Grand Théâtre de Provence, trois rendez-vous avec la fine fleur de la musique classique du 30/1 au 2/12/17

Daniil Trifonov, Ensemble Artaserse, Insula orchestra, Laurence Equilbey, Philippe Jaroussky


Daniil Trifonov, le 1er décembre © Dario Acosta

Jeudi 30 novembre 2017 au Grand Théâtre : Insula orchestra / Laurence Equilbey

Invitée dès la première saison du Grand Théâtre, à la tête d’Insula orchestra ou du chœur accentus, Laurence Equilbey s'est imposée dans l'exigent monde des philharmonies européennes, grâce à sa rigueur, sa pédagogie et son énergie.
Après les musiques des batailles du XVIIIe siècle, elle choisit un programme consacré aux dernières symphonies. Celle de Mozart, la Symphonie n°41 (1788) sous-titrée « Jupiter », chef d'œuvre pré-romantique d'un maestro à l'acmé de son génie, associe l'énergie rythmique à la généreuse noblesse de ses mélodies. Avec la Symphonie n°9 (1826), « La Grande », Schubert signe un sommet de diversité, de contraste et d'amplitude sonore. Créée onze ans après la mort du compositeur, elle forcera l'admiration de Mendelssohn et Schumann, et marquera durablement le romantisme symphonique allemand.

Insula orchestra
Direction Laurence Equilbey
Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie n°41, KV. 551 « Jupiter »
Franz Schubert Symphonie n°9 « La Grande »

Vendredi 1er décembre 2017 au Grand Théâtre : Daniil Trifonov, piano

Enfant prodige, Daniil Trifonov commence le piano à 5 ans, repéré pour son oreille et son doigté exceptionnels. Depuis son éclosion internationale à l'âge de 19 ans, chacun de ses concerts revêt une dimension inédite tant le jeune musicien sait marier à merveille l'âme russe à l'élégance d'un pianisme efficace et précis, dépourvu de tout maniérisme. Trifonov choisit de dédier son programme à Chopin et deux de ses héritiers. Il débute par un ensemble de Mazurkas, courtes danses à trois temps imprégnées de la tradition polonaise et par la Sonate n°2, célèbre pour sa « Marche funèbre ». Puis deux séries de variations sur un thème de Chopin, composées par Serge Rachmaninov et par l'Espagnol Frederico Mompou, revisitent avec le regard du début du XXe siècle l'œuvre du maître polonais.

Piano Daniil Trifonov
Federico Mompou Variations sur un thème de Chopin
Robert Schumann Chopin (extrait de Carnaval op. 9)
Edvard Grieg Etude (Hommage à Chopin) op. 73 n° 5
Samuel Barber Nocturne (Hommage à John Field) op. 33
Piotr Ilitch Tchaïkovski Un poco di Chopin (extrait de 18 Pièces pour piano) op. 72
Sergueï Rachmaninov Variations sur un thème de Chopin op. 22
Frédéric Chopin Sonate n° 2 op. 35

Samedi 2 décembre 2017 au Grand Théâtre : Ensemble Artaserse / Philippe Jaroussky


Figure majeure de la musique baroque, Philippe Jaroussky consacre un récital entier aux plus beaux airs d'opéras de Haendel, un compositeur aux croisements de l’art lyrique italien, du contrepoint allemand et de l'altière solennité française. Lauréat de trois Victoires de la musique, le contre-ténor le plus connu des Français s'est illustré aux côtés des ensembles de renom (les Musiciens du Louvre, Les Arts Florissants, Le Concert d'Astrée, etc.), signant sa participation dans 34 albums en 15 ans de carrière ! Admiré très tôt pour la justesse et la ductilité de sa voix, aux aigus scintillants, il s'est fait une spécialité des airs de castrat, dont il interprète avec une aisance déconcertante les vocalises baroques au débit presque inhumain.
Depuis quatre ans, Philippe Jaroussky s'oriente vers un répertoire plus varié, dépassant les lacis du bel canto pour aborder une riche palette d'émotions, offrant à son timbre vocal une épaisseur dramatique bienvenue. Avec l'ensemble Artaserse - du nom d'un livret d'opéra célèbre au XVIIe siècle -, il se produit depuis 2002 à travers l'Europe, assumant dès sa création la direction de cette formation, attachée à la restitution des techniques de jeu sur instruments anciens.

Ensemble Artaserse
Direction et contre-ténor Philippe Jaroussky
Airs d’opéras de Georg Friedrich Haendel


Pratique

Rens / Resa : 08 2013 2013

Pierre Aimar
Mis en ligne le Mardi 21 Novembre 2017 à 12:12 | Lu 178 fois
Pierre Aimar
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