La sélection d’une cinquantaine de pièces montre le dialogue ouvert que l’artiste entretient depuis plus de trente ans avec Henri Matisse à travers les séries Forme (1995), Île et Archipels (2001), Giornate (2005), Simple temps (2008-2009), Xéranthème (2008), ou ses plus récents Feuillers. Ce travail protéiforme dans les techniques comme dans les médiums employés se développe selon un mode organique qui puise son inspiration première dans l’observation attentive de la nature.
Y sont évoqués le végétal, le minéral et le corps à travers des procédures sœurs de celles de Matisse : découpages, assemblages, itérations, et recherches multiples autour de la trame décorative. Plantes terrestres et aquatiques y prolifèrent au rythme des pages des carnets, des feuillets assemblés au mur par l’artiste, ou bien formes simples des grands formats. Sans être semblables à celles-ci, l’écho des grandes gouaches découpées est palpable dans tous ces travaux, aussi bien dans les aplats de couleur que dans la souplesse des arabesques et la délicatesse des textures.
À la suite de Matisse, Frédérique Lucien transcende les catégories du High and Low. Dans son travail, le vocabulaire de l’ornement acquiert une dimension murale qui se rapporte au corps et à la manière dont il occupe l’espace. Il n’y a donc pas de césure dans sa pratique artistique entre le dessin et les volumes, moulages de bouches, de mains, de doigts, de cous, de genoux… en céramique ou en plâtre.
Pour cette exposition, Frédérique Lucien conçoit une présentation spécifique pour le musée sur le grand mur de la librairie où sont assemblés différents formats, tout comme le faisait Matisse dans son atelier du Régina. Cette présentation accentue l’idée de série et de passage d’une œuvre à l’autre, elle inscrit également le travail de l’artiste dans un rapport à l’espace en se confrontant à l’échelle du lieu.
À l’occasion de l’exposition, est publié un catalogue de 64 pages édité par la Ville de Nice – Musée Matisse avec des textes de Guitemie Maldonado, Claudine Grammont et Émilie Ovaere.
Y sont évoqués le végétal, le minéral et le corps à travers des procédures sœurs de celles de Matisse : découpages, assemblages, itérations, et recherches multiples autour de la trame décorative. Plantes terrestres et aquatiques y prolifèrent au rythme des pages des carnets, des feuillets assemblés au mur par l’artiste, ou bien formes simples des grands formats. Sans être semblables à celles-ci, l’écho des grandes gouaches découpées est palpable dans tous ces travaux, aussi bien dans les aplats de couleur que dans la souplesse des arabesques et la délicatesse des textures.
À la suite de Matisse, Frédérique Lucien transcende les catégories du High and Low. Dans son travail, le vocabulaire de l’ornement acquiert une dimension murale qui se rapporte au corps et à la manière dont il occupe l’espace. Il n’y a donc pas de césure dans sa pratique artistique entre le dessin et les volumes, moulages de bouches, de mains, de doigts, de cous, de genoux… en céramique ou en plâtre.
Pour cette exposition, Frédérique Lucien conçoit une présentation spécifique pour le musée sur le grand mur de la librairie où sont assemblés différents formats, tout comme le faisait Matisse dans son atelier du Régina. Cette présentation accentue l’idée de série et de passage d’une œuvre à l’autre, elle inscrit également le travail de l’artiste dans un rapport à l’espace en se confrontant à l’échelle du lieu.
À l’occasion de l’exposition, est publié un catalogue de 64 pages édité par la Ville de Nice – Musée Matisse avec des textes de Guitemie Maldonado, Claudine Grammont et Émilie Ovaere.
Pratique
Musée Matisse
164, avenue des Arènes de Cimiez – Nice
164, avenue des Arènes de Cimiez – Nice