Jacques le Fataliste © Pierre Aimar
Ce dernier est le valet et tous deux, maître et valet, voyagent de compagnie, chargés d’un étrange attirail : une charrette décor, à la fois lit et bagages, théâtre de marionnettes et table, et parfois chaise dont le porteur est Jacques, bien sûr.
D’ailleurs pendant tout le temps où s’installent les spectateurs, nichés sous et derrière ce meuble, les deux personnages dorment et, de l’assemblée sur les gradins, on est tout à coup surpris de les découvrir déjà en scène.
Jacques le Fataliste est… fataliste, et pour lui tout « était écrit là-haut », comme en ce même temps chez Voltaire, « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » . Quelle résignation !
Mais le valet est aussi un bavard impénitent dont le maître provoque sans cesse les confidences qu’il utilise pour rebondir ensuite et pour se distraire. Il s’ajoute à ces deux personnages, une incroyable aubergiste, insolente et vivifiante, vrai personnage de théâtre du XVIIIe siècle : et ces personnages de parler et de s’interrompre, de s’entrecouper et de s’entremêler, auxquels s’ajoutent en miniature d’autres personnages, des marionnettes joliment vêtues.
Cela donne une pièce vive, divertissante, tournée vers la jeunesse très présente ce soir-là. Les acteurs, Roland Peyron, Bryce Quétel et Nathalie Novicki sont mis en scène par Gilbert Barba, dans des costumes de Christian et Asta Coulomb. Ils baladent joyeusement la brouette inventive de Pierre Peyron dans le monde de fantaisie de ce Fataliste.
Jacqueline Aimar
D’ailleurs pendant tout le temps où s’installent les spectateurs, nichés sous et derrière ce meuble, les deux personnages dorment et, de l’assemblée sur les gradins, on est tout à coup surpris de les découvrir déjà en scène.
Jacques le Fataliste est… fataliste, et pour lui tout « était écrit là-haut », comme en ce même temps chez Voltaire, « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » . Quelle résignation !
Mais le valet est aussi un bavard impénitent dont le maître provoque sans cesse les confidences qu’il utilise pour rebondir ensuite et pour se distraire. Il s’ajoute à ces deux personnages, une incroyable aubergiste, insolente et vivifiante, vrai personnage de théâtre du XVIIIe siècle : et ces personnages de parler et de s’interrompre, de s’entrecouper et de s’entremêler, auxquels s’ajoutent en miniature d’autres personnages, des marionnettes joliment vêtues.
Cela donne une pièce vive, divertissante, tournée vers la jeunesse très présente ce soir-là. Les acteurs, Roland Peyron, Bryce Quétel et Nathalie Novicki sont mis en scène par Gilbert Barba, dans des costumes de Christian et Asta Coulomb. Ils baladent joyeusement la brouette inventive de Pierre Peyron dans le monde de fantaisie de ce Fataliste.
Jacqueline Aimar