Espace, Espaces ! Fondation Maeght, Saint-Paul de Vence, du 26 mars - 16 mai 2016

En 2016, la Fondation Maeght, grâce aux artistes qu’elle expose, questionnera l’espace comme lieu de transformation.


Alexander Calder, Le Turban, 1969
« L’art est créateur d’un espace non conventionnel, d’un espace sans cesse en mouvement », explique Olivier Kaeppelin, son directeur. « À travers les œuvres elles-mêmes, et à travers les relations qui s’instaurent entre les œuvres, l’artiste propose un espace neuf qu’il tente d’habiter et qu’il nous propose de partager. En cela, cette transformation, qu’elle nous soit proche ou étrangère, nous concerne tous. Cette lecture met en jeu le corps, l’architecture, l’existence, les formes qui nous entourent. Par les lignes et les couleurs, l’art nous fait oublier les objets aliénés à un usage ou une fonction. L’art ne produit pas des objets mais des espaces et des formes. »

La Fondation Maeght présentera un parcours dans ses collections avec notamment Valerio Adami, Balthus, Anna-Eva Bergman, Damien Cabanes, Alexander Calder, Alan Davie, Claudine Drai, Wolfgang Gäfgen, Gérard Gasiorowski, Julio Gonzalez, Simon Hantaï, Hans Hartung, Barbara Hepworth, Fabrice Hyber, Jörg Immendorff, Ellsworth Kelly, Konrad Klapheck, Brice Marden, Joan Miró, Joan Mitchell, Jean-Pierre Pincemin, Jean-Claude Ruggirello, Pierre Soulages, Pierre Tal Coat, Gérald Thupinier, Geer van Velde, Claude Viallat…

Riche d’une collection figurant parmi les plus importantes d’Europe, la Fondation Maeght réunit un ensemble extraordinaire de peintures, sculptures et œuvres graphiques des XXe et XXIe siècles. Pour le printemps, Olivier Kaeppelin, son directeur, a choisi d’en proposer une relecture singulière fondée sur la création de l’espace : un parcours intensément vivant proposant une « autre vie », celle des couleurs, des compositions, des représentations abstraites ou figuratives créées par les plus grands artistes. Ils nous invitent comme « Alice au pays des merveilles » à entrer dans des territoires nous offrant l’expérience de l’inconnu, de l’intensité et de la surprise.

« On peut considérer que les espaces et les « corps » que créent les artistes résultent du fait qu’ils ne se contentent pas de ce que la normalité, la règle, les conventions nous proposent. Comme, et plus encore que les écrivains, l’aventure qu’ils nous offrent est de vivre l’acte de naissance de ces espaces, naissance joyeuse de la pluralité des mondes. », souligne Olivier Kaeppelin.

Ellsworth Kelly, Gérard Gasiorowski, Alexander Calder, Joan Mitchell ou encore Konrad Klapheck, Brice Marden, Hans Hartung ou Anna-Eva Bergman. À bien les regarder, à les contempler, c’est autant de vies nouvelles qui s’emparent de chacun d’entre nous. L’art nous offre d’expérimenter ces « vite nuove

Pratique


Pierre Aimar
Mis en ligne le Mardi 12 Janvier 2016 à 12:16 | Lu 157 fois
Pierre Aimar
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