The Archipelago Singers, Djarkata © Pierre Aimar
Dès leur arrivée, - entrée en scène peut-être - ils sont spectaculaires dans leur costume coloré, tous en jupes paréos à carreaux, chemise de satin rouge ornée d’or pour les femmes à cheveux décorés de fleurs. Ils sont 31 choristes dont quatorze hommes et vont imposer leur chant et leur art de chanter.
I will lift my eyes de Jake Runestad, compositeur américain, part d’un psaume qui célèbre la création. Il donne le ton de cette première partie du spectacle : bel équilibre de voix d’un chœur classique. Les autres compositeurs Richard Dubra, letton, et Ivan Yoha, indonésien, offrent des angles de vue différents sur des musiques autres, tel cet Après un rêve, adaptation chorale d’un poème toscan, musique très douce, avant un Ave Maria étonnamment rythmé. Les voix se déplacent échangeant des rôles, ce qui rajoute au concert une autre forme de vie.
Bien vite enrichie par l’étonnant pouvoir de ces interprètes : chanter des bruits, créer des rumeurs, imiter des échos, des oiseaux des souffles et des murmures, tout un autre regard sur ce qu’on appelle communément musique : l’utilisation de tous les bruits et rumeurs du monde avec assez de force et de douceur pour en faire comme des musiques. Ainsi de cette évocation du train qui passe puis va s’arrêter ou les aigus discordants de True colors faits de chants qui se cherchent.
Et c’est sur la dernière chanson de Michael Jackson, Earth Song, inattendue, et tendre et lente, d’abord tout en balancement, une musique nostalgique qui passe des hommes aux femmes ; que va se terminer ce concert.
Spectacle ou concert ? En tous les cas rencontre intéressante d’univers musicaux qui échappent à des aspects trop classiques ou… trop modernes de nos musiques : l’ouverture sur un autre regard et parfois d’autres sons à découvrir. Des sons dont il faut refaire des musiques.
Jacqueline Aimar
I will lift my eyes de Jake Runestad, compositeur américain, part d’un psaume qui célèbre la création. Il donne le ton de cette première partie du spectacle : bel équilibre de voix d’un chœur classique. Les autres compositeurs Richard Dubra, letton, et Ivan Yoha, indonésien, offrent des angles de vue différents sur des musiques autres, tel cet Après un rêve, adaptation chorale d’un poème toscan, musique très douce, avant un Ave Maria étonnamment rythmé. Les voix se déplacent échangeant des rôles, ce qui rajoute au concert une autre forme de vie.
Bien vite enrichie par l’étonnant pouvoir de ces interprètes : chanter des bruits, créer des rumeurs, imiter des échos, des oiseaux des souffles et des murmures, tout un autre regard sur ce qu’on appelle communément musique : l’utilisation de tous les bruits et rumeurs du monde avec assez de force et de douceur pour en faire comme des musiques. Ainsi de cette évocation du train qui passe puis va s’arrêter ou les aigus discordants de True colors faits de chants qui se cherchent.
Et c’est sur la dernière chanson de Michael Jackson, Earth Song, inattendue, et tendre et lente, d’abord tout en balancement, une musique nostalgique qui passe des hommes aux femmes ; que va se terminer ce concert.
Spectacle ou concert ? En tous les cas rencontre intéressante d’univers musicaux qui échappent à des aspects trop classiques ou… trop modernes de nos musiques : l’ouverture sur un autre regard et parfois d’autres sons à découvrir. Des sons dont il faut refaire des musiques.
Jacqueline Aimar