C'est avec l'une des plus belles épopées d'amour, poème celtique bercé par la mer et enveloppé de forêts, que le Grand Théâtre ouvre sa saison 24-25, en portant sur scène Tristan & Isolde de Richard Wagner, monument dont s'empare Michael Thalheimer, de retour à Genève après son monumental Parsifal (22/23). Le metteur
en scène allemand y trouvera matière à exalter la profonde humanité des personnages, usant de son esthétique épurée et expressive, se jouant des jeux d'ombres et de lumières pour accompagner le drame des amants maudits.
Ancien chef principal de l'Opéra National des Pays-Bas à Amsterdam et présent sur les grandes scènes internationales, principalement dans un répertoire post-romantique allemand, le chef Marc Albrecht mènera l'Orchestre de la Suisse romande à travers la mélodie infinie wagnérienne, portant voix et orchestre dans cette œuvre hypnotique jusqu'à son paroxysme final, le Liebestod d'Isolde, avec cette impérieuse clarté que lui confère sa profonde connaissance du répertoire de Wagner.
En tête de cette distribution, Gwyn Hughes Jones, grand ténor gallois et wagnérien de premier ordre, également remarquable dans les rôles du répertoire italien, notamment au Royal Opera House de Londres, se glissera dans le rôle de Tristan, complétant son duo amoureux avec la soprano suédoise Elisabet Strid, éblouissante Senta dans le récent Vaisseau fantôme du Royal Opera House de Londres et Brünnhilde dans le nouveau Ring des Nibelungen également au Royal Opera. Ils seront entourés de la jeune mezzo Kristina Stanek (Brangäne) remarquée la saison dernière dans Carmen au Staatsoper Stuttgart et du basse Tareq Nazmi dans le rôle du Roi Marke, magistral Gurnemanz dans le Parsifal du même Thalheimer au GTG.
La genèse de Tristan semble indéniablement liée à la vie sentimentale de son auteur. Wagner en amorce la composition à Zurich en 1857, alors qu'il séjourne dans la propriété de son mécène, le riche banquier Otto Wesendonck et qu'il y succombe au charme de la belle Mathilde, qui n'est autre que l'épouse de son hôte.
Huit ans plus tard, il confie la création de Tristan au chef Hans von Bülow, dont la femme Cosima vient de donner naissance à une petite Isolde, fille de Richard. Wagner sublime ses amours interdites à travers la légende celtique de Tristan et Yseult, que la littérature médiévale a élevée au rang de mythe.
en scène allemand y trouvera matière à exalter la profonde humanité des personnages, usant de son esthétique épurée et expressive, se jouant des jeux d'ombres et de lumières pour accompagner le drame des amants maudits.
Ancien chef principal de l'Opéra National des Pays-Bas à Amsterdam et présent sur les grandes scènes internationales, principalement dans un répertoire post-romantique allemand, le chef Marc Albrecht mènera l'Orchestre de la Suisse romande à travers la mélodie infinie wagnérienne, portant voix et orchestre dans cette œuvre hypnotique jusqu'à son paroxysme final, le Liebestod d'Isolde, avec cette impérieuse clarté que lui confère sa profonde connaissance du répertoire de Wagner.
En tête de cette distribution, Gwyn Hughes Jones, grand ténor gallois et wagnérien de premier ordre, également remarquable dans les rôles du répertoire italien, notamment au Royal Opera House de Londres, se glissera dans le rôle de Tristan, complétant son duo amoureux avec la soprano suédoise Elisabet Strid, éblouissante Senta dans le récent Vaisseau fantôme du Royal Opera House de Londres et Brünnhilde dans le nouveau Ring des Nibelungen également au Royal Opera. Ils seront entourés de la jeune mezzo Kristina Stanek (Brangäne) remarquée la saison dernière dans Carmen au Staatsoper Stuttgart et du basse Tareq Nazmi dans le rôle du Roi Marke, magistral Gurnemanz dans le Parsifal du même Thalheimer au GTG.
La genèse de Tristan semble indéniablement liée à la vie sentimentale de son auteur. Wagner en amorce la composition à Zurich en 1857, alors qu'il séjourne dans la propriété de son mécène, le riche banquier Otto Wesendonck et qu'il y succombe au charme de la belle Mathilde, qui n'est autre que l'épouse de son hôte.
Huit ans plus tard, il confie la création de Tristan au chef Hans von Bülow, dont la femme Cosima vient de donner naissance à une petite Isolde, fille de Richard. Wagner sublime ses amours interdites à travers la légende celtique de Tristan et Yseult, que la littérature médiévale a élevée au rang de mythe.
Tristan und Isolde. Opéra de Richard Wagner
Livret par le compositeur
Créé le 10 juin 1865 au théâtre royal de la Cour de Bavière à Munich
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2004-2005
Nouvelle production
Coproduction avec le Deutsche Oper Berlin
15 septembre 2024 – 17h
18, 24 et 27 septembre 2024 – 18h
22 septembre 2024 – 15h
Chanté en allemand avec surtitres en français et anglais
Durée : approximative 5h15 avec deux entractes inclus
Direction musicale : Marc Albrecht
Mise en scène : Michael Thalheimer
Scénographie : Henrik Ahr
Costumes : Michaela Barth
Lumières : Stefan Bolliger
Dramaturgie : Luc Joosten
Direction des chœurs : Mark Biggins
Distribution :
Tristan : Gwyn Hughes Jones (15.09, 22.09, 27.09) Burkhard Fritz (18.09, 24.09)
Isolde : Elisabet Strid
Le Roi Marke : Tareq Nazmi
Brangäne : Kristina Stanek
Kurwenal : Audun Iversen
Melot : Julien Henric
Un matelot, un berger : Emanuel Tomljenović
Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
Créé le 10 juin 1865 au théâtre royal de la Cour de Bavière à Munich
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève en 2004-2005
Nouvelle production
Coproduction avec le Deutsche Oper Berlin
15 septembre 2024 – 17h
18, 24 et 27 septembre 2024 – 18h
22 septembre 2024 – 15h
Chanté en allemand avec surtitres en français et anglais
Durée : approximative 5h15 avec deux entractes inclus
Direction musicale : Marc Albrecht
Mise en scène : Michael Thalheimer
Scénographie : Henrik Ahr
Costumes : Michaela Barth
Lumières : Stefan Bolliger
Dramaturgie : Luc Joosten
Direction des chœurs : Mark Biggins
Distribution :
Tristan : Gwyn Hughes Jones (15.09, 22.09, 27.09) Burkhard Fritz (18.09, 24.09)
Isolde : Elisabet Strid
Le Roi Marke : Tareq Nazmi
Brangäne : Kristina Stanek
Kurwenal : Audun Iversen
Melot : Julien Henric
Un matelot, un berger : Emanuel Tomljenović
Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
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