Genève, Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinski, Orchestre de la Suisse Romande. 16.03 & 17.03.2022, 19h30

L’Orchestre de la Suisse Romande se réjouit d’annoncer la verte saison avec le fameux chef-d’œuvre du Sacre du Printemps d’Igor Stravinski, compositeur avec qui l’Orchestre entretenait un lien fort.


Proche du fondateur Ernest Ansermet, ce dernier avait même offert à l’Orchestre une suite orchestrale de son Oiseau de feu. Jonathan Nott et les musiciens seront accompagnés de la soprano Christiane Karg.

Après cette première œuvre étourdissante, l’Orchestre donnera ensuite Shéhérazade de Maurice Ravel, qui viendra calmer les esprits en apportant sa touche d’exotisme. La soirée se clôturera avec Arcana du compositeur Egard Varèse, décrite comme la plus solaire et la plus tonique de ses œuvres.

Jonathan Nott, direction
Christiane Karg, soprano
Programme 
Igor Stravinski, Le Sacre du printemps, tableaux de la Russie païenne en deux parties
Maurice Ravel, Shéhérazade, trois poèmes pour chant et orchestre sur des vers de Tristan Klingsor
Edgar Varèse, Arcana, pour grand orchestre
Christiane Karg, soprano © Gisela Schenker.jpg

Igor Stravinski, Le Sacre du printemps, tableaux de la Russie païenne en deux parties
« En finissant à Saint-Pétersbourg les dernières pages de L’Oiseau de feu, j’entrevis un jour de façon absolument inattendue [...] le spectacle d’un grand rite sacral païen : les vieux sages, assis en cercle et observant la danse à la mort d’une jeune fille, qu’ils sacrifient pour leur rendre propice le dieu du printemps. » : il s’agit de la vision de du compositeur relative au Sacre du Printemps, semblable à celle que lui avait inspiré Petrouchka, qu’il raconte dans ses Chroniques de ma vie. 
 
Maurice Ravel, Shéhérazade, trois poèmes pour chant et orchestre sur des vers de Tristan Klingsor
Quatre ans après l’ouverture de féerie éponyme, Maurice Ravel (1875-1937) s’empare de trois poèmes de Tristan Klingsor pour en faire un cycle pour mezzo-soprano et orchestre, Shéhérazade.
Les vers de Klingsor, fantaisistes à l’extrême, donnent libre cours à Ravel d’explorer des contrées lointaines en déployant tout l’arsenal de sa fougue juvénile : harmonies suaves, accords dissonants, orchestration d’un parfait raffinement.
 
Edgar Varèse, Arcana, pour grand orchestre
Le poème symphonique Arcana – le terme se réfère à des connaissances cachées ou mystérieuses – fut composé entre 1925 et 1927. Varèse tenait l’œuvre pour la plus authentique expression de sa pensée.

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Pierre Aimar
Mis en ligne le Mardi 1 Mars 2022 à 15:29 | Lu 185 fois
Pierre Aimar
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