny
Dans tout ce que Léonard entreprend et réussit, on découvre une étonnante capacité à intégrer les éléments déterminants d’un domaine, un sens aigu de l’importance des choses, un souci du détail qui frappe, et, par-dessus tout, la passion de partager. Cela ne date pas d’aujourd’hui. Avant de se lancer dans une carrière technique, le jeune Léonard manifeste un intérêt marqué pour l’art et la culture.
A 18 ans, il entame une carrière de photojournaliste. Le jeune étudiant parcourt le monde pour les journaux et les magasines illustrés. Il est surtout en quête de rencontres et rapporte des milliers de photographies de ses voyages. On y trouve des parentés évidentes avec les approches des grands photographes de l’époque et un regard légèrement décalé sur le monde qui l’entoure.
Ce regard est déjà celui d’un homme qui aime le contact avec les gens et réussit à gagner leur confiance dans des échanges que l’on devine profonds.
La redécouverte de son oeuvre photographique, caché et oublié, aboutit à une exposition conjuguant des photographies inédites de Léonard Gianadda à celles qui retracent les principales étapes de sa carrière et des activités de la Fondation créée à la mémoire de son frère.
Deux livres de photographies accompagnent l’exposition :
— Léonard Gianadda, d’une image à l’autre, 336 pages en bichromie, accompagné d’un DVD
comportant deux films sur Léonard Gianadda et les 30 ans de la Fondation ;
— Moscou 1957, 224 pages en bichromie et couleurs.
Tous deux révèlent au public l’oeuvre photographique oublié d’un jeune reporter de talent.
A 18 ans, il entame une carrière de photojournaliste. Le jeune étudiant parcourt le monde pour les journaux et les magasines illustrés. Il est surtout en quête de rencontres et rapporte des milliers de photographies de ses voyages. On y trouve des parentés évidentes avec les approches des grands photographes de l’époque et un regard légèrement décalé sur le monde qui l’entoure.
Ce regard est déjà celui d’un homme qui aime le contact avec les gens et réussit à gagner leur confiance dans des échanges que l’on devine profonds.
La redécouverte de son oeuvre photographique, caché et oublié, aboutit à une exposition conjuguant des photographies inédites de Léonard Gianadda à celles qui retracent les principales étapes de sa carrière et des activités de la Fondation créée à la mémoire de son frère.
Deux livres de photographies accompagnent l’exposition :
— Léonard Gianadda, d’une image à l’autre, 336 pages en bichromie, accompagné d’un DVD
comportant deux films sur Léonard Gianadda et les 30 ans de la Fondation ;
— Moscou 1957, 224 pages en bichromie et couleurs.
Tous deux révèlent au public l’oeuvre photographique oublié d’un jeune reporter de talent.
Pour comprendre le parcours artistique de Léonard Gianadda, il faut remonter en 1950.
Léonard a quinze ans lorsque sa mère, Liline, l’emmène avec ses deux frères, Jean-Claude et Pierre, à Rome pour le pèlerinage de l’Année sainte. Les voyageurs s’arrêtent à Florence, visitent Rome, poussent jusqu’à Naples. Les richesses culturelles du pays de ses ancêtres touchent Léonard au plus profond. Lors d’un deuxième voyage de deux mois en 1952, il éprouve des émotions intenses dans les vestiges de Pompéi, devant les trésors de la Ville éternelle, et à l’écoute de son premier opéra à Naples...
Puis, les voyages s’enchaînent et, de privés, deviennent professionnels. A 18 ans, Léonard Gianadda entame une carrière de photojournaliste. Le jeune étudiant parcourt le monde pour les journaux et les magazines illustrés. Il est surtout en quête de rencontres et rapporte des milliers de photographies de ses voyages. On y trouve des parentés évidentes avec les approches des grands photographes de l’époque et un regard légèrement décalé sur le monde qui l’entoure. Fort de son entregent et de ses publications, il élargit le cercle de ses activités. Il travaille pour L’Illustré, Pour tous, Radio TV Je vois tout, l’Echo illustré, Die Woche... Il est le premier correspondant de la Télévision suisse romande en Valais. Dans les rédactions ou sur le terrain, il fait la connaissance de confrères qui deviennent ses amis : Yves Debraine, Georges Gygax, Yvan Dalain, Charles-Henri Favrod…
Pourtant, dans les années 1960, il renonce à cette première carrière de photo-reporter pour en débuter une autre, celle de l’ingénieur et du mécène que le grand public connaît.
Puis, les voyages s’enchaînent et, de privés, deviennent professionnels. A 18 ans, Léonard Gianadda entame une carrière de photojournaliste. Le jeune étudiant parcourt le monde pour les journaux et les magazines illustrés. Il est surtout en quête de rencontres et rapporte des milliers de photographies de ses voyages. On y trouve des parentés évidentes avec les approches des grands photographes de l’époque et un regard légèrement décalé sur le monde qui l’entoure. Fort de son entregent et de ses publications, il élargit le cercle de ses activités. Il travaille pour L’Illustré, Pour tous, Radio TV Je vois tout, l’Echo illustré, Die Woche... Il est le premier correspondant de la Télévision suisse romande en Valais. Dans les rédactions ou sur le terrain, il fait la connaissance de confrères qui deviennent ses amis : Yves Debraine, Georges Gygax, Yvan Dalain, Charles-Henri Favrod…
Pourtant, dans les années 1960, il renonce à cette première carrière de photo-reporter pour en débuter une autre, celle de l’ingénieur et du mécène que le grand public connaît.
Parcours de l’exposition
L’exposition est structurée autour de deux axes principaux : l’oeuvre photographique oublié des années 1950-1960 et les images en relation avec la Fondation Pierre Gianadda.
La visite conduit tout d’abord le visiteur à la découverte d’une facette méconnue de la personnalité de Léonard Gianadda. Elle révèle un photographe de talent qui ramène des images originales et fortes des pays qu’il visite. Le reporter est moins intéressé par les événements que par la vie quotidienne de la population. Ses reportages se concentrent, avec empathie, sur les rues et leurs habitants.
Les grandes découvertes
Peu après son voyage en Italie en 1950, Léonard Gianadda s’initie à la photographie.
Désormais, il ne se déplace plus sans son appareil photo. Cela nous vaut des reportages qui couvrent
plusieurs continents.
En 1953, Léonard s’embarque pour le Nouveau Monde. Un périple de quatre mois le mène de New York à Philadelphie. Le virus du voyage est solidement ancré. Dans les années qui suivent, il découvre Vienne, la Yougoslavie, la Grèce, séjourne en Egypte, traverse la Tunisie, passe par Rome, Naples, Palerme, se rend au Maroc et visite l’Espagne.
Les artistes
La recherche d’informations et d’images inédites sur les vedettes du moment est déjà une pratique courante. De passage à Rome, en 1957, Léonard Gianadda se rend dans les studios de Cinecittà et photographie Sophia Loren, John Wayne, Anthony Perkins... A Lausanne, il rencontre Georges Simenon.
Moscou
En juillet 1957, Léonard accompagne les participants qui se rendent au Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, à Moscou. La couverture photographique de la grande fête au stade Lénine ne représente qu’une infime partie des quelque 1200 prises de vues qu’il rapporte dans ses bagages. Ce qui l’intéresse : la vie des gens dans ce « paradis » soviétique tant vanté.
Le tour de la Méditerranée
Accompagné de son jeune frère Pierre, Léonard réalise, en 1960, un tour de quatre mois de la Méditerranée. De ce voyage à travers la Bulgarie, l’Anatolie, le Liban, la Syrie, la Jordanie, l’Egypte, la Libye, la Tunisie. Il en rapporte non des enquêtes scientifiques ou politiques approfondies, mais des croquis de voyages dont la variété est due tant à la diversité même des contrées parcourues qu’aux obligations de la vie quotidienne... et au hasard.
Amérique du Sud et Afrique
Diplômé de l’Ecole polytechnique de Lausanne, ingénieur à Martigny, Léonard Gianadda renonce à sa carrière de photo-reporter. Mais il n’abandonne pas pour autant la photographie. Il relate en images son voyage sur les routes des Andes avec sa jeune épouse, en 1961, ainsi que sa traversée de l’Afrique quelques années plus tard.
La suite de l’exposition illustre la construction de la Fondation, ses activités et le vaste réseau d’amitiés tissé par Léonard Gianadda avec des artistes et des institutions établies aux quatre coins du monde. Trente ans de manifestations foisonnantes mises en scène dans les photographies d’Oswald Ruppen et de Marcel Imsand.
La visite conduit tout d’abord le visiteur à la découverte d’une facette méconnue de la personnalité de Léonard Gianadda. Elle révèle un photographe de talent qui ramène des images originales et fortes des pays qu’il visite. Le reporter est moins intéressé par les événements que par la vie quotidienne de la population. Ses reportages se concentrent, avec empathie, sur les rues et leurs habitants.
Les grandes découvertes
Peu après son voyage en Italie en 1950, Léonard Gianadda s’initie à la photographie.
Désormais, il ne se déplace plus sans son appareil photo. Cela nous vaut des reportages qui couvrent
plusieurs continents.
En 1953, Léonard s’embarque pour le Nouveau Monde. Un périple de quatre mois le mène de New York à Philadelphie. Le virus du voyage est solidement ancré. Dans les années qui suivent, il découvre Vienne, la Yougoslavie, la Grèce, séjourne en Egypte, traverse la Tunisie, passe par Rome, Naples, Palerme, se rend au Maroc et visite l’Espagne.
Les artistes
La recherche d’informations et d’images inédites sur les vedettes du moment est déjà une pratique courante. De passage à Rome, en 1957, Léonard Gianadda se rend dans les studios de Cinecittà et photographie Sophia Loren, John Wayne, Anthony Perkins... A Lausanne, il rencontre Georges Simenon.
Moscou
En juillet 1957, Léonard accompagne les participants qui se rendent au Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, à Moscou. La couverture photographique de la grande fête au stade Lénine ne représente qu’une infime partie des quelque 1200 prises de vues qu’il rapporte dans ses bagages. Ce qui l’intéresse : la vie des gens dans ce « paradis » soviétique tant vanté.
Le tour de la Méditerranée
Accompagné de son jeune frère Pierre, Léonard réalise, en 1960, un tour de quatre mois de la Méditerranée. De ce voyage à travers la Bulgarie, l’Anatolie, le Liban, la Syrie, la Jordanie, l’Egypte, la Libye, la Tunisie. Il en rapporte non des enquêtes scientifiques ou politiques approfondies, mais des croquis de voyages dont la variété est due tant à la diversité même des contrées parcourues qu’aux obligations de la vie quotidienne... et au hasard.
Amérique du Sud et Afrique
Diplômé de l’Ecole polytechnique de Lausanne, ingénieur à Martigny, Léonard Gianadda renonce à sa carrière de photo-reporter. Mais il n’abandonne pas pour autant la photographie. Il relate en images son voyage sur les routes des Andes avec sa jeune épouse, en 1961, ainsi que sa traversée de l’Afrique quelques années plus tard.
La suite de l’exposition illustre la construction de la Fondation, ses activités et le vaste réseau d’amitiés tissé par Léonard Gianadda avec des artistes et des institutions établies aux quatre coins du monde. Trente ans de manifestations foisonnantes mises en scène dans les photographies d’Oswald Ruppen et de Marcel Imsand.