© Caroline Duchatelet - Mercredi 4 novembre, extrait du film - Eoliennes, 2009.
L’ensemble qui s’intitule Ellipse définit une hypothèse de passage et s’insère entre deux moments du récit d’Homère, lorsque l’outre contenant tous les vents a été malencontreusement ouverte par les marins trop curieux d’Ulysse.
Contre le pathos occidental de l’Être et du Repos, Caroline Duchatelet filme l’inquiétude du monde comme son état le plus naturel. S’accorder à l’inquiétude de la transformation, c’est être en paix avec le monde. L’aube modèle une profondeur végétale, immobile et vibrante, des nuages entrent et sortent du cadre, une image du passé apparaît puis s’efface. Pas de narration, mais un débordement d’imagination : la montée de la lumière creuse une double profondeur. Dans l’image : la profondeur du monde matériel. En soi : profondeur spirituelle de la mémoire, de l’imagination. Cyril Neyrat
Vernissage le 13 janvier à 11h
Galerie Espace pour l’art / Association Asphodèle
5 rue Réattu
13200 Arles
04 90 97 23 95
Contre le pathos occidental de l’Être et du Repos, Caroline Duchatelet filme l’inquiétude du monde comme son état le plus naturel. S’accorder à l’inquiétude de la transformation, c’est être en paix avec le monde. L’aube modèle une profondeur végétale, immobile et vibrante, des nuages entrent et sortent du cadre, une image du passé apparaît puis s’efface. Pas de narration, mais un débordement d’imagination : la montée de la lumière creuse une double profondeur. Dans l’image : la profondeur du monde matériel. En soi : profondeur spirituelle de la mémoire, de l’imagination. Cyril Neyrat
Vernissage le 13 janvier à 11h
Galerie Espace pour l’art / Association Asphodèle
5 rue Réattu
13200 Arles
04 90 97 23 95