Exposition Thomas O’Brien du 24 février au 18 mars 2017 au Théâtre du Chêne Noir, Avignon

Personnages à trois têtes, fantomatiques et irréels, effets de transparences, dédoublements, superpositions, des photographies sans montage et sans Photoshop… Dans cette série de portraits du jeune artiste avignonnais Thomas O’Brien exposée au Chêne Noir, chaque photographie raconte une histoire


© Thomas O'Brien

Effets de transparences, dédoublements, superpositions, pourtant sans jamais utiliser de montage, de post production. Tout est fait en une seule photographie, un seul déclenchement, bref, en un seul geste. Telle est la règle du jeu que s’impose Thomas O’Brien, jeune photographe avignonnais au talent plus que certain.
« Cela se rapproche un peu du light painting, où la lumière serait un pinceau, la vitesse et la façon dont vous éclairez le sujet changeant tout. » Thomas O’Brien Dans cette série de portraits exposée au Chêne Noir, chaque photographie raconte une histoire : celle que la personne photographiée n’a peut-être jamais racontée…

« Pour toutes mes photographies je prends un grand plaisir à utiliser des temps de pose très longs entre 10 secondes et 2 minutes. La plupart du temps une photographie dure quelques centièmes ou millièmes de secondes, le temps où le miroir se lève et imprime la pellicule ou le capteur numérique (l’un ou l’autre, cela change rien techniquement). Travailler sur des temps beaucoup plus long permet de créé des effets de transparences, de dédoublements de superpositions, sans jamais utiliser de montage, de post production à l’aide de logiciel ou autre.
Tout est fait en une seule photographie, un seul déclenchement, sans technique de double exposition, c’est juste une photographie toute simple en bref, un seul geste.
Ensuite je peux être amené lors du développement à travailler globalement les couleurs et les contrastes mais jamais plus, c’est la règle du jeu que je m’impose.
En résumé cela se rapproche un peu du light painting, une approche photographique du dessin, où la lumière serait un pinceau, la vitesse et la façon dont vous éclairez le sujet changera tout, le geste et les mouvements prennent une part prépondérante au rendu, c’est une sorte de chorégraphie, pouvant durer de 10, à 120 secondes, parfois plus, chaque prise a un tempo qui lui est propre et il faut chercher sa justesse.»


Pierre Aimar
Mis en ligne le Lundi 27 Février 2017 à 08:00 | Lu 147 fois
Pierre Aimar
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