Choeurs et orchestre parfaits sous la direction efficace de Philippe Hui n'auront pas suffi à dissiper notre assez profond ennui
Cette foule est vêtue dans un camaïeux de noir et gris sur un environnement très sombre, seule la robe d'Electre, plus noire que noire (comme aurait dit Coluche) tranche un peu.
Nous connaissions ce spectacle, alors pourquoi être venus ? Le programme de l'abonnement proposait une distribution de rêve avec Villazon, Netrebko et Kasarova. et entre maladie du ténor et disparition au programme de la soprano russo-autrichienne seule Vesselina Kasarova persiste. Grande voix très habituée au chant baroque, Charles Workman me surprend agréablement avec un timbre, certes, ingrat mais une voix égale du grave à l'aigu, tout de même un peu court. Je préfère dans ce rôle un ténor un peu plus héroïque ou Villazon aurait été bien, si la maladie lui avait permis d'être là. Le ténor chante en outre dans un très bon italien (ce qui n'était pas le cas pour le français dans Berlioz) alors que les autres protagonistes sont moins compréhensibles : mais il y a le sur titrage me direz-vous ?
Tamar Iveri prête à Electre une très jolie voix avec une belle ligne de chant sans aucun son crié, mais là encore une voix plus dramatique m'aurait mieux convenu. Voix au timbre un peu ingrat pour Ilia, les autres protagonistes, bien distribués.
Choeurs et orchestre parfaits sous la direction efficace de Philippe Hui n'auront pas suffi à dissiper notre assez profond ennui.
Michel Finck
mcfinck@yahoo.fr
Nous connaissions ce spectacle, alors pourquoi être venus ? Le programme de l'abonnement proposait une distribution de rêve avec Villazon, Netrebko et Kasarova. et entre maladie du ténor et disparition au programme de la soprano russo-autrichienne seule Vesselina Kasarova persiste. Grande voix très habituée au chant baroque, Charles Workman me surprend agréablement avec un timbre, certes, ingrat mais une voix égale du grave à l'aigu, tout de même un peu court. Je préfère dans ce rôle un ténor un peu plus héroïque ou Villazon aurait été bien, si la maladie lui avait permis d'être là. Le ténor chante en outre dans un très bon italien (ce qui n'était pas le cas pour le français dans Berlioz) alors que les autres protagonistes sont moins compréhensibles : mais il y a le sur titrage me direz-vous ?
Tamar Iveri prête à Electre une très jolie voix avec une belle ligne de chant sans aucun son crié, mais là encore une voix plus dramatique m'aurait mieux convenu. Voix au timbre un peu ingrat pour Ilia, les autres protagonistes, bien distribués.
Choeurs et orchestre parfaits sous la direction efficace de Philippe Hui n'auront pas suffi à dissiper notre assez profond ennui.
Michel Finck
mcfinck@yahoo.fr