Elisabeth Leonskaja joue Beethoven, Schubert, Tchaïkovski le 30 novembre 2016 au Grand Théâtre de Provence

« Dernière grande dame du piano russe », Elisabeth Leonskaja est une aristocrate de l'ivoire, une reine aux doigts d'airain, qui a fêté l'an passé ses soixante-dix ans avec un formidable concert donné à la Philharmonie de Paris.


Elisabeth Leonskaja
Née en URSS, elle conquiert rapidement son rang de prodige. Fuyant l'oppression en 1978 - la même année que Rostropovitch -, elle s'installe en Autriche et débute une carrière internationale, partageant souvent l'affiche avec l'immense Sviatoslav Richter.

Rien d'académique ne transparaît de son jeu, mais une inspiration verte, un respect du texte, une articulation chaleureuse et puissante. Avec sa Fantaisie (1809), Beethoven écrit une page vagabonde, insoumise, presque improvisée, décrivant une large palette d'émotions. D'intensité il en est aussi question dans la Grande Sonate de Tchaïkovski, ample métope d'inspiration schumannienne, « mêlant irrésistiblement la fièvre et le panache, le sursaut vainqueur et la retombée douloureuse », selon le compositeur Guy Sacre.

Programme :
Ludwig van Beethoven Fantaisie en sol mineur, op. 77
Franz Schubert Sonate pour piano en sol majeur, D. 894
Piotr Ilitch Tchaïkovski Grande Sonate en sol majeur, op. 37

Infos pratiques

Renseignements
08 2013 2013
(0,15 € TTC/MN, depuis un poste fixe)


Pierre Aimar
Mis en ligne le Vendredi 4 Novembre 2016 à 14:03 | Lu 173 fois
Pierre Aimar
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