Epuisante ? Nous sommes réellement épuisés à la place du magicien-prestidigitateur-humoriste qui, du haut de ses deux mètres ( !), libère une énergie inouïe tout au long de son spectacle. Mais où va-t-il chercher tant d’énergie ? Déjà connu, et bien connu, par ses prestations chez Drucker, le géant de la scène n’offre pas une prestation au rabais mais fait déferler sur le public un torrent d’exclamations, de rires, d’apartés, de cris, qui ensevelissent les spectateurs sans leur laisser le moindre répit. Un vrai pro de la scène qui joue sur le registre du conférencier traitant des thèmes de la prestidigitation et de la magie. L’un n’étant pas l’autre et vice et versa. Chapeau l’artiste et sa complice chargée de manier le clin d’œil tout au long du spectacle Mystéric.
En première partie, c’est un surprenant et fin analyste politique que nous découvrons en la personne de Frédérick Sigrist. Il nous emmène dans une revue de presse décalée dont la première qualité réside dans une superbe écriture. Un texte, des planches, Frédérick Sigrist est un homme de théâtre. Ses remarques (im)pertinentes en léger contretemps portent le signe de la finesse. C’est un pur régal pour qui suit l’actualité politique.
Un homme à suivre.
Dès le début du festival, Gigi la Toulonnaise et Krystoff Fluder ont animé trois soirées à La Roche de Glun, Lamastre et Saint-Félicien. L’humour aux champs en quelque sorte.
Gigi n’y va pas de main et de langue mortes dans ses propos décrivant sa vie quotidienne de vendeuses d’olives dénoyautées. Elle appelle un chat un chat dans une langue colorée comme on la rencontre dans les quartiers chauds. Communiants s’abstenir.
Krystoff Fluder, Prix du Public du Festival National des Humoristes 2010, joue du handicap de sa très petite taille pour donner une leçon de tolérance. L’homme est à l’aise, un bête de scène qui connaît son métier sur le bout des doigts et ne se permet aucun temps mort dans son spectacle.
En première partie, c’est un surprenant et fin analyste politique que nous découvrons en la personne de Frédérick Sigrist. Il nous emmène dans une revue de presse décalée dont la première qualité réside dans une superbe écriture. Un texte, des planches, Frédérick Sigrist est un homme de théâtre. Ses remarques (im)pertinentes en léger contretemps portent le signe de la finesse. C’est un pur régal pour qui suit l’actualité politique.
Un homme à suivre.
Dès le début du festival, Gigi la Toulonnaise et Krystoff Fluder ont animé trois soirées à La Roche de Glun, Lamastre et Saint-Félicien. L’humour aux champs en quelque sorte.
Gigi n’y va pas de main et de langue mortes dans ses propos décrivant sa vie quotidienne de vendeuses d’olives dénoyautées. Elle appelle un chat un chat dans une langue colorée comme on la rencontre dans les quartiers chauds. Communiants s’abstenir.
Krystoff Fluder, Prix du Public du Festival National des Humoristes 2010, joue du handicap de sa très petite taille pour donner une leçon de tolérance. L’homme est à l’aise, un bête de scène qui connaît son métier sur le bout des doigts et ne se permet aucun temps mort dans son spectacle.
Cérémonie de remise des Bouffons, Benjamin Leblanc et Alex Ramirez sur le podium
Alex Ramirez a trusté les récompenses : Prix du Public et Prix appellation Saint-Joseph – Christian Varini. Récompenses accueillies avec joie et modestie. Et fierté. Car les Bouffons sont souvent des « décorations » importantes dans la bataille de la notoriété nationale pour les jeunes humoristes.
Benjamin Leblanc qui nage aisément dans le surréalisme et l’absurde a remporté le Bouffon d’Or, Grand Prix du Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes. Un Grand Prix bien réel et pas absurde du tout quand on sait que Laurent Gerra ou Dany Boum ont débuté les carrières que l’on sait après avoir ravi les Bouffons d’Or il y a … si longtemps.
Pierre Aimar
Benjamin Leblanc qui nage aisément dans le surréalisme et l’absurde a remporté le Bouffon d’Or, Grand Prix du Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes. Un Grand Prix bien réel et pas absurde du tout quand on sait que Laurent Gerra ou Dany Boum ont débuté les carrières que l’on sait après avoir ravi les Bouffons d’Or il y a … si longtemps.
Pierre Aimar