En 1084, Bruno de Cologne entre au "désert de Chartreuse" accompagné de six compagnons pour y mener une vie de solitude et de prière, origine de l’ordre des chartreux. Près de mille ans plus tard, l'ordre est toujours là suivant la même règle immuable, au cœur de ce massif qui lui a donné son nom.
La collection de 79 peintures monumentales représentant des monastères de l’ordre en Europe du XVIIe au XIXe siècle, appelées également "cartes de Chartreuse", est exceptionnelle. Classé au titre des Monuments historiques, cet ensemble, propriété du monastère de la Grande Chartreuse, a fait l'objet d'un travail de restauration qui aura duré vingt ans et suscité une mobilisation exemplaire. En premier lieu, de l’État (participation financière à hauteur de 753 000 euros) et du Département de l’Isère (380 000 euros) mais aussi de très nombreux mécènes privés (650 000 euros), par le biais de l’Association pour la restauration des cartes de Chartreuse.
En 2002, le musée de l'Ancien Evêché s'associait au lancement de cette vaste opération, révélant le caractère remarquable de la collection lors de l'exposition Chartreuses d'Europe. Aujourd’hui, avec l’exposition Chartreuses. Dans le silence et la solitude, le public découvrira l’éclat et la beauté de 31 nouvelles cartes restaurées. Il mesurera également leur apport essentiel à la connaissance de l’histoire de l’ordre, à travers les représentations des monastères et les nombreux détails illustrant la vie des hommes et des femmes qui ont fait vœu de silence et de solitude absolue.
Une exposition en partenariat avec le Musée de la Grande Chartreuse et l’Association pour la Restauration des Cartes de Chartreuse (ARCC)
La collection de 79 peintures monumentales représentant des monastères de l’ordre en Europe du XVIIe au XIXe siècle, appelées également "cartes de Chartreuse", est exceptionnelle. Classé au titre des Monuments historiques, cet ensemble, propriété du monastère de la Grande Chartreuse, a fait l'objet d'un travail de restauration qui aura duré vingt ans et suscité une mobilisation exemplaire. En premier lieu, de l’État (participation financière à hauteur de 753 000 euros) et du Département de l’Isère (380 000 euros) mais aussi de très nombreux mécènes privés (650 000 euros), par le biais de l’Association pour la restauration des cartes de Chartreuse.
En 2002, le musée de l'Ancien Evêché s'associait au lancement de cette vaste opération, révélant le caractère remarquable de la collection lors de l'exposition Chartreuses d'Europe. Aujourd’hui, avec l’exposition Chartreuses. Dans le silence et la solitude, le public découvrira l’éclat et la beauté de 31 nouvelles cartes restaurées. Il mesurera également leur apport essentiel à la connaissance de l’histoire de l’ordre, à travers les représentations des monastères et les nombreux détails illustrant la vie des hommes et des femmes qui ont fait vœu de silence et de solitude absolue.
Une exposition en partenariat avec le Musée de la Grande Chartreuse et l’Association pour la Restauration des Cartes de Chartreuse (ARCC)