D.S. de Gabriel Orozco (1993)
Du rêve d’un monde sauvé par la technique à son désenchantement, de la fascination esthétique de l’objet mécanique à la création de formes inédites et détournées.
Le parcours de l’exposition révèle les liens constants qui existent entre les machines et les arts plastiques. Le regard du public oscille ainsi à chaque instant entre l’esthétique mécanique et son interprétation artistique. Il est invité à partager tour à tour la fascination, l’inspiration jusqu’à la rêverie et la création de chimères par l’artiste.
Plus de 170 pièces remarquables issues de 44 musées en Europe sont ainsi réunies pour la première fois. Sur plus de 1 500 mètres carrés d’exposition, certaines sont mises en scène à 8 mètres au-dessus des spectateurs. En fin de parcours, l’oeuvre de Tinguely Méta-Maxi sera spécialement installée et mise en mouvement, dans son gigantisme et ses cocasseries étourdissantes.
Plus de 170 pièces remarquables issues de 44 musées en Europe sont ainsi réunies pour la première fois. Sur plus de 1 500 mètres carrés d’exposition, certaines sont mises en scène à 8 mètres au-dessus des spectateurs. En fin de parcours, l’oeuvre de Tinguely Méta-Maxi sera spécialement installée et mise en mouvement, dans son gigantisme et ses cocasseries étourdissantes.
Une exposition qui touchera un public varié d’amateur d’art, d’amoureux de mécaniques ou d’enfants rêveurs.
Œuvres picturales réalisées par Bonhommé, Monet, Kupka, Léger ou Picabia… Objets d’art et de rêves imaginés par Duchamp, César, Panamarenko, Tinguely, Burden sans oublier l’art brut d’ACM… Projections grand format d’extraits de L’homme à la caméra de Vertov, Hugo Cabret de Scorsese, l’arrivée d’un train en gare de la Ciotat de Louis Lumière, 2001 l’Odyssée de l’espace de Kubrick ou Retour vers le futur de Zemeckis… Ces oeuvres d’exception dialoguent entre elles et côtoient des hélices, roues, moteurs, machines magnéto électrique ou machines à vapeur.
Au centre du parcours, ‘‘les machines à l’œuvre’’, créatrices de nouveaux domaines d’expression artistiques, sont présentées respectivement dans un cabinet de photographies et un cinéma drive-in : d’un côté les cinématographes tels que la Caméra Debrie-Parvo, de l’autre les appareils photographiques, de la caméra obscura au 35 mm Leitz-Leica I, aux côtés d’œuvres d’Alfred Stieglitz, de René Jacques ou de Germaine Krull.
Sur une idée originale de Claudine Cartier et d’Emmanuel de Roux (†).
Cette exposition ouvre la nouvelle et première saison du musée des Confluences.
Le commissariat de l’exposition ‘‘L’art et la machine ‘‘ est assuré par Claudine Cartier, conservateur général du patrimoine, et Henry-Claude Cousseau, conservateur général du patrimoine, ancien directeur de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts. La scénographie a été confiée à l’agence e-deux.
Au centre du parcours, ‘‘les machines à l’œuvre’’, créatrices de nouveaux domaines d’expression artistiques, sont présentées respectivement dans un cabinet de photographies et un cinéma drive-in : d’un côté les cinématographes tels que la Caméra Debrie-Parvo, de l’autre les appareils photographiques, de la caméra obscura au 35 mm Leitz-Leica I, aux côtés d’œuvres d’Alfred Stieglitz, de René Jacques ou de Germaine Krull.
Sur une idée originale de Claudine Cartier et d’Emmanuel de Roux (†).
Cette exposition ouvre la nouvelle et première saison du musée des Confluences.
Le commissariat de l’exposition ‘‘L’art et la machine ‘‘ est assuré par Claudine Cartier, conservateur général du patrimoine, et Henry-Claude Cousseau, conservateur général du patrimoine, ancien directeur de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts. La scénographie a été confiée à l’agence e-deux.
Le propos de l’exposition
L’idée de cette exposition est née au début de l’année 2001 lors de discussions entre Claudine Cartier et Emmanuel de Roux alors qu’ils venaient de publier un ouvrage sur le patrimoine industriel. Emmanuel de Roux, décédé en 2008, ne verra malheureusement pas la concrétisation de leurs réflexions. Néanmoins, l’exposition « L’art et la machine » s’inscrit très fidèlement dans le projet initial et reflète à la fois son ouverture d’esprit et son intérêt pour les chemins de traverse du patrimoine.
A partir du milieu du XIXe siècle, l’âge industriel est celui de la machine et des énergies qui la font fonctionner. De manière inéluctable, l’une des grandes révolutions de l’humanité bouleverse l’histoire, les moeurs et les idées. Ce séisme de civilisation touche aussi toutes les formes d’art qui s’en trouvent modifiées en un jeu d’influences dont l’exposition « L’art et la machine » souhaite rendre compte. Nombre de créateurs sont fascinés par la puissance et la perfection des productions sorties des usines et bien des ingénieurs et des inventeurs ont souvent un regard d’artiste sur le monde. Les relations entre les deux univers sont multiples et complexes, évidentes ou contradictoires mais n’utilise-t-on pas le même terme d’ « atelier » pour désigner le lieu de travail de l’artiste et celui de l’ouvrier ? Hélène Lafont-Couturier, directrice du musée des Confluences
A partir du milieu du XIXe siècle, l’âge industriel est celui de la machine et des énergies qui la font fonctionner. De manière inéluctable, l’une des grandes révolutions de l’humanité bouleverse l’histoire, les moeurs et les idées. Ce séisme de civilisation touche aussi toutes les formes d’art qui s’en trouvent modifiées en un jeu d’influences dont l’exposition « L’art et la machine » souhaite rendre compte. Nombre de créateurs sont fascinés par la puissance et la perfection des productions sorties des usines et bien des ingénieurs et des inventeurs ont souvent un regard d’artiste sur le monde. Les relations entre les deux univers sont multiples et complexes, évidentes ou contradictoires mais n’utilise-t-on pas le même terme d’ « atelier » pour désigner le lieu de travail de l’artiste et celui de l’ouvrier ? Hélène Lafont-Couturier, directrice du musée des Confluences