Dimanche 5 février à 16h : Sfarad, les rêves de Lalla Soulika par la Cie Maalma
Dans le cadre du Pôle Compagnies Régionales - spectacle de danses et de chants judéo-espagnols
« Condamnée à mort à l’âge de 17 ans pour avoir refusé d’abjurer sa religion ...»
Création de Myriam Tara Benharroch, danseuse et chorégraphe, Sfarad fait revivre l’âme de Sol Hatchuel, appelée Lalla Soulika ou Sol la Tsadika, belle tangéroise du XIXe siècle condamnée à mort pour insoumission. De la prison où le cadi l’a enfermée, la jeune femme rêve de ce qu’aurait pu être sa vie, imagine le mariage qu’elle aurait pu avoir, se rappelle la vie familiale et religieuse, songe aux pays de la diaspora, associe sa voix et son corps à ceux des femmes qui ont transmis la mémoire d’Al Andalous dans les chants judéo-espagnols.
Sur scène, la gestuelle stylisée rend à ces mélodies leur sensuelle beauté et leur grave simplicité, des extraits déclamés des chants donnent vie aux pensées de cette figure emblématique du judaïsme marocain, des animations vidéo évoquent son Maroc natal et poétisent ses contemplations.
Tarifs : 8 à 16€
Réservations au 04 94 42 71 01 et www.espacecomedia.com
« Condamnée à mort à l’âge de 17 ans pour avoir refusé d’abjurer sa religion ...»
Création de Myriam Tara Benharroch, danseuse et chorégraphe, Sfarad fait revivre l’âme de Sol Hatchuel, appelée Lalla Soulika ou Sol la Tsadika, belle tangéroise du XIXe siècle condamnée à mort pour insoumission. De la prison où le cadi l’a enfermée, la jeune femme rêve de ce qu’aurait pu être sa vie, imagine le mariage qu’elle aurait pu avoir, se rappelle la vie familiale et religieuse, songe aux pays de la diaspora, associe sa voix et son corps à ceux des femmes qui ont transmis la mémoire d’Al Andalous dans les chants judéo-espagnols.
Sur scène, la gestuelle stylisée rend à ces mélodies leur sensuelle beauté et leur grave simplicité, des extraits déclamés des chants donnent vie aux pensées de cette figure emblématique du judaïsme marocain, des animations vidéo évoquent son Maroc natal et poétisent ses contemplations.
Tarifs : 8 à 16€
Réservations au 04 94 42 71 01 et www.espacecomedia.com
Vendredi 3 février à 20h45 : Xavon de Marseille par Xal
« Et puis, après tout, entre Musset, Pagnol et I AM, faut-il vraiment choisir ? »
Xavier-Adrien Laurent, alias XaL, devient le temps d'un spectacle "Xavon de Marseille"… Bien obligé, puisque la bande-son (ou la voix intérieure ?) qui le persécute depuis le début n’aura de cesse de saboter son spectacle tant qu’il n’obtempèrera pas. Mais comment pourrait-il représenter le type massaliote ; lui, un théâtreux à la dégaine de romantique et au bronzage de frigidaire ? La Cane-Cane-Cane-Canebière de son enfance, ce n'est pas la version opérette et galéjade, mais plutôt celle béton et cinémas de Q… Le chant des cigales l'agace, il ne boit pas de pastis, n'aime pas le foot… Et le pire, c'est que maintenant, il habite Paris…
Alors ? Marseillais, ou pas marseillais, Xavon ? Il va tenter de le découvrir, entre d'étonnantes tranches de vie et des textes d'auteurs inattendus… Et puis, après tout, entre Musset, Pagnol et I AM, faut-il vraiment choisir ?
Xavier-Adrien Laurent, alias XaL, devient le temps d'un spectacle "Xavon de Marseille"… Bien obligé, puisque la bande-son (ou la voix intérieure ?) qui le persécute depuis le début n’aura de cesse de saboter son spectacle tant qu’il n’obtempèrera pas. Mais comment pourrait-il représenter le type massaliote ; lui, un théâtreux à la dégaine de romantique et au bronzage de frigidaire ? La Cane-Cane-Cane-Canebière de son enfance, ce n'est pas la version opérette et galéjade, mais plutôt celle béton et cinémas de Q… Le chant des cigales l'agace, il ne boit pas de pastis, n'aime pas le foot… Et le pire, c'est que maintenant, il habite Paris…
Alors ? Marseillais, ou pas marseillais, Xavon ? Il va tenter de le découvrir, entre d'étonnantes tranches de vie et des textes d'auteurs inattendus… Et puis, après tout, entre Musset, Pagnol et I AM, faut-il vraiment choisir ?