Guépard 2 , 2017. Présentée chez FLAIR Galerie © Thomas Julien
Les oeuvres de Caroline Desnoëttes seront également présente dans les rues d’Arles dès le 29 mars avec ses Eléphantomatiques et ses portraits d’Arlésiens hybrydes ainsi qu’à l’Eglise des Prêcheurs du 8 au 29 avril, où un rorqual et des cascades en couverture de survie s’exposent au milieu des chapelles dédiées au fauves, singes et autres safaris graphiques.
Trois lieux et trois événements pour découvrir l’oeuvre de cette artiste qui pose un regard singulier sur la place de l’homme face à la nature.Je garde en tête le souvenir lumineux des grands animaux au Kenya, où adolescente je fus submergée par leur beauté. Ces images fondatrices continuent de nourrir mon travail, depuis mes encres sur papier à mes paysages grandeur nature, en passant par mes « éléphantômatiques », oeuvre de street-art au pochoir.
Enfant, j’aimais pister, scruter, admirer, guetter et débusquer les animaux, toujours prompts à m’émerveiller. Lorsqu’ils nous flairent et nous aperçoivent, ils se figent, nous épient, nous considèrent, nous toisent et nous dévisagent… Je me disais que j’étais peut-être, sans le savoir, l’une des leurs !
Depuis, je les caresse du bout de mes pinceaux aux poils de martre, de petit-gris, de porc, de chèvre, de chat ou de rat. Ils prennent la pose comme des trophées à la peau d’encre et de papier, leurs regards sont fraternels ; oui, c’est bien cela, ce que je ressens depuis l’enfance : nous sommes frères et nous habitons la même maison, la planète Terre.
Mon travail rend hommage au règne animal au coeur de la vie sauvage en une série de portraits singuliers. Comme au premier matin du monde, rhinocéros massifs et félins lascifs, zèbres, éléphants, girafes, singes, pandas, toucans, dauphins…s’incarnent dans mes coups de pinceau qui les frôlent et les apprivoisent. Des rehauts d’or nous rappellent la lumière et l’énergie du soleil dont dépend la vie.
Caroline Desnoëttes, 2018
Trois lieux et trois événements pour découvrir l’oeuvre de cette artiste qui pose un regard singulier sur la place de l’homme face à la nature.Je garde en tête le souvenir lumineux des grands animaux au Kenya, où adolescente je fus submergée par leur beauté. Ces images fondatrices continuent de nourrir mon travail, depuis mes encres sur papier à mes paysages grandeur nature, en passant par mes « éléphantômatiques », oeuvre de street-art au pochoir.
Enfant, j’aimais pister, scruter, admirer, guetter et débusquer les animaux, toujours prompts à m’émerveiller. Lorsqu’ils nous flairent et nous aperçoivent, ils se figent, nous épient, nous considèrent, nous toisent et nous dévisagent… Je me disais que j’étais peut-être, sans le savoir, l’une des leurs !
Depuis, je les caresse du bout de mes pinceaux aux poils de martre, de petit-gris, de porc, de chèvre, de chat ou de rat. Ils prennent la pose comme des trophées à la peau d’encre et de papier, leurs regards sont fraternels ; oui, c’est bien cela, ce que je ressens depuis l’enfance : nous sommes frères et nous habitons la même maison, la planète Terre.
Mon travail rend hommage au règne animal au coeur de la vie sauvage en une série de portraits singuliers. Comme au premier matin du monde, rhinocéros massifs et félins lascifs, zèbres, éléphants, girafes, singes, pandas, toucans, dauphins…s’incarnent dans mes coups de pinceau qui les frôlent et les apprivoisent. Des rehauts d’or nous rappellent la lumière et l’énergie du soleil dont dépend la vie.
Caroline Desnoëttes, 2018
du mercredi au samedi de 11h à 13h et 15h à 18h
Église des prêcheurs tous les jours de 11h à 13h et 14h à 18h
Flair galerie
11 rue de la Calade
Arles 13200 France
Église des prêcheurs tous les jours de 11h à 13h et 14h à 18h
Flair galerie
11 rue de la Calade
Arles 13200 France