La conservatrice Maite van Dijk règle les derniers détails de l’exposition Des Néerlandais à Barbizon. Maris, Mauve, Weissenbruch devant le tableau Paysage boisé près de Barbizon
La Collection Mesdag à La Haye présente du 27 octobre 2017 au 7 janvier 2018 Des Néerlandais à Barbizon. Maris, Mauve, Weissenbruch, une exposition qui permet de s’interroger sur les raisons qui ont poussé de nombreux peintre néerlandais du XIXe siècle à s’installer au bord de la forêt de Fontainebleau, à Barbizon. Les artistes français avaient pris leurs quartiers à Barbizon et dans sa forêt afin d’y réaliser leurs premières études « d’après nature », d’une facture souvent libre et spontanée, davantage esquissées que peintes. L’exposition montre comment les artistes néerlandais, en suivant l’exemple de leurs collègues français, sont venus travailler aux mêmes endroits dans et autour de la forêt de Fontainebleau pour représenter – sur le vif – les grands arbres, les rochers les plus singuliers et la vie au village tels qu’ils les voyaient. Le musée Mesdag, qui possède une des plus importantes collections de peintures de Barbizon hors de France, jadis rassemblée par Hendrik Willem Mesdag, présente ces œuvres d’artistes français et néerlandais en regard les unes à côté des autres.
Des Néerlandais à Barbizon est l’occasion pour le public de découvrir quarante-deux de leurs plus belles études reparties autour de thèmes récurrents : « Rochers », « Au village », etc. L’exposition bénéficie également de prêts exceptionnels, parmi lesquels deux dessins de Martinus Kuytenbrouwer, longtemps restés en la possession du roi Guillaume III, puis de Juliana, reine des Pays-Bas. L’exposition s’achève par des photographies des lieux tels qu’ils sont aujourd’hui, qui capturent la magie toujours intacte de Barbizon.
Des Néerlandais à Barbizon est un chapitre complémentaire à l’exposition Des Néerlandais à Paris 1789 – 1914, organisée simultanément au musée Van Gogh d’Amsterdam.
Des Néerlandais à Barbizon est l’occasion pour le public de découvrir quarante-deux de leurs plus belles études reparties autour de thèmes récurrents : « Rochers », « Au village », etc. L’exposition bénéficie également de prêts exceptionnels, parmi lesquels deux dessins de Martinus Kuytenbrouwer, longtemps restés en la possession du roi Guillaume III, puis de Juliana, reine des Pays-Bas. L’exposition s’achève par des photographies des lieux tels qu’ils sont aujourd’hui, qui capturent la magie toujours intacte de Barbizon.
Des Néerlandais à Barbizon est un chapitre complémentaire à l’exposition Des Néerlandais à Paris 1789 – 1914, organisée simultanément au musée Van Gogh d’Amsterdam.
Inspiration et influence
Dès les années 1830, les artistes français, au premier rang desquels Jean-François Millet et Théodore Rousseau, se rendent à Barbizon pour représenter sur le vif les paysages encore vierges de la forêt, ancien domaine de chasse du roi. Outre la possibilité d’y réaliser leurs premières études « d’après nature » et la variété proprement dite des paysages, le voyage relativement court depuis Paris explique aussi cette popularité de Fontainebleau. Les peintres y fixaient sommairement, par quelques traits de pinceau, leurs impressions d’une nature non idéalisée.
Les artistes néerlandais eurent rapidement connaissance des travaux de leurs contemporains français. Ils découvraient leurs œuvres dans les expositions organisées aux Pays-Bas et à l’étranger et chez les collectionneurs de peintures de Barbizon. Un certain nombre de peintres néerlandais firent le voyage à Paris où ils rencontrèrent des artistes français qui les encourageaient à visiter Barbizon et sa forêt. Avec les travaux de leurs grands modèles Jean-François Millet et Charles-François Daubigny encore fraîchement inscrits en mémoire, des artistes néerlandais comme Jacob Maris ont peint leur propre interprétation du paysage français, du village de Barbizon et de ses habitants. D’autres ont traqué aux Pays-Bas des motifs libres et pittoresques, à l’exemple d’Anton Mauve sillonnant les dunes de La Haye et les landes de Laren (NH).
Les artistes néerlandais eurent rapidement connaissance des travaux de leurs contemporains français. Ils découvraient leurs œuvres dans les expositions organisées aux Pays-Bas et à l’étranger et chez les collectionneurs de peintures de Barbizon. Un certain nombre de peintres néerlandais firent le voyage à Paris où ils rencontrèrent des artistes français qui les encourageaient à visiter Barbizon et sa forêt. Avec les travaux de leurs grands modèles Jean-François Millet et Charles-François Daubigny encore fraîchement inscrits en mémoire, des artistes néerlandais comme Jacob Maris ont peint leur propre interprétation du paysage français, du village de Barbizon et de ses habitants. D’autres ont traqué aux Pays-Bas des motifs libres et pittoresques, à l’exemple d’Anton Mauve sillonnant les dunes de La Haye et les landes de Laren (NH).
Découpage thématique et prêts exceptionnels
L’exposition est l’occasion de mettre en regard le travail des peintres français et néerlandais. Près de 42 tableaux et dessins sont présentés au public selon un découpage thématique : « Dans les bois », « Rochers », « Au village » et « Derniers voyages ». Vingt-huit d’entre eux ont été réalisés par des artistes néerlandais. L’exposition s’achève par une série de photographies du village de Barbizon et de la forêt de Fontainebleau saisis dans leur vérité d’aujourd’hui, qui montrent que ces sites qui ont nourri l’imagination de tant d’artistes n’ont rien perdu de leur pouvoir de fascination.
Parmi les prêts exceptionnels de l’exposition, deux dessins de Martinus Kuytenbrouwer (Vue de la forêt de Fontainebleau et Fauconnerie au pied des rochers de Cuvier Chatillon dans la forêt de Fontainebleau), achetés en 1860 par le roi Guillaume III à la galerie Arti et Amicitiae, puis légués, par voie d’héritage, à la reine Juliana.
Le tableau de Johan Hendrik Weissenbruch, La maison de Millet à Barbizon (collection particulière), illustre parfaitement le propos de l’exposition puisqu’il s’agit d’un hommage d’un artiste néerlandais à son prédécesseur français.
L’exposition bénéficie également de prêts internationaux de la Fondation Custodia, de la National Gallery of Scotland à Edimbourg et de la National Gallery à Londres. Des dessins provenant de diverses collections muséales, rarement présentés au public en raison de leur fragilité, complètent cet ensemble.
Parmi les prêts exceptionnels de l’exposition, deux dessins de Martinus Kuytenbrouwer (Vue de la forêt de Fontainebleau et Fauconnerie au pied des rochers de Cuvier Chatillon dans la forêt de Fontainebleau), achetés en 1860 par le roi Guillaume III à la galerie Arti et Amicitiae, puis légués, par voie d’héritage, à la reine Juliana.
Le tableau de Johan Hendrik Weissenbruch, La maison de Millet à Barbizon (collection particulière), illustre parfaitement le propos de l’exposition puisqu’il s’agit d’un hommage d’un artiste néerlandais à son prédécesseur français.
L’exposition bénéficie également de prêts internationaux de la Fondation Custodia, de la National Gallery of Scotland à Edimbourg et de la National Gallery à Londres. Des dessins provenant de diverses collections muséales, rarement présentés au public en raison de leur fragilité, complètent cet ensemble.
Un fonds unique de peintures de Barbizon
Quand le musée Mesdag (actuel Collection Mesdag) a ouvert ses portes en 1887, les peintres néerlandais ont pu découvrir et admirer l’œuvre de leurs prédécesseurs français. La collection de peintures de Barbizon alors présentée au public, rassemblée par Hendrik Willem Mesdag, n’a cessé de s’enrichir au fil des années pour devenir aujourd’hui l’une des collections les plus prestigieuses dans ce domaine.
Maite van Dijk, conservatrice au musée : « À travers sa collection et son musée, Mesdag souhaitait réunir l’art néerlandais et français. Cet échange artistique étant au cœur de l’exposition Des Néerlandais à Barbizon. Maris, Mauve, Weissenbruch, celle-ci ne pouvait trouver meilleur écrin que la Collection Mesdag, qui abrite aujourd’hui une des plus belles et des plus importantes collections de peintures de Barbizon hors de France ».
Maite van Dijk, conservatrice au musée : « À travers sa collection et son musée, Mesdag souhaitait réunir l’art néerlandais et français. Cet échange artistique étant au cœur de l’exposition Des Néerlandais à Barbizon. Maris, Mauve, Weissenbruch, celle-ci ne pouvait trouver meilleur écrin que la Collection Mesdag, qui abrite aujourd’hui une des plus belles et des plus importantes collections de peintures de Barbizon hors de France ».
Pratique
De Mesdag Collectie
Laan van Meerdervoort 7F
2517 AB Den Haag
demesdagcollectie.nl/en
pressoffice@demesdagcollectie.nl
T+31 (0)70 362 14 34
Opening hours:
Wednesday to Sunday 12 pm ‑ 5 pm
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