Sylvaine Boige-Faure, présidente des Amis du Prieuré de Manthes, inlassable défenseur des créateurs © Pierre Aimar
Cinq peintres et cinq sculpteurs se partagent les lieux : les différentes salles présentent chacune un peintre et un sculpteur, harmonie ou opposition, mais toutes les œuvres en accord autour d’un regard minéral.
Ainsi les bâtonnets bien vivants ou les châtaignes de Jean-Luc Boiré, les vieux murs et les vastes paysages balayés de vent de Richard Hadorn, ou les poteries épaisses et inachevées qui laissent voir la pâte de la matière, de Chantal Ferroussier. Dans la grande salle joliment éclairée par ses fenêtres anciennes, les panneaux colorés de Pierre Souchaud côtoient les compositions de carton sculpté de Pierre Riba qui propose là un art recomposant une matière bien peu artistique, le carton, savamment et finement découpé jusqu’à devenir une véritable autre matière, bloc de pierre ou aiguille de glace, des noirs, des blancs opposés et nouveaux.
Guillaume Couffignal le fondeur de bronze propose d’étranges objets pour un autre regard l’homme au bonnet de laine, propose une autre vision des blocs, en formes d’énormes météorites ou de blocs gelés imprégnés de couleurs. Quant à Frédérique Jeantet, elle fait parler le papier bristol qu’elle anime d’une vie propre, en vagues ou en courbes ondoyantes créant ainsi tour à tour paysages, souffles et drapés pour une vision parallèle des choses.
Quant à Frédéric Lorton, à la fois peintre, graveur et musicien, il semble planer dans quelque univers onirique où se développe l’infini en couleurs métalliques ; alors que Maurice Sage, ancien bijoutier se plaît dans l’univers minéral qui a donné titre à cette présentation.
« L’esprit minéral » trouve ainsi, dans le charme plein de cachet du Prieuré de Manthes, de ses petites salles intimes, dans la courbe d’un escalier, d’une tour, la chaleur de quelques pièces bien éclairées ou de la grande salle presque accueillante, un cadre idéal pour des artistes originaux et créatifs.
Notons après réflexion, que la Drôme, hormis les églises et châteaux, remarquables, ne propose pas tellement de lieux anciens, de cadres un peu précieux qui, comme le prieuré de Manthes, pourraient offrir de vrais décors à l’art et aux artistes.
Jacqueline Aimar
Ainsi les bâtonnets bien vivants ou les châtaignes de Jean-Luc Boiré, les vieux murs et les vastes paysages balayés de vent de Richard Hadorn, ou les poteries épaisses et inachevées qui laissent voir la pâte de la matière, de Chantal Ferroussier. Dans la grande salle joliment éclairée par ses fenêtres anciennes, les panneaux colorés de Pierre Souchaud côtoient les compositions de carton sculpté de Pierre Riba qui propose là un art recomposant une matière bien peu artistique, le carton, savamment et finement découpé jusqu’à devenir une véritable autre matière, bloc de pierre ou aiguille de glace, des noirs, des blancs opposés et nouveaux.
Guillaume Couffignal le fondeur de bronze propose d’étranges objets pour un autre regard l’homme au bonnet de laine, propose une autre vision des blocs, en formes d’énormes météorites ou de blocs gelés imprégnés de couleurs. Quant à Frédérique Jeantet, elle fait parler le papier bristol qu’elle anime d’une vie propre, en vagues ou en courbes ondoyantes créant ainsi tour à tour paysages, souffles et drapés pour une vision parallèle des choses.
Quant à Frédéric Lorton, à la fois peintre, graveur et musicien, il semble planer dans quelque univers onirique où se développe l’infini en couleurs métalliques ; alors que Maurice Sage, ancien bijoutier se plaît dans l’univers minéral qui a donné titre à cette présentation.
« L’esprit minéral » trouve ainsi, dans le charme plein de cachet du Prieuré de Manthes, de ses petites salles intimes, dans la courbe d’un escalier, d’une tour, la chaleur de quelques pièces bien éclairées ou de la grande salle presque accueillante, un cadre idéal pour des artistes originaux et créatifs.
Notons après réflexion, que la Drôme, hormis les églises et châteaux, remarquables, ne propose pas tellement de lieux anciens, de cadres un peu précieux qui, comme le prieuré de Manthes, pourraient offrir de vrais décors à l’art et aux artistes.
Jacqueline Aimar