Jazz au Palais avec Jean-Jacques Milteau, Jean-Louis Murat, Samson Schmitt, Timbo Mehrstein, The Gypsy Jazz Band, Capitaine Mercier
Peut-être en effet est-ce de l’art musical que l’on pourrait rapprocher le monument Cheval afin de lui découvrir un semblant d’unité - il s’agirait bien sûr d’une musique moderne qui insiste et qui élude, avec des rappels fantasques et des cris soudains que rien ne répercute ni ne rappelle plus, mais dont l’unicité et l’élan supposent tout un mystérieux cheminement, mais aussi des notes partout retrouvées, avec des accords travaillés et parfois travestis mais toujours reconnaissables : idées fortes et fixes du maître d’œuvre ».
On n’ignore rien en revanche des 32 kilomètres que parcourait chaque jour le Facteur Cheval, comme beaucoup d’autres facteurs sans doute, à la différence près que lui cheminait avec en tête ce rêve, qui peu à pe, à coup de pierres et de cailloux prenait des formes qui se mirent à parler et disent encore la force du songe. « Son combat pour l’éternité. Son cri pour que Dieu ou un génie bienfaisant le tire du néant. »
Comme dans le blues, Cheval échappe à sa condition d’homme de la terre par l’art qui exprime sa volonté d’exister et lui donne la liberté.
Comme dans le jazz, le martèlement des pas du facteur, chaque jour, sur les chemins, redit et redit que le rythme peut faire naître des rêves et des idées, ceux que répètent ses pas et ceux que portent ses mains, son sac, lourdement chargés de pierres, de pierres dont chacune avait un sens et lui parlait.
Et puis des grands du jazz ont exprimé ce que Cheval leur a dit par son art : c’est ainsi qu’en juillet 2006, Harrison Kennedy, le chanteur afro-américain de blues et de soul, a de loin, fortement ressenti le pouvoir alchimique de la pierre qui a transformé le vie du Facteur. Il a composé pour lui One stone in the road, un blues arabisant dans lequel parle l’énergie de la nature, celle de la pierre avec laquelle Cheval recompose toutes les architectures du monde, donnant la parole aux peuples et aux religions divers .
C’est ainsi que le Palais Idéal propose trois soirées, sous forme de trois concerts dans ce jardin au décor extraordinaire, où des artistes différents vont rendre hommage au Palais, à l’homme et à son Idéal.
Samson Schmitt et Timbo Mehrstein accompagnés par The Gypsy Jazz Band, exprimeront la
passion Cheval par une musique inspirée et débordante, pleine du lyrisme tsigane, le 25 juin
Le 26 juin, dans une soirée latin Jazz, Capitaine Mercier et ses dix musiciens, sa victoire de la Musique 2003, parleront en Rythm’n blue, à la façon du Facteur.
Et c’est à l’harmonica que Jean-Jacques Milteau, ex-gamin de la zone, fera parler le blues et les musique noires pour célébrer à la façon du Facteur Cheval, ses variations sur le monde . Le 27 juin.
Les Musicales du Palais
Plus tard dans la saison d’été, les Musicales du Palais accueilleront la deuxième édition de la Nuit Du Facteur Cheval
Carte blanche sera donnée au pianiste Jean-Pierre Mas et à ses musiciens, en compagnie du chanteur Pierre Barouh et du chanteur et comédien Tchéky Karyo pour évoquer le voyage…Afrique, Amérique du Sud, dans l’écrin de ce jardin où s’ancre le bateau du grand voyageur immobile que fut Ferdinand Cheval.
Jacqueline Aimar
Le 25 juillet, concert exceptionnel avec Jean-Louis Murat.
Le 1er août, Kent en concert.
04 75 68 74 96
On n’ignore rien en revanche des 32 kilomètres que parcourait chaque jour le Facteur Cheval, comme beaucoup d’autres facteurs sans doute, à la différence près que lui cheminait avec en tête ce rêve, qui peu à pe, à coup de pierres et de cailloux prenait des formes qui se mirent à parler et disent encore la force du songe. « Son combat pour l’éternité. Son cri pour que Dieu ou un génie bienfaisant le tire du néant. »
Comme dans le blues, Cheval échappe à sa condition d’homme de la terre par l’art qui exprime sa volonté d’exister et lui donne la liberté.
Comme dans le jazz, le martèlement des pas du facteur, chaque jour, sur les chemins, redit et redit que le rythme peut faire naître des rêves et des idées, ceux que répètent ses pas et ceux que portent ses mains, son sac, lourdement chargés de pierres, de pierres dont chacune avait un sens et lui parlait.
Et puis des grands du jazz ont exprimé ce que Cheval leur a dit par son art : c’est ainsi qu’en juillet 2006, Harrison Kennedy, le chanteur afro-américain de blues et de soul, a de loin, fortement ressenti le pouvoir alchimique de la pierre qui a transformé le vie du Facteur. Il a composé pour lui One stone in the road, un blues arabisant dans lequel parle l’énergie de la nature, celle de la pierre avec laquelle Cheval recompose toutes les architectures du monde, donnant la parole aux peuples et aux religions divers .
C’est ainsi que le Palais Idéal propose trois soirées, sous forme de trois concerts dans ce jardin au décor extraordinaire, où des artistes différents vont rendre hommage au Palais, à l’homme et à son Idéal.
Samson Schmitt et Timbo Mehrstein accompagnés par The Gypsy Jazz Band, exprimeront la
passion Cheval par une musique inspirée et débordante, pleine du lyrisme tsigane, le 25 juin
Le 26 juin, dans une soirée latin Jazz, Capitaine Mercier et ses dix musiciens, sa victoire de la Musique 2003, parleront en Rythm’n blue, à la façon du Facteur.
Et c’est à l’harmonica que Jean-Jacques Milteau, ex-gamin de la zone, fera parler le blues et les musique noires pour célébrer à la façon du Facteur Cheval, ses variations sur le monde . Le 27 juin.
Les Musicales du Palais
Plus tard dans la saison d’été, les Musicales du Palais accueilleront la deuxième édition de la Nuit Du Facteur Cheval
Carte blanche sera donnée au pianiste Jean-Pierre Mas et à ses musiciens, en compagnie du chanteur Pierre Barouh et du chanteur et comédien Tchéky Karyo pour évoquer le voyage…Afrique, Amérique du Sud, dans l’écrin de ce jardin où s’ancre le bateau du grand voyageur immobile que fut Ferdinand Cheval.
Jacqueline Aimar
Le 25 juillet, concert exceptionnel avec Jean-Louis Murat.
Le 1er août, Kent en concert.
04 75 68 74 96