Il faut dire aussi qu’on y dispose d’un joli lieu et d’une belle équipe de gens enthousiastes. Pour la suite tout est facile… ou presque. Trouver des œuvres courtes , oubliées ou méconnues, découvrir un chef et des interprètes de qualité que l’idée d’un opéra de vacances ne rebute pas.
Et, après bien des préparatifs, être prêts entre le 16 et le 24 juillet pour l’interpréter, dans le site exceptionnel de la chapelle et du cloître roman qui favorisent l’intimité musicale et scénique, dans un lieu qui met en valeur les œuvres présentées.
Querelle des bouffons et opéra buffa
Quand, le 1er août 1752, le signor Eustacchio Bambini et sa troupe de comédiens itinérants présentent à l’Académie royale de musique La Servante maîtresse (La serva padrona) de Pergolèse, jeune musicien trop tôt disparu, ils ne se doutent pas qu’il vont déclencher une polémique enflammée : la « querelle des Bouffons ». Cette querelle met en émoi deux clans opposés : les défenseurs de la tragédie lyrique à la française autour de Rameau, et les partisans de l’opera buffa, genre populaire de la musique italienne, emmenés par Rousseau .
Deux ans plus tard, les bouffons rejoignent le Théâtre des Italiens. De ce mélange entre la musique italienne et l’esprit français naît l’opéra comique
Avec Le Tableau Parlant, créé en 1769, Grétry signe sa première œuvre comique, l’une des préférées de Grétry, qui resta toute sa vie au répertoire. Ce compositeur s’était totalement imprégné de musique italienne grâce à une bourse d’études à Rome. « Il n’y a jamais eu de compositeur qui ait su adapter plus heureusement que Grétry la mélodie italienne au caractère et au génie de notre langue » (sic), écrira Grimm dans sa correspondance en 1779. On le qualifia même de Pergolèse français.
Les deux œuvres ont bien évidemment des caractère communs, italiens et français, des ressorts communs, des similitudes provenant d’une source commune, la commedia dell’ arte.
La gaîté d’une parade du « théâtre de foire ».
Bernard Grimonet metteur en scène et scénographe, assure depuis 2006 avec Jean de Gaspary conseiller artistique, les productions de cet Opéra au village qui anime si bien les étés de Pourrières. Et Luc Coadon qui dirige le groupe vocal Les Voix animées et enseigne aussi le chant et la musique ancienne au CNRR de Toulon et à l’Université d’Aix/Marseille, assure ici le direction musicale de ces deux opéras au village, dépoussiérés et rendus à la vie.
« Pour respecter la dimension historiquement populaire de ces deux pièces, nous avons choisi de les traiter sur le modèle des personnages de lanterne magique pour les costumes, avec un soupçon de modernité pour le décor, dans la gaîté d’une parade du théâtre de foire ».
Jacqueline Aimar
Du 16 au 24 juillet, 20 heures, 04 94 78 50 35
15 septembre et 16 septembre - Journées du patrimoine
- Récital de piano à quatre mains : Alain Phillipeau et Joseph Birnbaum
- Visites du Couvent des Minimes commentées par Pierre Pélissier et ponctuées de moments musicaux.
Et, après bien des préparatifs, être prêts entre le 16 et le 24 juillet pour l’interpréter, dans le site exceptionnel de la chapelle et du cloître roman qui favorisent l’intimité musicale et scénique, dans un lieu qui met en valeur les œuvres présentées.
Querelle des bouffons et opéra buffa
Quand, le 1er août 1752, le signor Eustacchio Bambini et sa troupe de comédiens itinérants présentent à l’Académie royale de musique La Servante maîtresse (La serva padrona) de Pergolèse, jeune musicien trop tôt disparu, ils ne se doutent pas qu’il vont déclencher une polémique enflammée : la « querelle des Bouffons ». Cette querelle met en émoi deux clans opposés : les défenseurs de la tragédie lyrique à la française autour de Rameau, et les partisans de l’opera buffa, genre populaire de la musique italienne, emmenés par Rousseau .
Deux ans plus tard, les bouffons rejoignent le Théâtre des Italiens. De ce mélange entre la musique italienne et l’esprit français naît l’opéra comique
Avec Le Tableau Parlant, créé en 1769, Grétry signe sa première œuvre comique, l’une des préférées de Grétry, qui resta toute sa vie au répertoire. Ce compositeur s’était totalement imprégné de musique italienne grâce à une bourse d’études à Rome. « Il n’y a jamais eu de compositeur qui ait su adapter plus heureusement que Grétry la mélodie italienne au caractère et au génie de notre langue » (sic), écrira Grimm dans sa correspondance en 1779. On le qualifia même de Pergolèse français.
Les deux œuvres ont bien évidemment des caractère communs, italiens et français, des ressorts communs, des similitudes provenant d’une source commune, la commedia dell’ arte.
La gaîté d’une parade du « théâtre de foire ».
Bernard Grimonet metteur en scène et scénographe, assure depuis 2006 avec Jean de Gaspary conseiller artistique, les productions de cet Opéra au village qui anime si bien les étés de Pourrières. Et Luc Coadon qui dirige le groupe vocal Les Voix animées et enseigne aussi le chant et la musique ancienne au CNRR de Toulon et à l’Université d’Aix/Marseille, assure ici le direction musicale de ces deux opéras au village, dépoussiérés et rendus à la vie.
« Pour respecter la dimension historiquement populaire de ces deux pièces, nous avons choisi de les traiter sur le modèle des personnages de lanterne magique pour les costumes, avec un soupçon de modernité pour le décor, dans la gaîté d’une parade du théâtre de foire ».
Jacqueline Aimar
Du 16 au 24 juillet, 20 heures, 04 94 78 50 35
15 septembre et 16 septembre - Journées du patrimoine
- Récital de piano à quatre mains : Alain Phillipeau et Joseph Birnbaum
- Visites du Couvent des Minimes commentées par Pierre Pélissier et ponctuées de moments musicaux.