Frédérick Haas © DR
Formé au Sweelinck Conservatorium d’Amsterdam, au Conservatoire royal de Bruxelles et à la Sorbonne à Paris, passionné par la facture des instruments anciens, imprégné de culture classique française et fasciné par le Japon, le claveciniste Frédérick Haas s’interroge sur le sens à donner aujourd’hui aux musiques des XVIIe et XVIIIe siècles en empruntant des chemins atypiques.
Celui des croisements de cultures, des mises en regard, des expériences humaines et artistiques – « autant d’antidotes à certains stéréotypes véhiculés par l’approche dite “historiquement informée” d’aujourd’hui ». Frédérick Haas est accueilli dans tous les hauts lieux européens – mais aussi au Japon – dédiés à la musique baroque, en soliste comme au sein de l’ensemble Ausonia, dont il est cofondateur.
Son approche du clavier – clavecin, orgue qu’il étudie auprès d’André Isoir, mais aussi pianoforte – apporte un éclairage essentiel sur les œuvres abordées, dont témoigne sa discographie en soliste, régulièrement saluée par la presse spécialisée : des Suites de d’Anglebert, une intégrale de l’œuvre pour clavecin de Rameau, les Suites anglaises, les Variations Goldberg, des concertos, Le Clavier bien tempéré de Bach, une large sélection de sonates de Scarlatti (quatre disques, de 2002 à 2016) et quatre albums consacrés à Couperin.
En 2007, il enregistre avec Mira Glodeanu les six Sonates pour violon et clavecin obligé de Bach. Avec Ausonia, attaché à faire vivre la musique baroque à travers une pratique exigeante des techniques anciennes d’interprétation et une recherche constante de possibilités d’expression, il enregistre Francœur, Rameau (un opus né après dix années de travail et largement salué), Bach, Biber…
Son détour, depuis quelques années, vers le Japon, par ses collaborations avec le danseur de théâtre Nō Masato Matsuura, lui ouvre de nouveaux horizons. Frédérick Haas s’y sent chez lui, y trouve une vraie énergie créative. « Dans l’écriture japonaise, on perçoit le sens des choses au-delà du signe. C’est très important, et cela nous importe plus aujourd’hui que l’aspiration classique à trouver le mot juste. » Toute une philosophie, qui vient innerver – entre autres – son travail sur les musiques baroques européennes, sa quête de sens et son positionnement en tant qu’interprète et créateur d’aujourd’hui.
Dans le cadre du projet "Redonner en concert les 555 sonates de Domenico Scarlatti" réalisé par France Musique et le Festival de Radio France Occitanie Montpellier, Frédérick Haas qui en était le coordinateur artistique, a participé à trois différents événements à Montpellier, Perpignan et au Château d'Assas en juillet 2018.
"Nous devons repenser tout ce que nous pensons. Oublier tout ce que nous savons, afin de faire naître une nouvelle vie des anciennes formes. Si vraiment nous les respectons et nous les aimons, elles vont apparaître renouvelées. Vivantes et éternelles."
Celui des croisements de cultures, des mises en regard, des expériences humaines et artistiques – « autant d’antidotes à certains stéréotypes véhiculés par l’approche dite “historiquement informée” d’aujourd’hui ». Frédérick Haas est accueilli dans tous les hauts lieux européens – mais aussi au Japon – dédiés à la musique baroque, en soliste comme au sein de l’ensemble Ausonia, dont il est cofondateur.
Son approche du clavier – clavecin, orgue qu’il étudie auprès d’André Isoir, mais aussi pianoforte – apporte un éclairage essentiel sur les œuvres abordées, dont témoigne sa discographie en soliste, régulièrement saluée par la presse spécialisée : des Suites de d’Anglebert, une intégrale de l’œuvre pour clavecin de Rameau, les Suites anglaises, les Variations Goldberg, des concertos, Le Clavier bien tempéré de Bach, une large sélection de sonates de Scarlatti (quatre disques, de 2002 à 2016) et quatre albums consacrés à Couperin.
En 2007, il enregistre avec Mira Glodeanu les six Sonates pour violon et clavecin obligé de Bach. Avec Ausonia, attaché à faire vivre la musique baroque à travers une pratique exigeante des techniques anciennes d’interprétation et une recherche constante de possibilités d’expression, il enregistre Francœur, Rameau (un opus né après dix années de travail et largement salué), Bach, Biber…
Son détour, depuis quelques années, vers le Japon, par ses collaborations avec le danseur de théâtre Nō Masato Matsuura, lui ouvre de nouveaux horizons. Frédérick Haas s’y sent chez lui, y trouve une vraie énergie créative. « Dans l’écriture japonaise, on perçoit le sens des choses au-delà du signe. C’est très important, et cela nous importe plus aujourd’hui que l’aspiration classique à trouver le mot juste. » Toute une philosophie, qui vient innerver – entre autres – son travail sur les musiques baroques européennes, sa quête de sens et son positionnement en tant qu’interprète et créateur d’aujourd’hui.
Dans le cadre du projet "Redonner en concert les 555 sonates de Domenico Scarlatti" réalisé par France Musique et le Festival de Radio France Occitanie Montpellier, Frédérick Haas qui en était le coordinateur artistique, a participé à trois différents événements à Montpellier, Perpignan et au Château d'Assas en juillet 2018.
"Nous devons repenser tout ce que nous pensons. Oublier tout ce que nous savons, afin de faire naître une nouvelle vie des anciennes formes. Si vraiment nous les respectons et nous les aimons, elles vont apparaître renouvelées. Vivantes et éternelles."
Informations pratiques
lisztenprovence@free.fr
+33(0)4 90 40 60 94
Réservations : liszt-en-provence.com/infos-pratiques/reservation
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