Au bout, un vaste bassin où coassent les grenouilles, en concurrence parfois avec les musiciens, bassin qui précède une vaste cour ombragée. Au fond, les chais et les cuves, la mise en bouteille du château Saint-Estève. Que les bons vins s’allient aux bons moments et aux belles musiques, cela ne fait aucun doute.
Et les maîtres des lieux aiment la belle musique.
Et les maîtres des lieux aiment la belle musique.
Une belle nuit d’ouverture
Pour cet été 2012, la soirée d’ouverture aura lieu dès le 1er juillet ; une de ces soirées en deux étapes, premier concert à 19h suivi d’un buffet champêtre et second concert à 21h30, les deux prennent place dans l’Orangerie, le début de juillet manquant parfois de chaleur. Au programme Chopin, Brahms, Liszt, Fauré, Debussy… Une vraie soirée romantique confiée à Sofja Gülbadamova. Cette dernière, née à Moscou y a suivi les cours de musique à la fameuse école Gnessine, puis à Lubeck et enfin à Paris. Spécialiste de Poulenc elle excelle à jouer Chopin.
Un bain de jouvence
La suite des concerts entièrement placée en août est tournée vers les jeunes talents, ceux qui ont entre 17 et 21 ans, viennent de Suisse et d’Allemagne… avec parfois un détour par Pékin.
Guillaume Vincent premier lauréat francophone du concours 2009 (troisième grand prix Marguerite Long) intervient dès le 3 août, pour Brahms, Liszt et Beethoven, suivi le 7, par Annika Treutler jeune et jolie pianiste, bénéficiaire d’une bourse d’études allemande, avec Beethoven et Schumann ; ce dernier interprété « avec une tendresse et un amour infinis ».
Autre soirée ce 15 août, lorsque « parole » est donnée à Matthieu Papadiamantis, autre jeune pianiste, déjà invité chez Michel Drucker. On dit de lui, « musicien dans la lignée de Brendel » « qui met son tempérament romantique au service de la musique de Liszt ».
Avec Mélodie Zhao, une passion pour Beethoven : on entendra la Pathétique et Waldstein de Beethoven, œuvres graves et passionnées qui demandent de la maturité ; l’artiste projette d’enregistrer les 32 sonates de Beethoven
Avec la venue de ces jeunes interprètes Thérèse Français, la présidente du festival peut parler d’une «véritable cure de jouvence » .
En clôture le dimanche 26 août, le jeune Daniil Trifonov donne Frédéric Chopin qui prend souvent place dans ce festival, et Debussy, pour les Reflets dans l’eau. En seconde partie, b[Elena Rozanova intervient alors pour l’interprétation du concerto N°3 de Rachmaninov, et ce deuxième instrument va alors offrir aux spectateurs, la merveilleuse sensation d’un orchestre accompagnant le jeune soliste, là sur la terrasse un peu magique du Château Saint-Estève.
Jacqueline Aimar
Du 1er juillet au 26 août, 04 90 40 60 94
Guillaume Vincent premier lauréat francophone du concours 2009 (troisième grand prix Marguerite Long) intervient dès le 3 août, pour Brahms, Liszt et Beethoven, suivi le 7, par Annika Treutler jeune et jolie pianiste, bénéficiaire d’une bourse d’études allemande, avec Beethoven et Schumann ; ce dernier interprété « avec une tendresse et un amour infinis ».
Autre soirée ce 15 août, lorsque « parole » est donnée à Matthieu Papadiamantis, autre jeune pianiste, déjà invité chez Michel Drucker. On dit de lui, « musicien dans la lignée de Brendel » « qui met son tempérament romantique au service de la musique de Liszt ».
Avec Mélodie Zhao, une passion pour Beethoven : on entendra la Pathétique et Waldstein de Beethoven, œuvres graves et passionnées qui demandent de la maturité ; l’artiste projette d’enregistrer les 32 sonates de Beethoven
Avec la venue de ces jeunes interprètes Thérèse Français, la présidente du festival peut parler d’une «véritable cure de jouvence » .
En clôture le dimanche 26 août, le jeune Daniil Trifonov donne Frédéric Chopin qui prend souvent place dans ce festival, et Debussy, pour les Reflets dans l’eau. En seconde partie, b[Elena Rozanova intervient alors pour l’interprétation du concerto N°3 de Rachmaninov, et ce deuxième instrument va alors offrir aux spectateurs, la merveilleuse sensation d’un orchestre accompagnant le jeune soliste, là sur la terrasse un peu magique du Château Saint-Estève.
Jacqueline Aimar
Du 1er juillet au 26 août, 04 90 40 60 94