l’ensemble formant un quintet offrant des œuvres autres, les Quintets de Schumann et Brahms par exemple. Les musiciens ont plaisir à jouer ensemble et c’est immédiatement perceptible dans ces deux œuvres.
D’abord chantant et aimable, le quintet opus 44 de Schumann est vite assombri par une petite marche funèbre au rythme précis, plus grave que réellement funèbre, mais apportant lenteur et profondeur. Le troisième mouvement, scherzo molto vivace en gammes montantes et descendantes, se fait allègre et en contraste avec le précédent.
Le piano se révèle important chez Schumann - n’oublions pas qu’il écrit pour Clara sa muse et femme, tellement chérie et pianiste elle aussi- et la complicité entre Yves Henry au piano et les archets raffinés et précis du quatuor Debussy, ne fait aucun doute rendant cette musique tour à tour tendre et vive, passionnante à écouter.
Dans le quintet de Brahms, composé 22 ans plus tard et parfois apparenté au précédent, on découvre des thèmes chantants, façon lieder, parfois comme un appel à la chasse et des appels à l’amour et à la tendresse ; mais aussi de courts élans, des phases de fièvre. Chez Brahms le deuxième mouvement s’apparente plus à une berceuse, très chantant, car ne l’oublions pas le compositeur à également composé une berceuse fort connue qui sert de thème à bien des « baby sleep musics » très en vogue outre Atlantique.
Tout au long de ce concert se révèlent la subtilité et la délicatesse de cette musique du XIXe siècle, encore romantique : on y entend la douceur des lieder, du chant choral, mais aussi des rythmes de danse manière Offenbach ; le musicien est en effet contemporain et son french cancan arrivera bientôt de Londres vers 1868.
Les cinq interprètes de ce festival Les Nuits Caraïbes ont porté bien haut ces musiques du XIXe siècle, pas si éloigné mais si différent du nôtre et tellement riche en moyens d’expression.
Jacqueline Aimar
D’abord chantant et aimable, le quintet opus 44 de Schumann est vite assombri par une petite marche funèbre au rythme précis, plus grave que réellement funèbre, mais apportant lenteur et profondeur. Le troisième mouvement, scherzo molto vivace en gammes montantes et descendantes, se fait allègre et en contraste avec le précédent.
Le piano se révèle important chez Schumann - n’oublions pas qu’il écrit pour Clara sa muse et femme, tellement chérie et pianiste elle aussi- et la complicité entre Yves Henry au piano et les archets raffinés et précis du quatuor Debussy, ne fait aucun doute rendant cette musique tour à tour tendre et vive, passionnante à écouter.
Dans le quintet de Brahms, composé 22 ans plus tard et parfois apparenté au précédent, on découvre des thèmes chantants, façon lieder, parfois comme un appel à la chasse et des appels à l’amour et à la tendresse ; mais aussi de courts élans, des phases de fièvre. Chez Brahms le deuxième mouvement s’apparente plus à une berceuse, très chantant, car ne l’oublions pas le compositeur à également composé une berceuse fort connue qui sert de thème à bien des « baby sleep musics » très en vogue outre Atlantique.
Tout au long de ce concert se révèlent la subtilité et la délicatesse de cette musique du XIXe siècle, encore romantique : on y entend la douceur des lieder, du chant choral, mais aussi des rythmes de danse manière Offenbach ; le musicien est en effet contemporain et son french cancan arrivera bientôt de Londres vers 1868.
Les cinq interprètes de ce festival Les Nuits Caraïbes ont porté bien haut ces musiques du XIXe siècle, pas si éloigné mais si différent du nôtre et tellement riche en moyens d’expression.
Jacqueline Aimar
Marc Vieillefon, violon, Yves Henry, piano © Pierre Aimar