Festival Cinemas du Sud, du jeudi 2 au dimanche 5 mai 2013 à l'Institut Lumière, Lyon

L’édition 2013 est au coeur des questionnements et des vibrations que le monde arabe vit aujourd’hui.


© Millefeuille de Nouri Bouzid
Parrainée par le cinéaste tunisien Nouri Bouzid (l’Homme de Cendres, Cannes 1986), qui présentera en avant-première son dernier film Millefeuille, quatre films sont des documentaires, genre de plus en plus pratiqués par les cinéastes après les espoirs populaires des soulèvements dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. On pourra aussi découvrir des productions de réalisatrices femmes et de jeunes cinéastes qui nous font l’honneur d’être présents.

En ouverture, L’Amante du Rif de Narjiss Nejjar, réalisatrice marocaine de talent remarqué avec Les Yeux Secs en 2003 à la Quinzaine des Réalisateurs. Le film montre une histoire de femmes invisibles, vulnérables, malmenées par la vie et par les hommes. Hala Alabdalla, figure clef du cinéma syrien et porte-parole de toute une génération de cinéastes anonymes de la révolution, traite de la censure au Proche-Orient à travers le dessin satirique dans Comme si nous Attrapions un Cobra.
Safaa Fathy, poète, cinéaste et essayiste égyptienne, observe les bouleversements de l’Egypte et rend hommage à son frère dans son très beau film, Mohammad Sauvé des Eaux. Vient ensuite un premier long-métrage très réussi, Pays Rêvés, de la libanaise Jihane Chouhaib: quatre artistes cosmopolites d’origine libanaise se promènent, dansent et découvrent, selon les cas, des lieux du Liban qu’ils ont vécu ou rêvé.
Dans une Tunisie confrontée à l’incertitude politique, en avant-première, Millefeuille de Nouri Bouzid aborde la menace qui pèse sur la liberté civique du tunisien en général et de la femme en particulier. Le Professeur de Mahmoud Ben Mahmoud, tourné quelques semaines seulement avant le 14 janvier 2011, réussit une chronique politique sur fond de batailles amoureuses et signe le renouveau d’un cinéma tunisien.
Au programme, nous présentons quatre films de jeunes cinéastes. Le premier long-métrage du réalisateur syrien Meyar Al Roumi, Round Trip, nous transmet une image contemporaine de la Syrie. Une histoire d’un voyage en train et d’une relation amoureuse entre deux individus.L’éclairage est lumineux - l’amour et l’intimité ne sont pas caché dans l’ombre. L’algérien Lamine Ammar Khodja, présentera Demande à ton Ombre, un retour au pays natal tourné sur le ton de la comédie. Enfin, le cinéaste palestinien Sameh Zoabi signe son premier long-métrage avec Le Téléphone Arabe.

Institut Lumière
25 Rue du 1er Film
69008 Lyon, France
+33 4 78 78 18 95 ‎ · institut-lumiere.org


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Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 4 Avril 2013 à 11:45 | Lu 465 fois
Pierre Aimar
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