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Trois questions à Pierre-Alain Four
Pourquoi multiplier les supports à un même projet ?
Dans l’économie actuelle du spectacle, le spectacle vivant est à la fois un luxe et un aboutissement, comme il est aussi un moment éphémère et fragile. Depuis quelques temps déjà, j’ai envie de prolonger le plaisir d’un spectacle en le multipliant sur des supports différents. Ce peut être un simple montage photographique, un extrait sonore… Mais pour Hendrix-XVIIe-Ciel, je souhaitais arriver à une formule plus élaborée. C’est pourquoi, nous avons d’abord fait en amont deux petits clips, très modestes dans leur forme, qui n’apparaissaient pas en tant que tel dans le spectacle. Et après la création théâtrale, j’ai essayé avec Joran Juvin, qui avait réalisé les vidéos, d’imaginer un nouvel objet, qui soit autre chose qu’une simple captation et tienne compte du médium cinématographique. Il me semble alors que me confrontant à des médium différents, je fais évoluer l’objet artistique qui acquiert des dimensions spécifiques et surtout, j’évite la redondance et l’affadisse-ment que provoque inévitablement le théâtre filmé.
Pour autant, s’agit-il véritablement d’un film ?
Ce serait sans doute prétentieux de l’affirmer, car la réponse appartient aux spectateurs. Mais l’idée est bien de proposer une forme nouvelle, qui prolonge l’ambiguïté initiale du spectacle : à quoi a-t-on affaire quand on regarde Hendrix-XVIIe-Ciel ? S’agit-il d’une reconstitution, d’un hommage, d’une variation sur la légende ? Les acteurs incarnent-ils ou racontent-ils Hendrix ? Je crois que dans la version scénique, nous avions trouvé une posture originale, qui interpellait le spectateur, tout en lui soumettant une forme sensible, poignante. J’espère que le film prolonge cette veine, d’un spectacle où l’on se sente à la fois dedans et dehors, où parfois l’on ne sache plus tout à fait où l’on est, dans une fiction, dans un documentaire, dans un biopic, …
Où pourra-t-on le voir ?
Pour Hendrix-XVIIe-Ciel (le film) j’avais aussi envie de prolonger l’option participative qui avait permis à certains spectateurs de nous envoyer des propositions, de contribuer au spectacle. C’est pourquoi, il sera possible de voir le film in extenso, tel qu’il a été monté initialement sur des plateformes de partage type YouTube, mais aussi de « jouer » les principales scène du film à sa convenance. Pour que chacun, s’il le souhaite, puisse recomposer un chemin dans cette histoire, faire un autre montage du déroulé. L’ensemble du projet sera accessible sur le site de l’Ensemble Boréades fin novembre.
J’ajoute que Hendrix-XVIIe-Ciel (le film) résulte aussi du nouveau mode de fonctionnement de l’Ensemble Boréades, qui devient de plus en plus un collectif d’artistes qui tous construisent, élaborent, interprètent un projet, ici Hendrix, autour d’une ambition pleine de promesses : renouveler l’approche du répertoire baroque et en faire un langage artistique contemporain…
Dans l’économie actuelle du spectacle, le spectacle vivant est à la fois un luxe et un aboutissement, comme il est aussi un moment éphémère et fragile. Depuis quelques temps déjà, j’ai envie de prolonger le plaisir d’un spectacle en le multipliant sur des supports différents. Ce peut être un simple montage photographique, un extrait sonore… Mais pour Hendrix-XVIIe-Ciel, je souhaitais arriver à une formule plus élaborée. C’est pourquoi, nous avons d’abord fait en amont deux petits clips, très modestes dans leur forme, qui n’apparaissaient pas en tant que tel dans le spectacle. Et après la création théâtrale, j’ai essayé avec Joran Juvin, qui avait réalisé les vidéos, d’imaginer un nouvel objet, qui soit autre chose qu’une simple captation et tienne compte du médium cinématographique. Il me semble alors que me confrontant à des médium différents, je fais évoluer l’objet artistique qui acquiert des dimensions spécifiques et surtout, j’évite la redondance et l’affadisse-ment que provoque inévitablement le théâtre filmé.
Pour autant, s’agit-il véritablement d’un film ?
Ce serait sans doute prétentieux de l’affirmer, car la réponse appartient aux spectateurs. Mais l’idée est bien de proposer une forme nouvelle, qui prolonge l’ambiguïté initiale du spectacle : à quoi a-t-on affaire quand on regarde Hendrix-XVIIe-Ciel ? S’agit-il d’une reconstitution, d’un hommage, d’une variation sur la légende ? Les acteurs incarnent-ils ou racontent-ils Hendrix ? Je crois que dans la version scénique, nous avions trouvé une posture originale, qui interpellait le spectateur, tout en lui soumettant une forme sensible, poignante. J’espère que le film prolonge cette veine, d’un spectacle où l’on se sente à la fois dedans et dehors, où parfois l’on ne sache plus tout à fait où l’on est, dans une fiction, dans un documentaire, dans un biopic, …
Où pourra-t-on le voir ?
Pour Hendrix-XVIIe-Ciel (le film) j’avais aussi envie de prolonger l’option participative qui avait permis à certains spectateurs de nous envoyer des propositions, de contribuer au spectacle. C’est pourquoi, il sera possible de voir le film in extenso, tel qu’il a été monté initialement sur des plateformes de partage type YouTube, mais aussi de « jouer » les principales scène du film à sa convenance. Pour que chacun, s’il le souhaite, puisse recomposer un chemin dans cette histoire, faire un autre montage du déroulé. L’ensemble du projet sera accessible sur le site de l’Ensemble Boréades fin novembre.
J’ajoute que Hendrix-XVIIe-Ciel (le film) résulte aussi du nouveau mode de fonctionnement de l’Ensemble Boréades, qui devient de plus en plus un collectif d’artistes qui tous construisent, élaborent, interprètent un projet, ici Hendrix, autour d’une ambition pleine de promesses : renouveler l’approche du répertoire baroque et en faire un langage artistique contemporain…
Générique
Réalisation et post-production Joran Juvin
Mise en scène et conception Pierre-Alain Four
D’après Hymne, un roman de Lydie Salvayre (ed Seuil et Points)
Majdouline Zerari Mezzo-soprano
Claudine Charnay Comédienne
Étienne Galletier Théorbe et guitare
Nolwenn Le Guern Viole de gambe
Henri-Charles Caget Percussions
Chef Opérateur Jacques Vanel
Cadreur Mathurin Prunayre
Chef électricien Xavier Davoust
Assistant réalisateur Julien Meuterlos
Chef opérateur son et post-production son Romain Bernardini
Scripte et photographe plateau Camille Lada
Graphisme Céline Ollivier-Peyrin
Administration générale Muriel Spay-Deslandes
Mise en scène et conception Pierre-Alain Four
D’après Hymne, un roman de Lydie Salvayre (ed Seuil et Points)
Majdouline Zerari Mezzo-soprano
Claudine Charnay Comédienne
Étienne Galletier Théorbe et guitare
Nolwenn Le Guern Viole de gambe
Henri-Charles Caget Percussions
Chef Opérateur Jacques Vanel
Cadreur Mathurin Prunayre
Chef électricien Xavier Davoust
Assistant réalisateur Julien Meuterlos
Chef opérateur son et post-production son Romain Bernardini
Scripte et photographe plateau Camille Lada
Graphisme Céline Ollivier-Peyrin
Administration générale Muriel Spay-Deslandes
Pratique
Déroulement de la soirée
4 décembre / Théâtre de l’élysée
14, rue Basse-Combalot - 69007 Lyon
Sur réservation uniquement - 04-72-07-96-43
Accueil à partir de 18h.
19h, projection
20h, présentation de Farinelli-XXIe-Sexe
21h, seconde projection
4 décembre / Théâtre de l’élysée
14, rue Basse-Combalot - 69007 Lyon
Sur réservation uniquement - 04-72-07-96-43
Accueil à partir de 18h.
19h, projection
20h, présentation de Farinelli-XXIe-Sexe
21h, seconde projection