Le Vaisseau Fantôme / Der Fliegende Holländer. Vendredi 12 juillet à 21h45
Le grand événement de l’année 2013 réside dans la présentation à Orange du Vaisseau fantôme de Richard Wagner, dans le cadre du théâtre romain ; un Vaisseau fantôme qui devrait trouver là un décor assez imposant pour lui.
Pour Wagner, besoin d’air, d’espace, d’envol et de puissance. De plus, pour interpréter cet opéra, il faut un orchestre brillant et chevronné.
Et nous attendons tout, le brillant et le talent, l’envol et la puissance de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, escorté des Chœurs de l’Opéra-Théâtre du Grand Avignon, d’Angers-Nantes Opéra et du Théâtre du Capitole de Toulouse. Nous savons pour les avoir entendus déjà aux Chorégies quelle belle maîtrise est la leur dans ce registre.
Œuvre emblématique que ce Vaisseau fantôme, premier des grands drames wagnériens, où le lien étroit entre le livret en forme un poème lyrique - la musique et l’action qu’ils tracent,- devient la signature du maître de l’opéra germanique.
Au travers d’une légende nordique qu’il revisite : pour avoir défié Dieu lors d’une tempête, le commandant d’un navire hollandais a été condamné à voguer sur les mers pour l’éternité ; toutefois, il peut faire escale tous les sept ans en quête d’une femme dont l’amour et la fidélité iraient jusqu’à se sacrifier pour lui, ce qui lui offrirait la rédemption suprême et la fin de son errance.
Superbe thème qui lie entre elles l’errance, la punition, l’amour et la rédemption possible, la passion la plus absolue.
Donné à Dresde en 1843 au Semper Opera (Hoftheater), lieu conçu spécialement pour l’opéra par Gottfried Semper et qui est jugé comme une véritable merveille pour l’équilibre du son entreorchestre, chœurs et public, Le Vaisseau fantôme a déjà été monté à Orange en 1987 ; et la version 2013, dirigée par Mikko Franck, dans la mise en scène de Charles Roubaud, scénographie d’Emmanuelle Fabre, et costumes de Katia Duflot, est attendue avec ferveur.
(Réservations en page 3)
Le grand événement de l’année 2013 réside dans la présentation à Orange du Vaisseau fantôme de Richard Wagner, dans le cadre du théâtre romain ; un Vaisseau fantôme qui devrait trouver là un décor assez imposant pour lui.
Pour Wagner, besoin d’air, d’espace, d’envol et de puissance. De plus, pour interpréter cet opéra, il faut un orchestre brillant et chevronné.
Et nous attendons tout, le brillant et le talent, l’envol et la puissance de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, escorté des Chœurs de l’Opéra-Théâtre du Grand Avignon, d’Angers-Nantes Opéra et du Théâtre du Capitole de Toulouse. Nous savons pour les avoir entendus déjà aux Chorégies quelle belle maîtrise est la leur dans ce registre.
Œuvre emblématique que ce Vaisseau fantôme, premier des grands drames wagnériens, où le lien étroit entre le livret en forme un poème lyrique - la musique et l’action qu’ils tracent,- devient la signature du maître de l’opéra germanique.
Au travers d’une légende nordique qu’il revisite : pour avoir défié Dieu lors d’une tempête, le commandant d’un navire hollandais a été condamné à voguer sur les mers pour l’éternité ; toutefois, il peut faire escale tous les sept ans en quête d’une femme dont l’amour et la fidélité iraient jusqu’à se sacrifier pour lui, ce qui lui offrirait la rédemption suprême et la fin de son errance.
Superbe thème qui lie entre elles l’errance, la punition, l’amour et la rédemption possible, la passion la plus absolue.
Donné à Dresde en 1843 au Semper Opera (Hoftheater), lieu conçu spécialement pour l’opéra par Gottfried Semper et qui est jugé comme une véritable merveille pour l’équilibre du son entreorchestre, chœurs et public, Le Vaisseau fantôme a déjà été monté à Orange en 1987 ; et la version 2013, dirigée par Mikko Franck, dans la mise en scène de Charles Roubaud, scénographie d’Emmanuelle Fabre, et costumes de Katia Duflot, est attendue avec ferveur.
(Réservations en page 3)
Un Bal Masqué / Un Ballo in Maschera. Le samedi 3 et le mardi 6 août à 21h30.
De Verdi, d’après le livret d’Eugène Scribe. Un opéra qui a failli ne se situer ... nulle part en raison de son sujet un complot contre le roi.
Au cœur du récit, le souverain de Suède Gustave III, est tué d’une balle dans le dos lors d’un bal masqué en 1792. Prévue pour le carnaval de Naples en 1858, la représentation de l’opéra est annulée après la tentative d’assassinat de Napoléon III par Orsini et l’opéra rejeté, Verdi refusant d’adapter la musique à un autre livret.
Défilés et manifestations des Napolitains ; la censure suggère de changer le titre et que l’action soit transférée à …Boston , - c’était loin -, où l’anecdote ne suscita aucun remous.
Que l’on se rassure, le retour du décor à Naples est depuis longtemps effectué. Et les Napolitains ne manifestèrent pas le moindre intérêt à ce fait historique mais les grands airs de la partition suscitèrent en revanche, le plus grand enthousiasme.
Un Ballo in Maschera est un des rares opéras de Verdi qui offre au ténor un rôle plus long et plus remarquable qu’au baryton et demande à l’interprète une voix jeune et brillante. Quant au rôle d’Amélia l’héroïne, il offre un des passages les plus difficiles de la littérature d’opéra par les exigences de son registre.
Voix rares, musique émouvante et expressive, duo d’adieu enthousiasmant, ce Bal Masqué promet une soirée exceptionnelle.
Au cœur du récit, le souverain de Suède Gustave III, est tué d’une balle dans le dos lors d’un bal masqué en 1792. Prévue pour le carnaval de Naples en 1858, la représentation de l’opéra est annulée après la tentative d’assassinat de Napoléon III par Orsini et l’opéra rejeté, Verdi refusant d’adapter la musique à un autre livret.
Défilés et manifestations des Napolitains ; la censure suggère de changer le titre et que l’action soit transférée à …Boston , - c’était loin -, où l’anecdote ne suscita aucun remous.
Que l’on se rassure, le retour du décor à Naples est depuis longtemps effectué. Et les Napolitains ne manifestèrent pas le moindre intérêt à ce fait historique mais les grands airs de la partition suscitèrent en revanche, le plus grand enthousiasme.
Un Ballo in Maschera est un des rares opéras de Verdi qui offre au ténor un rôle plus long et plus remarquable qu’au baryton et demande à l’interprète une voix jeune et brillante. Quant au rôle d’Amélia l’héroïne, il offre un des passages les plus difficiles de la littérature d’opéra par les exigences de son registre.
Voix rares, musique émouvante et expressive, duo d’adieu enthousiasmant, ce Bal Masqué promet une soirée exceptionnelle.
Récital et concerts avec Patrizia Ciofi, Leo Nucci, Roberto Alagna, Caterina Antonacci, Lang Lang, François-Frédéric Guy
Autour des deux opéras choisis pour 2013, et qui sont les deux morceaux de gloire de ces Chorégies, place est laissée à la musique pour piano avec deux concerts à remarquer et à la voix humaine dans son plus bel aboutissement avec des interprètes de très haut niveau ; j’ai nommé, accompagnés par l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, la soprano Patrizia Ciofi en compagnie de Leo Nucci, baryton, ces grandes voix qui font vibrer si bien le public des chorégies, et Roberto Alagna, ténor, le chouchou du théâtre d’Orange, en compagnie d’Anna Caterina Antonacci, mezzo-soprano, escortés par Alain Altinoglu et l’Orchestre Philharmonique de Radio-France.
Le premier duo consacre cette soirée au bicentenaire de la naissance de Verdi au travers des plus beaux airs de quatre opéras, Nabucco, La Traviata, Macbeth et Rigoletto ; le programme du second duo s’organise en deux parties, l’une consacrée à l’opéra italien, Verdi, Bellini, Mascagni et la seconde à l’opéra français Berlioz et Bizet. On peut s’attendre là à deux soirées exceptionnelles, parmi celles qui font de ces Chorégies des événements inoubliables.
Deux récitals accueillent deux pianistes de renom en la personne de Lang Lang, ce virtuose chinois qui s’est fixé pour but de donner à tous les jeunes du monde un désir de musique, et de François-Frédéric Guy, un passionné de répertoire contemporain qui se consacre depuis 2008 à un projet Beethoven, présent à Orange pour la première fois.
Le premier duo consacre cette soirée au bicentenaire de la naissance de Verdi au travers des plus beaux airs de quatre opéras, Nabucco, La Traviata, Macbeth et Rigoletto ; le programme du second duo s’organise en deux parties, l’une consacrée à l’opéra italien, Verdi, Bellini, Mascagni et la seconde à l’opéra français Berlioz et Bizet. On peut s’attendre là à deux soirées exceptionnelles, parmi celles qui font de ces Chorégies des événements inoubliables.
Deux récitals accueillent deux pianistes de renom en la personne de Lang Lang, ce virtuose chinois qui s’est fixé pour but de donner à tous les jeunes du monde un désir de musique, et de François-Frédéric Guy, un passionné de répertoire contemporain qui se consacre depuis 2008 à un projet Beethoven, présent à Orange pour la première fois.
Pratique
Location
Par internet
Par téléphone
00 33 (0)4 90 34 24 24
Par télécopie
00 33 (0)4 90 11 04 04
Par correspondance
Chorégies d’Orange
BP 205
84107 Orange cedex
Au guichet
18 Place Silvain
84100 Orange
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