© Philippe Gronon
Depuis la fin des années 1980, Philippe Gronon photographie des objets que l'on ne regarde pas. Détourés du contexte de la prise de vue, ces objets sont présentés de manière frontale, à l'échelle 1.
Ce travail de « révélation » répond à une fonction de l'art : donner à voir ce que l'on ne voit pas. Il renvoie aussi à la magie de l'image photographique « révélée » par le développement chimique.
Philippe Gronon photographie à la chambre, mais utilise également le phonogramme ou la digitalisation. Pour cette dernière série, il a choisi huit tableaux-reliefs et trois peintures de Pablo Picasso conservés au Musée national Picasso-Paris, et en a photographié le verso. Ces onze photographies montrent les traces du processus créatif et des voyages de l'objet, et en dévoilent une autre histoire. Le « verso » devient enfin une autre oeuvre à travers l'oeil du photographe.
Ce travail de « révélation » répond à une fonction de l'art : donner à voir ce que l'on ne voit pas. Il renvoie aussi à la magie de l'image photographique « révélée » par le développement chimique.
Philippe Gronon photographie à la chambre, mais utilise également le phonogramme ou la digitalisation. Pour cette dernière série, il a choisi huit tableaux-reliefs et trois peintures de Pablo Picasso conservés au Musée national Picasso-Paris, et en a photographié le verso. Ces onze photographies montrent les traces du processus créatif et des voyages de l'objet, et en dévoilent une autre histoire. Le « verso » devient enfin une autre oeuvre à travers l'oeil du photographe.