An American in Paris Vincente Minnelli, 1951 Production A. Freed Georges Guétary et Gene Kelly Terrasse du café Huguette Photographie DR. 30 . 40 cm Collection La Cinémathèque française
Montmartre et ses lieux mythiques : Pigalle et la rue Lepic, le Sacré-Cœur et le Moulin-Rouge. Montmartre du plaisir et du crime.
Montmartre où la réalité et le rêve se confondent.
Autant d'aubaines pour les innombrables cinéastes, des plus grands artistes aux plus modestes artisans, qui ont mis en image ce symbole parisien par excellence.
Filmé dans ses décors naturels ou réinventé en studio, en noir et blanc comme en couleur, Montmartre dévoile ses multiples facettes à travers cette exposition. Ne dirait-on pas que, dans les films qui l'ont pris pour cadre, Montmartre parle, chante et vit comme un personnage à part entière, nous faisant partager ses humeurs et ses émotions ?
C'est cette pure fantasmagorie que l'exposition "Montmartre, décor de cinéma" montrera dans sa diversité au plus large public, grâce à un ensemble de documents exceptionnels : extraits de films, évocations de décors, affiches originales, dessins préparatoires, maquettes, costumes et scénarii.
Une invitation à rire, à frissonner, à pleurer. Comme au cinéma…
Commissariat & conseil scientifique :
Pierre Philippe, réalisateur, scénariste et écrivain ;
Saskia Ooms, responsable de la conservation au Musée de Montmartre ;
Isabelle Ducatez, directrice de l’association Le Vieux Montmartre.
Scénographie & Production audiovisuelle :
Saluces design, Jean-Paul Camargo et Xavier Bonillo Clap 35, Jean-François Pioud-Bert et Valérie Bund
Catalogue :
Editions Somogy
Version française et version anglaise – 160 pages, 100 illustrations
Tarif : 19 € TTC
Montmartre où la réalité et le rêve se confondent.
Autant d'aubaines pour les innombrables cinéastes, des plus grands artistes aux plus modestes artisans, qui ont mis en image ce symbole parisien par excellence.
Filmé dans ses décors naturels ou réinventé en studio, en noir et blanc comme en couleur, Montmartre dévoile ses multiples facettes à travers cette exposition. Ne dirait-on pas que, dans les films qui l'ont pris pour cadre, Montmartre parle, chante et vit comme un personnage à part entière, nous faisant partager ses humeurs et ses émotions ?
C'est cette pure fantasmagorie que l'exposition "Montmartre, décor de cinéma" montrera dans sa diversité au plus large public, grâce à un ensemble de documents exceptionnels : extraits de films, évocations de décors, affiches originales, dessins préparatoires, maquettes, costumes et scénarii.
Une invitation à rire, à frissonner, à pleurer. Comme au cinéma…
Commissariat & conseil scientifique :
Pierre Philippe, réalisateur, scénariste et écrivain ;
Saskia Ooms, responsable de la conservation au Musée de Montmartre ;
Isabelle Ducatez, directrice de l’association Le Vieux Montmartre.
Scénographie & Production audiovisuelle :
Saluces design, Jean-Paul Camargo et Xavier Bonillo Clap 35, Jean-François Pioud-Bert et Valérie Bund
Catalogue :
Editions Somogy
Version française et version anglaise – 160 pages, 100 illustrations
Tarif : 19 € TTC
Montmartre, décor de cinéma : le parcours de l’exposition
Montmartre, décor de cinéma évoque, dans un parcours topographique et onirique, à la scénographie originale, les différents lieux de prédilection des tournages (le Sacré-Cœur, les escaliers, Barbès, la Place Pigalle, le Moulin Rouge, les ruelles étroites et escarpées de Montmartre, ainsi que ses intérieurs…). Elle met en lumière le traitement de ces lieux, de ce Montmartre devenu pour le monde entier, symbole du tout-Paris. Un ensemble de documents exceptionnels illustre le propos : nombreux extraits de films, évocations de décors, scénarii, dessins préparatoires, affiches originales ainsi qu’une sélection de dessins et de maquettes provenant de la collection de la Cinémathèque française, l’une des plus riche au monde.
Accompagné par le personnage de Marcel Aymé, le visiteur, audioguide en mains, revisite les différents lieux de tournage montmartrois ayant servi de décors à de très nombreux films. Depuis des lieux emblématiques bien sûr jusqu’aux ruelles plus sombres et moins connues de la Butte.
Le parcours de l’exposition s’ouvre sur le symbole de Montmartre, le Sacré-Cœur, évidemment, et son image mythique reprise notamment dans An American in Paris (V. Minelli), Les quatre-cents coups (F. Truffaut) et Everyone says I love you (W. Allen).
Puis voici comme une évidence, l’autre emblème de Montmartre cher aux cinéastes : les escaliers de la Butte avec leurs rampes métalliques ponctués de lampadaires, autant empruntés par les amoureux que par les voyous, qui figurent dans Juliette ou la clef des songes (M. Carné) ou C’était un rendez-vous (C. Lelouch). Ces escaliers nous mènent d’ailleurs presque jusqu’au métro Barbès, dont la station a été complètement reconstituée en studio pour Les Portes de la nuit de Marcel Carné, film exprimant bien le mal-être de l’après- guerre à Paris.
Plus loin sur les boulevards, au niveau de la station Blanche, trône le Moulin Rouge. Lieu emblématique de la fête et du plaisir, il a été un sujet incontournable pour des réalisateurs de tous horizons comme John Huston, Jean Renoir, Baz Luhrmann et Cédric Klapisch.
Le Montmartre de la fête, c’est aussi celui de Pigalle, parfois d’ailleurs lié à un Montmartre du crime et de la perdition. Il est invité dans des films plus noirs comme Bob le flambeur de Melville, M’sieur la Caille de A. Pergament, sans oublier la version contemporaine Pigalle de K. Dridi (1994).
Montmartre, c’est aussi ces artistes qui peuplent la Butte et se retrouvent souvent au cabaret. Les personnages d’Allo Berlin ? ici Paris ! de J. Duvivier (1932) entrent au Lapin Agile, le plus vieux cabaret de Montmartre, tandis que Maurice Utrillo lui-même, résidant au 12 rue Cortot pendant de nombreuses années, se retrouve dans Si Paris nous était conté de S. Guitry.
Les films muets Crainquebille de J.Feyder et Peau de pêche de J.B Levy et M. Epstein nous plongent dans une atmosphère plus populaire de Montmartre. Truffaut filme une scène sur l’avenue Junot dans Baisers volés. L’assassin y habite d’ailleurs au numéro 21 chez H. Clouzot. Au cimetière de Montmartre, le visiteur rencontrera encore Truffaut avec l’Amour en fuite et Jean-Paul Rouve avec les Souvenirs, tandis que La Science des rêves de Michel Gondry lui fera prendre de la hauteur et voler sur les toits d’un Montmartre imaginaire.
Aucun réalisateur n’a filmé Montmartre comme Jeunet l’a fait dans Le fabuleux destin d’Amélie Poulain qui clôt cette exposition. Il croque un paysage attachant, joyeux et mythique de Montmartre, celui qu’on aime à garder en mémoire.
Accompagné par le personnage de Marcel Aymé, le visiteur, audioguide en mains, revisite les différents lieux de tournage montmartrois ayant servi de décors à de très nombreux films. Depuis des lieux emblématiques bien sûr jusqu’aux ruelles plus sombres et moins connues de la Butte.
Le parcours de l’exposition s’ouvre sur le symbole de Montmartre, le Sacré-Cœur, évidemment, et son image mythique reprise notamment dans An American in Paris (V. Minelli), Les quatre-cents coups (F. Truffaut) et Everyone says I love you (W. Allen).
Puis voici comme une évidence, l’autre emblème de Montmartre cher aux cinéastes : les escaliers de la Butte avec leurs rampes métalliques ponctués de lampadaires, autant empruntés par les amoureux que par les voyous, qui figurent dans Juliette ou la clef des songes (M. Carné) ou C’était un rendez-vous (C. Lelouch). Ces escaliers nous mènent d’ailleurs presque jusqu’au métro Barbès, dont la station a été complètement reconstituée en studio pour Les Portes de la nuit de Marcel Carné, film exprimant bien le mal-être de l’après- guerre à Paris.
Plus loin sur les boulevards, au niveau de la station Blanche, trône le Moulin Rouge. Lieu emblématique de la fête et du plaisir, il a été un sujet incontournable pour des réalisateurs de tous horizons comme John Huston, Jean Renoir, Baz Luhrmann et Cédric Klapisch.
Le Montmartre de la fête, c’est aussi celui de Pigalle, parfois d’ailleurs lié à un Montmartre du crime et de la perdition. Il est invité dans des films plus noirs comme Bob le flambeur de Melville, M’sieur la Caille de A. Pergament, sans oublier la version contemporaine Pigalle de K. Dridi (1994).
Montmartre, c’est aussi ces artistes qui peuplent la Butte et se retrouvent souvent au cabaret. Les personnages d’Allo Berlin ? ici Paris ! de J. Duvivier (1932) entrent au Lapin Agile, le plus vieux cabaret de Montmartre, tandis que Maurice Utrillo lui-même, résidant au 12 rue Cortot pendant de nombreuses années, se retrouve dans Si Paris nous était conté de S. Guitry.
Les films muets Crainquebille de J.Feyder et Peau de pêche de J.B Levy et M. Epstein nous plongent dans une atmosphère plus populaire de Montmartre. Truffaut filme une scène sur l’avenue Junot dans Baisers volés. L’assassin y habite d’ailleurs au numéro 21 chez H. Clouzot. Au cimetière de Montmartre, le visiteur rencontrera encore Truffaut avec l’Amour en fuite et Jean-Paul Rouve avec les Souvenirs, tandis que La Science des rêves de Michel Gondry lui fera prendre de la hauteur et voler sur les toits d’un Montmartre imaginaire.
Aucun réalisateur n’a filmé Montmartre comme Jeunet l’a fait dans Le fabuleux destin d’Amélie Poulain qui clôt cette exposition. Il croque un paysage attachant, joyeux et mythique de Montmartre, celui qu’on aime à garder en mémoire.
Montmartre et le cinéma, quelques mots d’histoire
Célèbre pour sa basilique du Sacré-Cœur, son Moulin Rouge, ses nombreux cabarets et ses ateliers où se sont succédé des artistes tels qu’Auguste Renoir, Toulouse-Lautrec, Valadon ou encore Picasso, Montmartre est sans doute un des quartiers les plus emblématiques de Paris. Du début de l’histoire du cinéma jusqu’à nos jours (de Lubitsch à Jeunet), son charme et son histoire ont suscité l’intérêt des réalisateurs, aussi bien français qu’internationaux. Montmartre est alors personnifié, à travers des films qui transposent, voire transforment, son décor si particulier et si reconnu.
Dès la fin des années 1890, les films des frères Lumière puis de Méliès sont projetés aux magasins Dufayel à l’angle du boulevard Barbès. Le premier quart du XXe siècle voit naître par la suite des salles de projection qui seront des jalons de l’épanouissement du 7ème art dans le creuset parisien.
L’atmosphère de la Butte, son romantisme et tout l’imaginaire qu’elle évoque attirent les réalisateurs. Sont pris à parti ses différents lieux (le Moulin Rouge, la Butte, le Sacré-Cœur, la Place du Tertre, Le Lapin Agile…), ses tableaux atypiques (escaliers, ruelles, maisonnettes, intérieurs montmartrois, lampadaires…), ou encore ses habitants (artistes, danseuses, gens ordinaires, flics et voyous, filles de joie,…). Le Paris de la fête et du plaisir, mais aussi celui du crime et de la perdition, souvent incarnés par les quartiers de la Chapelle, de Pigalle ou de la Goutte d’Or, se mêlent à la célébration de l’art et de la poésie.
L’intérêt du Musée de Montmartre pour le cinéma remonte au début des années 1920. Le président de la Société d’Histoire et d’Archéologie « Le Vieux Montmartre » de 1921 à 1934, Victor Perrot, ami des frères Lumière, s’est longtemps attaché, en de multiples publications, à analyser les débuts de l’histoire du cinéma. Trois expositions cinématographiques en lien avec Montmartre ont naturellement pris place entre les murs du musée : Marcel Carné (1994), Autour du Studio 28, le cinéma et Montmartre (1994 - 1995), Jean Marais, l’éternel retour (2008 -2009).
Aujourd’hui, le Musée de Montmartre rend hommage à un quartier qui résume à lui seul Paris, à ces cinéastes et ces artistes qui ont mis en image ce symbole parisien par excellence.
Dès la fin des années 1890, les films des frères Lumière puis de Méliès sont projetés aux magasins Dufayel à l’angle du boulevard Barbès. Le premier quart du XXe siècle voit naître par la suite des salles de projection qui seront des jalons de l’épanouissement du 7ème art dans le creuset parisien.
L’atmosphère de la Butte, son romantisme et tout l’imaginaire qu’elle évoque attirent les réalisateurs. Sont pris à parti ses différents lieux (le Moulin Rouge, la Butte, le Sacré-Cœur, la Place du Tertre, Le Lapin Agile…), ses tableaux atypiques (escaliers, ruelles, maisonnettes, intérieurs montmartrois, lampadaires…), ou encore ses habitants (artistes, danseuses, gens ordinaires, flics et voyous, filles de joie,…). Le Paris de la fête et du plaisir, mais aussi celui du crime et de la perdition, souvent incarnés par les quartiers de la Chapelle, de Pigalle ou de la Goutte d’Or, se mêlent à la célébration de l’art et de la poésie.
L’intérêt du Musée de Montmartre pour le cinéma remonte au début des années 1920. Le président de la Société d’Histoire et d’Archéologie « Le Vieux Montmartre » de 1921 à 1934, Victor Perrot, ami des frères Lumière, s’est longtemps attaché, en de multiples publications, à analyser les débuts de l’histoire du cinéma. Trois expositions cinématographiques en lien avec Montmartre ont naturellement pris place entre les murs du musée : Marcel Carné (1994), Autour du Studio 28, le cinéma et Montmartre (1994 - 1995), Jean Marais, l’éternel retour (2008 -2009).
Aujourd’hui, le Musée de Montmartre rend hommage à un quartier qui résume à lui seul Paris, à ces cinéastes et ces artistes qui ont mis en image ce symbole parisien par excellence.
Pratique
Musée de Montmartre Jardins Renoir
12 rue Cortot – 75018 Paris
Tél. : 01 49 25 89 39
www.museedemontmartre.fr
Jours et horaires d’ouverture
Le musée est ouvert tous les jours toute l’année
de 10h à 19h d’avril à septembre,
de 10h à 18h d’octobre à mars
12 rue Cortot – 75018 Paris
Tél. : 01 49 25 89 39
www.museedemontmartre.fr
Jours et horaires d’ouverture
Le musée est ouvert tous les jours toute l’année
de 10h à 19h d’avril à septembre,
de 10h à 18h d’octobre à mars