La foule se pressait à l'apéritif d'ouverture de la semaine des Humoristes © J.Aimar
Papagalli, nous l’avions déjà vu à Grenoble, il y a… longtemps, 15 ans peut-être. Son discours fleurait bon l’Isère et son accent, les montagnards et leur rugosité, le Vercors et ses pâtres et prairies, le Grenoblois bougon : bref il se voulait régionaliste et le public riait de bon cœur de lui-même.
Le public de Tournon rit aussi et encore, de lui-même et des autres ; mais le rire s’est beaucoup affiné, il varie et embrasse d’autres horizons car l’artiste s’est enrichi d’un pouvoir de mime, d’une gestuelle affirmée et très étudiée, et ses pas, ses mains, son rythme de marche, sa silhouette quand il arpente la scène se font théâtre à eux seuls. Papagalli, tignasse blanche, sourcils noirs et moustache dont il est fier, écrit et se met en scène et, s’il n’a pas trop usé de ses expressions favorites, nous a offert un florilège de ses solos au gré de ses thème favoris ; la crise, facile, qui lui sert de motif de fond et de point d’ancrage ou les mathématiques, le packaging, et surtout, ô délices, vous ne devinerez pas de quoi on peut bien rire avec lui : les tongues ! Chaussures utiles et ridicules à la fois, chaussures qui n’en sont pas, parce qu’elles glissent du pied et s’écrasent disgracieusement, s’enfuyant sur les côtés.
Quelques véritables morceaux de bravoure qui permettent de vérifier que si le rire est le propre de l’homme, les objets du rire peuvent être infiniment variés : et il apparaît alors rassurant de se dire que partout autour de nous se niche le rire. Même si tous ces sujets ont le don de faire entrer Serge Papagalli dans de terribles colères qu’il joue avec énergie et qui contribuent aussi au ridicule donc au rire.
Qu’il faut compléter par l’amitié, l’évocation des bons moments entre amis, -la convivialité-, de bons vins, de l’Hermitage bien sûr, et de bons coups de rosé ; quel hommage au rosé, de l’été, des vacances et des amis ! à consommer bien sûr avec modération.
Avec Papagalli, un moment de rire bien proche du bonheur.
Jacqueline Aimar
Le public de Tournon rit aussi et encore, de lui-même et des autres ; mais le rire s’est beaucoup affiné, il varie et embrasse d’autres horizons car l’artiste s’est enrichi d’un pouvoir de mime, d’une gestuelle affirmée et très étudiée, et ses pas, ses mains, son rythme de marche, sa silhouette quand il arpente la scène se font théâtre à eux seuls. Papagalli, tignasse blanche, sourcils noirs et moustache dont il est fier, écrit et se met en scène et, s’il n’a pas trop usé de ses expressions favorites, nous a offert un florilège de ses solos au gré de ses thème favoris ; la crise, facile, qui lui sert de motif de fond et de point d’ancrage ou les mathématiques, le packaging, et surtout, ô délices, vous ne devinerez pas de quoi on peut bien rire avec lui : les tongues ! Chaussures utiles et ridicules à la fois, chaussures qui n’en sont pas, parce qu’elles glissent du pied et s’écrasent disgracieusement, s’enfuyant sur les côtés.
Quelques véritables morceaux de bravoure qui permettent de vérifier que si le rire est le propre de l’homme, les objets du rire peuvent être infiniment variés : et il apparaît alors rassurant de se dire que partout autour de nous se niche le rire. Même si tous ces sujets ont le don de faire entrer Serge Papagalli dans de terribles colères qu’il joue avec énergie et qui contribuent aussi au ridicule donc au rire.
Qu’il faut compléter par l’amitié, l’évocation des bons moments entre amis, -la convivialité-, de bons vins, de l’Hermitage bien sûr, et de bons coups de rosé ; quel hommage au rosé, de l’été, des vacances et des amis ! à consommer bien sûr avec modération.
Avec Papagalli, un moment de rire bien proche du bonheur.
Jacqueline Aimar