Exposition in situ « Morphologie », l'esprit sonore des lieux, par Sybille Friedel, à l'abbaye Saint-André face à Avignon, du 1er mars au 31 mai 2020

En ouverture de sa saison culturelle, l'abbaye Saint-André présente du 1er mars au 31 mai, une exposition de Sybille Friedel qui s'intitule « Morphologie ».


Jardin de l'abbaye © DR
L'abbaye a invité cette artiste de la région à s'approprier les lieux.
Résultat : une narration des jardins à travers le prisme noir et blanc et multi-support de cette virtuose du trait qui aime faire des ponts entre tous les arts.
Une articulation en deux espaces : les galeries intérieures accueillent ses encres de Chine sur papier de riz et une installation sonore a pris place dans les jardins, la « Forêt de sons ».
Sybille Friedel invite le public à suivre son cheminement de création par le biais de la philosophie de la calligraphie et ses deux mois passés dans les jardins. Elle s'affranchit du lieu comme espace pour n'en garder que son esprit, selon une « morphologie abstraite » dans ses grands formats.
Ses noirs et blancs, presque sages, deviennent tout à coup exubérants offrant des reliefs et replis inédits, des lumières et des ombres qui nous immergent dans les aspérités de la Nature mais sans nous engloutir, nous montrant l'indicible. Alors que, tel un sismographe qui déchiffre les ondes, la Forêt des sons capte et retransmet les vibrations singulières du lieu et de ses visiteurs. Une exposition à voir mais aussi à expérimenter lors d'ateliers mensuels de calligraphie avec Sybille Friedel, trois temps forts à partager avec l'artiste.

1re exposition temporaire 2020, «Morphologie », par Sybille Friedel du 1er mars au 31 mai. Tarif 7 € (exposition comprise dans le billet d'entrée des jardins)
Ateliers de calligraphie et rencontres avec l'artiste les samedis 21 mars, 25 avril et 16 mai en matinée (sur réservation). - infos sur : www.abbayesaintandre.fr.

Pratique

Abbaye Saint-André
rue Montée du Fort
30400 VILLENEUVE LEZ AVIGNON

Pierre Aimar
Mis en ligne le Vendredi 24 Janvier 2020 à 18:05 | Lu 217 fois
Pierre Aimar
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