La jeune reine d'un royaume imaginaire vit dans le souvenir de son époux, le roi Frédéric, victime d'un attentat le matin de leurs noces.
Depuis ce jour, solitaire, tournée vers le passé, elle s'est retirée du monde et demeure enfermée dans ses châteaux où elle attend la mort.
Celle-ci lui apparaît sous les traits de Stanislas, un jeune poète anarchiste qui fait irruption dans sa chambre pour la tuer. Blessé et poursuivi par la police du royaume, contre toute attente la reine va cacher ce jeune homme, Stanislas, sosie du roi tant aimé.
L’Aigle à deux têtes
Auteur : Jean Cocteau
Artistes : Caroline Rainette, Sébastien Poulain, Bruno Aumand, Saadia Courtillat, Paul Faroudja, Daniel Schröpfer
Metteur en scène : Caroline Rainette
Théâtre du Verbe Fou : www.leverbefou..fr/festival2014.html
Depuis ce jour, solitaire, tournée vers le passé, elle s'est retirée du monde et demeure enfermée dans ses châteaux où elle attend la mort.
Celle-ci lui apparaît sous les traits de Stanislas, un jeune poète anarchiste qui fait irruption dans sa chambre pour la tuer. Blessé et poursuivi par la police du royaume, contre toute attente la reine va cacher ce jeune homme, Stanislas, sosie du roi tant aimé.
L’Aigle à deux têtes
Auteur : Jean Cocteau
Artistes : Caroline Rainette, Sébastien Poulain, Bruno Aumand, Saadia Courtillat, Paul Faroudja, Daniel Schröpfer
Metteur en scène : Caroline Rainette
Théâtre du Verbe Fou : www.leverbefou..fr/festival2014.html
Texte exigent et emprunt de fioriture, il a d’abord fallu procéder à un important travail d’aménagement du texte afin de lui redonner toute sa puissance, tout en conservant la poésie et l’esprit de la pièce.
Avec L’Aigle à deux têtes, Cocteau renouvèle le drame romantique : les thèmes de l’amour et de la mort y sont puissamment et habilement orchestrés, à travers un langage ample, emporté, exalté, fiévreux, moteur principal de l'action et imposé par des personnages débordants de sentiments, tour à tour naïfs, orgueilleux ou politiques. On y découvre des accents raciniens et shakespeariens, une nette parenté avec Ruy Blas de Victor Hugo, ou encore des emprunts pour la psychologie des personnages à Tennessee Williams.
Une richesse incroyable et magnifique !
Avec L’Aigle à deux têtes, Cocteau renouvèle le drame romantique : les thèmes de l’amour et de la mort y sont puissamment et habilement orchestrés, à travers un langage ample, emporté, exalté, fiévreux, moteur principal de l'action et imposé par des personnages débordants de sentiments, tour à tour naïfs, orgueilleux ou politiques. On y découvre des accents raciniens et shakespeariens, une nette parenté avec Ruy Blas de Victor Hugo, ou encore des emprunts pour la psychologie des personnages à Tennessee Williams.
Une richesse incroyable et magnifique !