Alors que la célébration de la 30e édition des Journées européennes du patrimoine avait été l’occasion de revenir sur l’histoire de la protection patrimoniale, le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel » ouvre résolument l’horizon du patrimoine pour l’édition 2014.
Associer dans un même intitulé patrimoine culturel et patrimoine naturel, c’est évoquer les liens qui unissent définitivement le patrimoine sous toutes ses formes à l’environnement minéral, végétal, urbain, littoral ou champêtre – qui le côtoie, l’abrite ou le sublime. Les deux notions sont étroitement imbriquées.
C’est également reconnaître une définition plus large de la notion stricto sensu d’objet patrimonial en l’ouvrant à celle de site ou de paysage.
Celle donnée par l’UNESCO du paysage culturel dès la Convention de 1972 évoque ce patrimoine mixte, composé d’« œuvres conjuguées de l'être humain et de la nature », qui expriment « une longue et intime relation des peuples avec leur environnement ».
Elle illustre le dialogue évident qui se noue depuis des siècles entre les activités/créations de l’homme et son environnement naturel, entre les monuments (œuvres architecturales, sculptures, peintures, structures ou éléments archéologiques, grottes, etc.) et les sites ou zones naturelles (monuments naturels, formations géologiques et géomorphologiques, éléments fossiles, etc.).
Le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel » s’inscrit dans la continuité d’un siècle de protection dont l’une des évolutions capitales réside dans l’extension du champ patrimonial. La notion de « patrimoine » n’a aujourd’hui plus la même définition, ni le même champ d’action. La conscience de sa diversité comme de sa valeur citoyenne, économique et sociale a inévitablement modifié sa perception auprès du public mais aussi les actions pour sa protection, sa conservation ou sa mise en valeur, ainsi que sa gestion par les pouvoirs publics.
Tandis que la loi cadre sur la biodiversité était adoptée en 2013, celle sur la protection du patrimoine sera présentée cette année au Parlement afin notamment de relever le défi de l’aménagement des territoires, en proposant un dispositif législatif actualisé, simplifié et enrichi.
C’est dans ce cadre que les relations d’interaction et d’interdépendance qui existent entre patrimoine naturel et patrimoine culturel (matériel et immatériel) doivent être considérées comme un thème d’avenir.
« Patrimoine culturel, patrimoine naturel » propose de placer le patrimoine au cœur d’un spectre allant du monument historique aux espaces protégés, en prenant en compte les vastes domaines et espaces naturels abritant du patrimoine, ou encore les éléments naturels eux-mêmes faisant véritablement patrimoine.
Ce thème est une invitation à l'échange d'idées, au jeu et au croisement des regards et des métiers. Il doit permettre de mettre en lumière certains enjeux cruciaux pour l’avenir en matière culturelle, sociale et environnementale.
Cette 31e édition pourra ainsi s’articuler autour de quelques thématiques fortes, susceptibles d’embrasser l’ensemble des enjeux traversant un thème riche et stimulant :
• Former le regard, sensibiliser les esprits : le rôle de la protection et de ses acteurs
• Le paysage, mariage de tous les patrimoines
• Entre patrimoine urbain et patrimoine rural
• Jardins et domaines, lieux de dialogue
• Les objets de nature : des monuments de culture ?
• Les techniques et les savoir-faire à l’honneur
• Quand la Nature reprend ses droits...
Associer dans un même intitulé patrimoine culturel et patrimoine naturel, c’est évoquer les liens qui unissent définitivement le patrimoine sous toutes ses formes à l’environnement minéral, végétal, urbain, littoral ou champêtre – qui le côtoie, l’abrite ou le sublime. Les deux notions sont étroitement imbriquées.
C’est également reconnaître une définition plus large de la notion stricto sensu d’objet patrimonial en l’ouvrant à celle de site ou de paysage.
Celle donnée par l’UNESCO du paysage culturel dès la Convention de 1972 évoque ce patrimoine mixte, composé d’« œuvres conjuguées de l'être humain et de la nature », qui expriment « une longue et intime relation des peuples avec leur environnement ».
Elle illustre le dialogue évident qui se noue depuis des siècles entre les activités/créations de l’homme et son environnement naturel, entre les monuments (œuvres architecturales, sculptures, peintures, structures ou éléments archéologiques, grottes, etc.) et les sites ou zones naturelles (monuments naturels, formations géologiques et géomorphologiques, éléments fossiles, etc.).
Le thème « Patrimoine culturel, patrimoine naturel » s’inscrit dans la continuité d’un siècle de protection dont l’une des évolutions capitales réside dans l’extension du champ patrimonial. La notion de « patrimoine » n’a aujourd’hui plus la même définition, ni le même champ d’action. La conscience de sa diversité comme de sa valeur citoyenne, économique et sociale a inévitablement modifié sa perception auprès du public mais aussi les actions pour sa protection, sa conservation ou sa mise en valeur, ainsi que sa gestion par les pouvoirs publics.
Tandis que la loi cadre sur la biodiversité était adoptée en 2013, celle sur la protection du patrimoine sera présentée cette année au Parlement afin notamment de relever le défi de l’aménagement des territoires, en proposant un dispositif législatif actualisé, simplifié et enrichi.
C’est dans ce cadre que les relations d’interaction et d’interdépendance qui existent entre patrimoine naturel et patrimoine culturel (matériel et immatériel) doivent être considérées comme un thème d’avenir.
« Patrimoine culturel, patrimoine naturel » propose de placer le patrimoine au cœur d’un spectre allant du monument historique aux espaces protégés, en prenant en compte les vastes domaines et espaces naturels abritant du patrimoine, ou encore les éléments naturels eux-mêmes faisant véritablement patrimoine.
Ce thème est une invitation à l'échange d'idées, au jeu et au croisement des regards et des métiers. Il doit permettre de mettre en lumière certains enjeux cruciaux pour l’avenir en matière culturelle, sociale et environnementale.
Cette 31e édition pourra ainsi s’articuler autour de quelques thématiques fortes, susceptibles d’embrasser l’ensemble des enjeux traversant un thème riche et stimulant :
• Former le regard, sensibiliser les esprits : le rôle de la protection et de ses acteurs
• Le paysage, mariage de tous les patrimoines
• Entre patrimoine urbain et patrimoine rural
• Jardins et domaines, lieux de dialogue
• Les objets de nature : des monuments de culture ?
• Les techniques et les savoir-faire à l’honneur
• Quand la Nature reprend ses droits...