Grimaud, Var, festival LES GRIMALDINES, musiques du monde.

La commune de Grimaud créé tous les Mardis depuis 2003 un événement culturel fort et identifiant.
La mise en place d’un festival annuel, à date fixe sur une thématique spécifique, les musiques du monde, a aussi pour but de redonner au village de Grimaud son image de cité historique, riche de son patrimoine à un jet de pierre des strass et paillettes du Golfe de Saint-Tropez
En 2003, la première édition des « Grimaldines » vit le jour. Aujourd’hui, le festival a trouvé sa place parmi les grands moments culturels de l’Été.
La qualité de l’espace scénique du château qui domine le Golfe de Saint-Tropez, méritait une programmation à sa mesure.


MARDI 15 JUILLET Cap sur les iles Danyel WARO (Réunion)

Danyel WARO
Danyel Waro habite dans les hauts de Sain-Paul avec vue plongeante sur l’océan indien. Il fabrique les instruments du Maloya (style musical aux origines africaines, malgaches et indiennes) : le kayanm, un instrument plat fabriqué à partir de tiges de fleurs de canne et rempli de graines de safran sauvage, le bob fait d’une corde tendue sur un arc et d’une calebasse comme caisse de résonance et le roulér, gros tambour monté à partir d’une barrique sur laquelle on tend une peau de bœuf. Danyel Waro est l'un des principaux acteurs de la renaissance du Maloya.

Mardi 22 JUILLET « Brasil !!! » Silverio PESSOA (Brésil)

Né au c?ur du Pernambouc, là où le forró (musique traditionnelle de la région Nordeste du Brésil, mélange du tambour indien des précolombiens et de l'accordéon des colons européens) rythme la vie des habitants. Silvério Pessoa a passé son enfance et son adolescence parmi les coupeurs de canne partageant leur joie comme leurs peines au son des trios d‚accordéons, de zabumba et de triangle. Le forró de Silverio intègre les influences urbaines telles que le rock, le hip hop ou d‚autres éléments venant de la scène pop

Mardi 29 JUILLET « Douce France » Michel JONASZ

« Dans mes souvenirs, tout commence dans les années 50 au quatrième étage d'un immeuble à Drancy au-dessus d'un café tabac. Un seul objet de luxe une belle et vielle radio et son cadre en bois vernis, des chansons françaises et les disques de musique tzigane hongroise. Et puis un jour Piaf sur scène. Et plus tard viendront Brel, Brassens, Ferré et les années 60, les premiers groupes de quartier. Et Ray Charles et le blues, le golf d'Henri Leproux et le rock-and-roll.
Alors voilà, je commence"
Premier volet d'une trilogie qui veut rendre hommage à la chanson française.

Mardi 5 AOUT « Back to USA » Music Maker Blues Review (USA)

Au début des années 1990, les Duffy (Tim et sa femme Denise) ont créé la « nonprofit Music Maker Relief Fondation » pour soutenir les vieux bluesmen du sud des Etats-Unis. Le principe du spectacle est le suivant : les 6 "solistes" sont sur scène, assis autour de guéridons, et viennent alternativement sur le devant de la scène accompagnés par les 2 musiciens (basse et batterie). C'est un hommage dynamique et très diversifié, aux différents univers du blues présents sur scène comme une sorte de "Buena Vista Social Club" du blues.

Mardi 12 AOUT « La voix dans tous ses états » Sirba Octet et Isabelle Georges : « Du shtetl à New York »

Dés la fin du XIX° siècle, les persécutions contre les juifs d‚Europe centrale les ont poussés à quitter leurs villages (les shtetl en yiddish), et à traverser l‚Atlantique. Les musiciens du Sirba octet ont imaginé un programme avec la chanteuse Isabelle Georges afin de mettre en évidence la filiation des airs
traditionnels juifs avec les thèmes des comédies américaines. De « Bessarabye » à « Over the rainbow » de « Rozhinkes mit Mandle" à "My funny Valentine", autant de passerelles entre musique traditionnelle et comédie musicale.

Mardi 19 AOUT« L‚âme slave » Bielka et Nicolas Kedrov (Russie)

De cette voix profonde qu‚ont les femmes des Balkans à l‚Oural, Bielka entonne tour à tour un chant russe, une mélopée caucasienne, une berceuse tzigane. A capella ou accompagnée d‚une guitare discrète, son chant passe du murmure au cri, du pleur à la joie d‚être. Nicolas Kedrov qui accompagne Bielka avec quatre
autres musiciens, donne ses lettres de noblesse à l‚instrument « symbole » de la musique populaire russe, la balalaïka.

mail@les-grimaldines.com
Mis en ligne le Lundi 30 Juin 2008 à 00:00 | Lu 1386 fois
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