Hélène Schmitt reçoit le Prix de musique 2010 par la Fondation Simone et Cino del Duca

Hélène Schmitt vient d'être récompensée du Prix de musique 2010 par la Fondation Simone et Cino del Duca, sur proposition de l'Académie des Beaux-Arts. Ce prix est décerné chaque année à quatre interprètes. Les Prix del Duca de musique sont remis sous la Coupole lors la séance solennelle de rentrée de l’Académie des Beaux-Arts.


Hélène Schmitt vient d'achever une série de trois concerts solos aux États-Unis. Son répertoire qu'elle a porté sur les scènes de Berkeley, San Diego et New-York a mis à l'honneur les sonates et partitas pour violon seul de Bach.

Hélène Schmitt, violoniste baroque internationale auréolée de trois prix internationaux (Bruges, Amsterdam et Melk), est l'une des rares interprètes à se produire en soliste en défendant des répertoires originaux et peu joués. Elle se produit également avec son propre ensemble, l'Ensemble Luceram.

Sa passion pour la danse l’amène à concevoir, auprès du danseur et chorégraphe Raphaël Cottin, un spectacle original, violon et danse contemporaine, sur l’œuvre de Bach pour violon seul, intitulé « Sei solo ». Ce spectacle se donne régulièrement en France et à l’étranger comme à Riga le 3 avril dernier ou tout récemment le 15 mai lors de la Nuit des Musées à Lille.

Elle a déjà enregistré huit disques en soliste, dont les sept derniers pour le label français Alpha qui la soutient depuis dix ans. Cette discographie (récompensée par Diapason, Le Monde de la Musique, TheStrad…) fait montre d’un vaste éventail d’œuvres pour violon seul ou accompagné des XVIIe et XVIIIe siècles.

Ses prochaines dates de concerts la mèneront au festival de Namur le 13 juillet 2010, au Festival Musique et Nature en Bauges les 24 juillet et 11 août 2010, ou encore le Festival Bach en Combrailles le 12 août 2010 avant une tournée sur tout le continent sud-américain (Montevideo, Buenos Aires, Punta del este, Cordoba, Lima…) du 18 au 31 octobre 2010.

pierre aimar
Mis en ligne le Mardi 18 Mai 2010 à 12:45 | Lu 929 fois
pierre aimar
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