Une ancienne filature, une fabrique de munitions, un studio de cinéma
Evidemment, beaucoup de monde pour inaugurer cet ensemble architectural remis totalement en état par la municipalité de Bourg-lès-Valence du sénateur-maire Bernard Piras.
Les vastes bâtiments du XIXe siècle ont belle allure et ont résisté aux aléas des siècles. Le premier propriétaire a été victime de ... la crise économique. C'est idiot, certains pensaient qu'il n'y avait eu que deux crises économiques : celle de 1929 et celle de 2009. Morbleu, y aurait-il eu d'autres crises économiques lors des autres siècles passés ?
Circulez, il n'y a rien à voir ni à comprendre.
Deuxième période "faste" : la fabrique de munitions, d'où le nom de Cartoucherie. Normal, on fabriquait des cartouches. "On", c'était des centaines d'ouvriers et d'ouvrières qui savaient à quelle heure ils entraient mais ignoraient s'ils en sortiraient.
Puis la crise (encore une ?) est passée par là. La cartoucherie a fermé tout en générant par la bande la société Spit, toujours installée à Bourg-lès-Valence et qui exploite les vertus de la poudre des cartouches pour propulser des clous.
La Cartoucherie dormait d'un profond sommeil quand un projet insensé fut entrepris par Jacques-Rémy Girerd : occuper tous les bâtiments pour créer un immense studio. Coup de baguette magique, et hop, nous voici au 19 juin 2009 pour l'inauguration. Tout le monde est présent. "Même ceux qui étaient farouchement opposé à ce projet et ont tout fait pour le descendre", me confie, écœuré, un haut responsable. Il en est ainsi. Peut importe ce que l'on a fait ou pas, l'essentiel est d'être sur la photo.
Pierre Aimar
Evidemment, beaucoup de monde pour inaugurer cet ensemble architectural remis totalement en état par la municipalité de Bourg-lès-Valence du sénateur-maire Bernard Piras.
Les vastes bâtiments du XIXe siècle ont belle allure et ont résisté aux aléas des siècles. Le premier propriétaire a été victime de ... la crise économique. C'est idiot, certains pensaient qu'il n'y avait eu que deux crises économiques : celle de 1929 et celle de 2009. Morbleu, y aurait-il eu d'autres crises économiques lors des autres siècles passés ?
Circulez, il n'y a rien à voir ni à comprendre.
Deuxième période "faste" : la fabrique de munitions, d'où le nom de Cartoucherie. Normal, on fabriquait des cartouches. "On", c'était des centaines d'ouvriers et d'ouvrières qui savaient à quelle heure ils entraient mais ignoraient s'ils en sortiraient.
Puis la crise (encore une ?) est passée par là. La cartoucherie a fermé tout en générant par la bande la société Spit, toujours installée à Bourg-lès-Valence et qui exploite les vertus de la poudre des cartouches pour propulser des clous.
La Cartoucherie dormait d'un profond sommeil quand un projet insensé fut entrepris par Jacques-Rémy Girerd : occuper tous les bâtiments pour créer un immense studio. Coup de baguette magique, et hop, nous voici au 19 juin 2009 pour l'inauguration. Tout le monde est présent. "Même ceux qui étaient farouchement opposé à ce projet et ont tout fait pour le descendre", me confie, écœuré, un haut responsable. Il en est ainsi. Peut importe ce que l'on a fait ou pas, l'essentiel est d'être sur la photo.
Pierre Aimar