Notre Dame qui fait tomber les murs, Manoël Pénicaud, Bethléem, 2014, MuCEM / IDEMEC © MuCEM / IDEMEC / Manoël Pénicaud
À chacun son dieu, ses écritures, ses saints. Les échanges se déclinent au pire sous la forme de guerre de religions et de choc des civilisations, au mieux sous celle de dialogues érudits, laborieux et souvent stériles.
Un phénomène religieux peu connu du grand public mais très présent en Méditerranée est porté à la connaissance des visiteurs du MuCEM : les lieux saints partagés par des fidèles de religions différentes.
Fruit de plusieurs années de recherches scientifiques conduites au sein du CNRS et de l’Université d’Aix-Marseille, l’exposition pose un regard différent sur les comportements religieux des populations méditerranéennes et mettra en évidence l’un des phénomènes les plus intéressants (et aussi parmi les plus méconnus) de la région, à savoir le partage, l’échange entre communautés religieuses.
Elle focalisera son attention sur des situations de contact dans lesquelles des lieux et des figures de la sainteté mettent en communication des traditions distinctes. Sans tomber dans la rhétorique creuse du « dialogue des cultures et des religions », il semble important, au milieu des débats concernant le choc des civilisations, de montrer que la distanciation et la détestation de l’autre ne sont pas des modalités nécessaires de l’interaction entre les religions en Méditerranée.
L’objectif principal de l’exposition est de faire connaître à un large public ces phénomènes méconnus qui concernent pourtant, hier comme aujourd’hui, des millions de personnes autour de la Méditerranée. En faisant découvrir des lieux, des figures et des pratiques, l’exposition est conçue comme une invitation à parcourir cette Méditerranée inédite.
Pour faire face à la montée des fondamentalismes et des théologies exclusivistes, il faut de nouvelles clés pour comprendre au mieux la complexité des échanges entre religions méditerranéennes. C’est ce que l’exposition souhaite offrir à ses visiteurs.
Un phénomène religieux peu connu du grand public mais très présent en Méditerranée est porté à la connaissance des visiteurs du MuCEM : les lieux saints partagés par des fidèles de religions différentes.
Fruit de plusieurs années de recherches scientifiques conduites au sein du CNRS et de l’Université d’Aix-Marseille, l’exposition pose un regard différent sur les comportements religieux des populations méditerranéennes et mettra en évidence l’un des phénomènes les plus intéressants (et aussi parmi les plus méconnus) de la région, à savoir le partage, l’échange entre communautés religieuses.
Elle focalisera son attention sur des situations de contact dans lesquelles des lieux et des figures de la sainteté mettent en communication des traditions distinctes. Sans tomber dans la rhétorique creuse du « dialogue des cultures et des religions », il semble important, au milieu des débats concernant le choc des civilisations, de montrer que la distanciation et la détestation de l’autre ne sont pas des modalités nécessaires de l’interaction entre les religions en Méditerranée.
L’objectif principal de l’exposition est de faire connaître à un large public ces phénomènes méconnus qui concernent pourtant, hier comme aujourd’hui, des millions de personnes autour de la Méditerranée. En faisant découvrir des lieux, des figures et des pratiques, l’exposition est conçue comme une invitation à parcourir cette Méditerranée inédite.
Pour faire face à la montée des fondamentalismes et des théologies exclusivistes, il faut de nouvelles clés pour comprendre au mieux la complexité des échanges entre religions méditerranéennes. C’est ce que l’exposition souhaite offrir à ses visiteurs.