Près de trente ans après la vente de son exceptionnel patrimoine mobilier, l’établissement public du Château de La Roche-Guyon a imaginé, le temps d’une grande exposition, remeubler les salons, la bibliothèque, les escaliers, les terrasses et les jardins de ce domaine d’une richesse et d’une beauté hors du commun. États de sièges présentera une remarquable et étonnante sélection de chaises, de sièges et de fauteuils qui, sans avoir l’ambition de retracer l’histoire du siège et son évolution dans le temps, établira un rapport entre l’art et ces éléments de mobilier à travers leurs usages, leurs esthétiques, leurs décors, leurs matériaux, leurs concepteurs qu’ils soient artistes, menuisiers, architectes ou designers.
Yves Chevallier, directeur de l’Établissement public et commissaire de l’exposition, a établi un choix éclectique et sensible dans le goût d’un amateur. Il fera se côtoyer et même se confronter les pièces du passé avec des choix d’avant-garde, et cela dans un écrin du XVIIIème siècle. De la chaise percée du XVIIème au fauteuil Richard III de Philippe Starck, du siège du martyre de St Quentin au fauteuil de Niki de Saint-Phalle, le château sera envahi par des sièges du plus majestueux au plus simple et au plus trivial. De manière éphémère et joueuse, cette installation s’invitera à la place de la collection de mobilier patiemment assemblée et améliorée pendant trois siècles par la famille La Rochefoucauld, propriétaire historique du château, avant qu’elle ne soit dispersée en 1987.
Pour mettre le château en état de siège, l’Établissement public a emprunté plus de 100 chaises, fauteuils, tabourets et trônes au Centre national des arts plasti (CNAP), au Mobilier Nati au Musée des Arts Décorati s, au Musée de Saint Quenti Yvelines, au Musée Nati de Renaissance, au Parc Naturel Régional du Vexin français, au Château de Villarceaux, à l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, à la Maison-musée Chateaubriand et à l’entreprise Vitra et à des prêteurs privés.
Afin de permettre à ce monument emblématique du siècle des Lumières de poursuivre sa vocation de lieu de réflexion et de création inscrit dans les réalités de son temps, Yves Chevallier a souhaité associer une démarche éducative à cette manifestation. L’établissement régional d’enseignement adapté de Sannois propose des sièges créés spécialement par ses élèves, tout comme le lycée professionnel Le Corbusier de Cormeilles-en-Parisis qui a, en outre restauré le Chronoscaphe. En effet, la machine à remonter le temps est avant tout un siège imaginé par Edgar P. Jacobs dans l’album Le Piège diabolique qui se déroule à La Roche-Guyon. Ces partenariats très valorisants pour les élèves de ces sections menuiserie ont donné lieu à des résidences sur le site de La Roche-Guyon et à des échanges.
Yves Chevallier, directeur de l’Établissement public et commissaire de l’exposition, a établi un choix éclectique et sensible dans le goût d’un amateur. Il fera se côtoyer et même se confronter les pièces du passé avec des choix d’avant-garde, et cela dans un écrin du XVIIIème siècle. De la chaise percée du XVIIème au fauteuil Richard III de Philippe Starck, du siège du martyre de St Quentin au fauteuil de Niki de Saint-Phalle, le château sera envahi par des sièges du plus majestueux au plus simple et au plus trivial. De manière éphémère et joueuse, cette installation s’invitera à la place de la collection de mobilier patiemment assemblée et améliorée pendant trois siècles par la famille La Rochefoucauld, propriétaire historique du château, avant qu’elle ne soit dispersée en 1987.
Pour mettre le château en état de siège, l’Établissement public a emprunté plus de 100 chaises, fauteuils, tabourets et trônes au Centre national des arts plasti (CNAP), au Mobilier Nati au Musée des Arts Décorati s, au Musée de Saint Quenti Yvelines, au Musée Nati de Renaissance, au Parc Naturel Régional du Vexin français, au Château de Villarceaux, à l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, à la Maison-musée Chateaubriand et à l’entreprise Vitra et à des prêteurs privés.
Afin de permettre à ce monument emblématique du siècle des Lumières de poursuivre sa vocation de lieu de réflexion et de création inscrit dans les réalités de son temps, Yves Chevallier a souhaité associer une démarche éducative à cette manifestation. L’établissement régional d’enseignement adapté de Sannois propose des sièges créés spécialement par ses élèves, tout comme le lycée professionnel Le Corbusier de Cormeilles-en-Parisis qui a, en outre restauré le Chronoscaphe. En effet, la machine à remonter le temps est avant tout un siège imaginé par Edgar P. Jacobs dans l’album Le Piège diabolique qui se déroule à La Roche-Guyon. Ces partenariats très valorisants pour les élèves de ces sections menuiserie ont donné lieu à des résidences sur le site de La Roche-Guyon et à des échanges.
Le livre de l’exposition
L’exposition s’accompagne de l’ouvrage États de sièges composé autour de nombreuses photographies de l’installation et d’un texte par Alain Fleischer, écrivain, cinéaste et photographe, créateur du Fresnoy - Studio national des arts contemporains.
Imaginé comme faisant partie intégrante de l’événement, ce livre d’artiste paraîtra mi-mai aux Éditions Artlys. Prix de vente conseillé : 18 €.
Imaginé comme faisant partie intégrante de l’événement, ce livre d’artiste paraîtra mi-mai aux Éditions Artlys. Prix de vente conseillé : 18 €.
Pratique
Château de La Roche-Guyon
1, rue de l’Audience
95780 La Roche-Guyon
01 34 79 74 42
www.chateaudelarocheguyon.fr
Horaires
du 26 mars au 30 octobre 2016
ouvert du lundi au vendredi de 10h à 18h les week-ends et jours fériés de 10h à 19h du 31 octobre au 27 novembre 2016 ouvert tous les jours de 10h à 17h
1, rue de l’Audience
95780 La Roche-Guyon
01 34 79 74 42
www.chateaudelarocheguyon.fr
Horaires
du 26 mars au 30 octobre 2016
ouvert du lundi au vendredi de 10h à 18h les week-ends et jours fériés de 10h à 19h du 31 octobre au 27 novembre 2016 ouvert tous les jours de 10h à 17h