Huile sur toile 162,5 x 139,5 cm Courtoisie The Hilma af Klint Foundation, Stockholm, HaK 43 ©The Hilma af Klint Foundation, Bilbao 2024
Bien que l’artiste expose de son vivant, elle ne montre généralement que ses peintures figuratives, très peu ses peintures abstraites, qu’elle ne présente jamais dans le contexte du monde de l’art conventionnel, mais qu’elle cherche à partager avec des communautés spirituellement proches, sans toutefois parvenir à rencontrer un public enthousiaste. Consciente que le monde n’est pas encore prêt pour accepter ses œuvres, Af Klint les conserve et les classifie pour qu’elles parviennent de façon articulée à la société future. Il faudra presque un siècle pour que son art reçoive la reconnaissance qu’il mérite.
En 1906, Hilma af Klint se lance dans son projet le plus important et le plus innovant, auquel elle consacre presque dix ans. Ses Peintures pour le temple comprennent 193 œuvres, des peintures et des dessins dans lesquels l’artiste se défait de son apprentissage formel pour se concentrer sur un nouvel art, non objectif, qui s’appuie sur sa relation avec le spiritisme et d’autres systèmes de pensée comme le rosicrucianisme, la théosophie ou l’anthroposophie de Rudolf Steiner.
Conçues pour être installées dans un temple hélicoïdal qui ne sera jamais bâti, les Peintures pour le temple explorent ce qui n’est pas visible à l’œil nu, ce qui intéresse aussi bien les mouvements scientifiques que spirituels de l’époque, de même que Hilma af Klint et d’autres artistes modernes.
Née dans une famille anoblie pour mérite militaire, Af Klint a le privilège d’accéder à l’éducation et à la connaissance. Avant d’être un commandant de la marine, son père est instructeur d’astronomie, de navigation et de mathématiques et appartient à une lignée de cartographes. Les peintures et dessins spirituels de l’artiste reposent sur ses connaissances du langage de la cartographie et d’autres sciences.
Outre ses apprentissages au sein de sa famille, elle suit une formation artistique traditionnelle à l’Académie royale suédoise des beaux-arts, qui est l’une des premières institutions à permettre aux femmes de dessiner à partir de modèles vivants.
Les dessins spirituels des Cinq
À l’instar de nombreux contemporains, Hilma af Klint ne voit pas de contradiction entre le monde spirituel et le monde scientifique, bien au contraire : tous deux permettent d’atteindre une vérité supérieure. Cet intérêt de l’artiste l’incite à participer à des sessions de spiritisme, habituelles à l’époque, bien que décriées par les religions traditionnelles.
En 1896, Hilma af Klint et Anna Cassel, Cornelia Cederberg, Sigrid Hedman et Mathilda Nilsson fondent le groupe Les Cinq (De Fem). Ces femmes se réunissent régulièrement pour réaliser des sessions de spiritisme, contacter l’au-delà et canaliser leurs expériences à travers l’écriture et les dessins automatiques, comme ceux présentés dans l’exposition.
En 1906, Hilma af Klint se lance dans son projet le plus important et le plus innovant, auquel elle consacre presque dix ans. Ses Peintures pour le temple comprennent 193 œuvres, des peintures et des dessins dans lesquels l’artiste se défait de son apprentissage formel pour se concentrer sur un nouvel art, non objectif, qui s’appuie sur sa relation avec le spiritisme et d’autres systèmes de pensée comme le rosicrucianisme, la théosophie ou l’anthroposophie de Rudolf Steiner.
Conçues pour être installées dans un temple hélicoïdal qui ne sera jamais bâti, les Peintures pour le temple explorent ce qui n’est pas visible à l’œil nu, ce qui intéresse aussi bien les mouvements scientifiques que spirituels de l’époque, de même que Hilma af Klint et d’autres artistes modernes.
Née dans une famille anoblie pour mérite militaire, Af Klint a le privilège d’accéder à l’éducation et à la connaissance. Avant d’être un commandant de la marine, son père est instructeur d’astronomie, de navigation et de mathématiques et appartient à une lignée de cartographes. Les peintures et dessins spirituels de l’artiste reposent sur ses connaissances du langage de la cartographie et d’autres sciences.
Outre ses apprentissages au sein de sa famille, elle suit une formation artistique traditionnelle à l’Académie royale suédoise des beaux-arts, qui est l’une des premières institutions à permettre aux femmes de dessiner à partir de modèles vivants.
Les dessins spirituels des Cinq
À l’instar de nombreux contemporains, Hilma af Klint ne voit pas de contradiction entre le monde spirituel et le monde scientifique, bien au contraire : tous deux permettent d’atteindre une vérité supérieure. Cet intérêt de l’artiste l’incite à participer à des sessions de spiritisme, habituelles à l’époque, bien que décriées par les religions traditionnelles.
En 1896, Hilma af Klint et Anna Cassel, Cornelia Cederberg, Sigrid Hedman et Mathilda Nilsson fondent le groupe Les Cinq (De Fem). Ces femmes se réunissent régulièrement pour réaliser des sessions de spiritisme, contacter l’au-delà et canaliser leurs expériences à travers l’écriture et les dessins automatiques, comme ceux présentés dans l’exposition.
L’Arbre de la connaissance, 1913. Aquarelle, gouache, graphite et encre sur papier. 45,7 x 29,5 cm. Courtoisie The Hilma af Klint Foundation, Stockholm, HaK 133 © The Hilma af Klint Foundation, Bilbao 2024
• Commissaires : Tracey R. Bashkoff, directrice senior des collections et conservatrice senior, Solomon R. Guggenheim Museum, et Lucía Agirre, conservatrice, Musée Guggenheim Bilbao
• Parrainage : Iberdrola
• Avec la collaboration de la Fondation Hilma af Klint
• Parrainage : Iberdrola
• Avec la collaboration de la Fondation Hilma af Klint