De Schubert à Piazzola une soirée de piano électrique
Irina Chkourindina et Magali Lauron © DR
Très habituée des lieux Irina Chkourindina est venue cette année accompagnée de son amie Magali Lauron. Toutes deux diplômées entre autre du Conservatoire Supérieur de Musique de Genève qu'elles ont fréquenté ensemble.
Piano à quatre mains sur un seul instrument, quelle performance mais avec ces deux interprètes, quel plaisir !
Pour preuve, la Grande Sonate op.30 D.617 de Schubert, avec ses merveilleux pianissimi de l'Andante con moto. Le piano faisait figure d'amant que se disputaient nos deux concertistes en maîtresses absolues.
Les Seize Valses de Brahms pour quatre mains furent un véritable exercice de rythme, vrai " pas de deux "pour finir avec la merveilleuse seizième valse.
Après l'entracte, seule, Magali Lauron a tout donné d'elle-même dans la troisième sonate de Scriabine. le Drammatico initial, véritable volcan qui nous a emporté pour finir avec le Presto con fuoco, du feu, que du feu, sous les doigts de la belle pianiste.
En cette année Debussy, voici l'incontournable Petite Suite pour quatre mains, dont nous relèverons le Cortège particulièrement soutenu.
Enfin, le Piazzola et son " Libertango " tant attendu avec sur le clavier des graves Magali Lauron et celui des aigus Irina Chkourindina. Comme deux belles voix à l'unisson, un mezzo et un colorature.
En prime : deux bis. Une petite et charmante sonatine de Jean-Sébastien Bach, Grottes zait ist die... et le Libertango...
Très belle soirée ce lundi 13 août 2018.
Gérard-G. Léopold di Offite
Piano à quatre mains sur un seul instrument, quelle performance mais avec ces deux interprètes, quel plaisir !
Pour preuve, la Grande Sonate op.30 D.617 de Schubert, avec ses merveilleux pianissimi de l'Andante con moto. Le piano faisait figure d'amant que se disputaient nos deux concertistes en maîtresses absolues.
Les Seize Valses de Brahms pour quatre mains furent un véritable exercice de rythme, vrai " pas de deux "pour finir avec la merveilleuse seizième valse.
Après l'entracte, seule, Magali Lauron a tout donné d'elle-même dans la troisième sonate de Scriabine. le Drammatico initial, véritable volcan qui nous a emporté pour finir avec le Presto con fuoco, du feu, que du feu, sous les doigts de la belle pianiste.
En cette année Debussy, voici l'incontournable Petite Suite pour quatre mains, dont nous relèverons le Cortège particulièrement soutenu.
Enfin, le Piazzola et son " Libertango " tant attendu avec sur le clavier des graves Magali Lauron et celui des aigus Irina Chkourindina. Comme deux belles voix à l'unisson, un mezzo et un colorature.
En prime : deux bis. Une petite et charmante sonatine de Jean-Sébastien Bach, Grottes zait ist die... et le Libertango...
Très belle soirée ce lundi 13 août 2018.
Gérard-G. Léopold di Offite