Jusqu’au 1er juin, exposition Philibert Charrin, une jeunesse contagieuse, Galerie L’Œil-Soleil, Cliousclat, Drôme, Jacqueline Aimar

Collages et boutons, feuilles mortes et chutes de papier divers , partitions de musique, épingles et macaronis, quel moyens ne pas employer pour élaborer de vrais portraits, souriants ou qui font sourire, des tableaux aussi ?


Ainsi de ce petit monsieur sévère, à barbichette et regard tombant prénommé bouton de rose, malgré son austérité et la triste ligne tombante de ses sourcils ? Ou encore la grassouillette Madame Energico, tête frisée et collier de perles dont les rêves romantiques et sans doute attendris s’expriment par ce fond de partitions qui l’entourent ?
Ces œuvres, celles « d’un enchanteur, un musicien, un enlumineur de petits papiers, de notes de musique, de touches de couleur, de bouts d’allumettes et de pièces d’étoffe, il les métamorphosait en poèmes d’images » J.Maly
Il a joué avec pressions et boutons et pas seulement de culottes,( quand, grand dieu mettait-on des boutons aux culottes ou alors ce ne sont pas les mêmes culottes que les nôtres ) et le résultat de ces jeux, c’est un regard ironique sur la société et ses humains divers, à la manière de Jules Renard ou des insolences de Rimbaud parfois. Quel plaisir que ce regard amusé et curieux, cette allusion d’illusions, cette ironie qui sourit ! Que la fantaisie et la tendresse sont donc plaisantes et synonymes de jeunesse dans un monde qui rit mal et se prend sans cesse au sérieux.
Mais souriez donc, que diable !
Jacqueline Aimar

Jusqu’au 1er juin, 04 75 63 10 08
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pierre aimar
Mis en ligne le Jeudi 21 Mai 2009 à 03:21 | Lu 864 fois
pierre aimar
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