Atelier 3, 2012, mixed media on triplewall, 50 x 70 cm
Les peintures « cardinal » sur toiles sont tachetées, zébrées ; leurs tons célestes sont inspirés par les ciels de Tiepolo. C'est l’une des sources que l’artiste puise dans sa large palette de références. Ces formes libres, flottantes, avec leurs couleurs « bonbon » sont empreintes de fantaisie. Cependant, ces notes d’humour peuvent être trompeuses car les formes et les couleurs peuvent apparaître également comme criardes et discordantes. L’oeuvre maintient une logique, bien que celle-ci soit une logique de fragmentation.
La série « atelier », sur polycarbonate multi-couches, viscérale et voluptueuse, avec des formes présentant diverses matières, sont, selon les cas, douces, poreuses, délicates, froides, vives, grasses ou délicieuses. La méthode dominante, comme toujours chez Rolph, est ouvertement picturale plutôt que textuelle. Il n'y a pas de tentative de pureté formelle, juste un esprit de recherche exigeant. Ses nouvelles oeuvres sur papier sont éclatantes, saccadées et riches d’émotions.
Elles sont toutes sans cadre, exposées et ouvertes à ceux qui croient en la puissance de la découverte visuelle. Rolph compare son processus de création à un échantillonnage musical et l’atelier à un laboratoire où il effectue ses expériences visuelles. Ses travaux sont comme des fantasmes qui planent entre le familier et l'insondable.
Texte de Tim Davies.
La série « atelier », sur polycarbonate multi-couches, viscérale et voluptueuse, avec des formes présentant diverses matières, sont, selon les cas, douces, poreuses, délicates, froides, vives, grasses ou délicieuses. La méthode dominante, comme toujours chez Rolph, est ouvertement picturale plutôt que textuelle. Il n'y a pas de tentative de pureté formelle, juste un esprit de recherche exigeant. Ses nouvelles oeuvres sur papier sont éclatantes, saccadées et riches d’émotions.
Elles sont toutes sans cadre, exposées et ouvertes à ceux qui croient en la puissance de la découverte visuelle. Rolph compare son processus de création à un échantillonnage musical et l’atelier à un laboratoire où il effectue ses expériences visuelles. Ses travaux sont comme des fantasmes qui planent entre le familier et l'insondable.
Texte de Tim Davies.