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L’opéra « Iphigénie en Tauride » s’invite les 25 et 26 novembre à la Cathédrale Sainte-Croix avec un orgue pour tout orchestre !

Création mondiale de la version accompagné par l'orgue de l'« Iphigénie en Tauride » de Ch.W.Gluck a la Cathédrale Sainte Croix de Paris le 25 et 26 Novembre 2009.


Le projet

L’opéra « Iphigénie en Tauride »  s’invite les 25 et 26 novembre à la Cathédrale Sainte-Croix avec un orgue pour tout orchestre !
L’opéra «Iphigénie en Tauride» s’invite les 25 et 26 novembre à la Cathédrale Sainte-Croix avec un orgue pour tout orchestre !
Direction musicale: Nariné Simonian
Arrangements: Nariné Simonian et Jozef Kapustka
Mise en scéne: Hélène Haag
Costumes: Chouchane Abello
Avec: Irina Tiviane (Iphigénie), Sergei Stlmachenko (Oreste), Raphael Schwob,Philippe Pestole (Pylade)
Mourad Amirkhanian (Thoas), Sophie Mouysset (Diane), Julia Vacaru (la femme grécque)

Fin novembre verra la création en première mondiale d’une version pour orgue du célèbre opéra de Gluck, sous la houlette de la jeune et talentueuse chorégraphe Hélène Haag, qui signe ici sa première mise en scène d’opéra et la direction musicale de Nariné Simonian

«Iphigénie en Tauride»
Des artistes de renom venus de grandes scènes internationales
Irina Tiviane Iphigénie – Soprano dramatique. Elle a tenu entre autres les rôles d’Abigaille dans
Nabucco de Verdi en 2007, à l’Opéra National de Prague, le rôle-titre dans l’adaptation de Carmen
de Bizet (200 représentations de par le monde à ce jour), le rôle-titre dans Macbeth et Lisa au théâtre
Marinsky, à Saint-Petersbourg.
Sergei Stilmachenko Oreste – Baryton. Canadien originaire d’Ukraine, il s’est produit plus de 150
fois sur la scène de l’Opéra de Paris, mais aussi à l’Opéra Real de Madrid, à Montréal, Toulouse,
Strasbourg, Limoges, Vancouver, Kharkov, etc…
Raphaël Schwob Pylade – Ténor. Formé à la fois au théâtre et au chant, il intègre de 1995 à 2002
l’Orchestre Philarmonique Européen dirigé par H. Reiner. On l’a vu en 2008 tant au Limonaire, qu’à
l’Église des Blancs-Manteaux ou dans un montage d’Offenbach « La Nuit Parisienne » ainsi que
dans « Mam’zelle Nitouche » d’Hervé.
Philippe Pistole Pylade – Ténor. 1er prix du concours International Jacques Offenbach, médaille des
Arts, Sciences et Lettres. Parallèlement à une riche carrière de ténor, il est aussi metteur en scène
depuis 2000, principalement d’Offenbach, au théâtre du Tambour Royal.
Mourad Amirkhanian Thoas - Baryton basse. Arménien, diplômé de la Schola Cantorum en 2008,
soliste de l’opéra d’Erevan. En 2009, on l’a vu entre autres dans le rôle-titre de « Don Pasquale » de
Donizetti au Castelló de Madrid, dans le rôle du Commendatore de « Don Juan » de Mozart en
Hollande, comme Don Popoff dans « La Veuve Joyeuse » de F. Lehar.
Sophie Mouysset Diane - Soprano. Capes de musicologie à la Sorbonne, titulaire d’une maîtrise de
musicologie sur l’art du chant baroque à l’université de Montpellier, elle est également soliste avec
l’orchestre Philarmonique de Cracovie, à Meaux, Montpellier, Lausanne. Elle collabore avec la
troupe Harmonia.

Arrangements pour orgue par Nariné Simonian et Jozef Kapustka
Nariné Simonian : élève de Marie-Claire Allain et d’André Isoir, lauréate de plusieurs concours
internationaux (entre autres Mendelssohn – Liszt à Fribourg), elle se produit tant comme organiste
que comme pianiste sur les plus grandes scènes internationales et dans les plus prestigieuses églises.
Depuis quelques années, parallèlement à sa carrière de soliste, elle concentre son énergie musicale
sur la direction d’opéra baroque, telle en 2008 « The Fairy Queen » de Purcell chez Philippe Model.
Jozef Kapustka : originaire de Pologne, diplômé de la Juilliard School de New-York et de la Royal
Academy of Music de Londres. Concertiste actif, il se produit du Carnegie Hall au festival
d’Avignon en passant par le Lincoln Center de New-York. Il prépare plusieurs disques de Liszt, dont
les deux concerti pour piano et orchestre.

Pourquoi un orgue à la place d’un orchestre ?
L’initiatrice du projet, Nariné Simonian cherchait à réunir ses deux passions : la direction musicale
d’opéra et son métier d’organiste. Plutôt que diriger de la baguette des orchestres composés de
dizaines de musiciens, elle parvient grâce à la collaboration de Jozef Kapustka, à diriger les
chanteurs tout en les accompagnant musicalement.
Le soutien de l’orgue grâce à son coût moindre, permet ainsi aux chanteurs de bénéficier de plus
nombreuses répétitions et de mieux préparer leurs rôles, ce qui se révèle toujours appréciable, quelle
que soit la qualité des interprètes.
L’orgue « Allen » Quantum réalise la prouesse technologique de « remplacer » simultanément tous
les musiciens de l’orchestre. Cela permet à la troupe de se produire dans des endroits auparavant
inaccessibles à l’opéra.
Vu la variété des lieux envisageables de ce fait, l’audience et l’intérêt pour cet art se renouvellera :
ainsi une église, une galerie marchande, voire même un centre commercial, un aéroport, un hall de
gare, un grand appartement privé, ou un établissement bancaire peuvent servir de cadre à un opéra
baroque, dans des conditions très proches pour le public de celle d’une cour royale et à une
distance permettant de scruter chaque inflexion du visage.

Un retour aux sources
En dépit de ce que les critiques ne manqueront pas de reprocher à cette confusion des rôles — la
direction musicale étant assurée simultanément par Nariné Simonian qui interprête au clavier —
cette façon de faire s’apparente bien plus à ce qu’étaient les opéras baroques originaux.
En effet, de nombreux compositeurs tels Haendel et Mozart dirigeaient eux-mêmes leurs oeuvres
tout en les jouant au clavier : chaque signe de tête, haussement de sourcil étant interprétée par la
troupe. La présence conjointe de Jozef Kapustka aux côtés de Nariné Simonian assure la continuité
harmonieuse de ce double rôle.

Une mise en scène dépouillée et chorégraphique
Hélène Haag, venue du monde de la danse classique, également répétitrice dix années durant au sein
du Ballet de Paris, s’est produite sur les scènes du monde entier au sein du jeune Ballet de Paris, du
Théâtre des Champs-Elysées à celui d’Aoyama à Tokyo, du Palais des Congrès à la salle Pleyel.
Depuis 1998, elle a créé l’association des Jeunes Danseurs de Dauphine pour laquelle elle organise et
chorégraphie différents ballets. Elle donne des master-classes en Ukraine, et au Canada.
Elle signe ici sa première mise en scène.
« C’est une tragédie bipolaire et psychotique où tous — du plus fou au plus équilibré — se retrouvent broyés par un destin implacable »
Loin d’un respect littéral forcené du livret, Hélène Haag s’inspire de l’émotion que procure chaque
scène, en appuyant les intonations musicales de Gluck selon sa sensibilité. Au delà de l’histoire de
chaque personnage, elle compose des tableaux visuels susceptibles de s’imprimer durablement dans
la mémoire du spectateur. Sans détail, ni ornementation superflue, elle s’attache par un symbolisme
minimaliste d’une précision d’horlogerie à rester au plus près de l’émotion et à retrouver la grâce de
l’opéra sans sa lourde et superflue machinerie d’apparat.

La jeune association musicale “Les Amis de Gumri. France”
Créée en 2008. Sous l’impulsion et la présidence de Nariné Simonian, cette structure parrainée par
le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, organise des concerts en France et à l’étranger afin de lever des fonds dans le but d’équiper l’Arménie en orgue. En 2008, pour sa première année d’existence, des concerts ont été organisés à Aix-en-Provence, Issy-les-Moulineaux, à l’Organ Hall de Kiev en Ukraine ainsi qu’en Arménie, entre autres avec le soutien du groupe Pernod-Ricard. En 2009, sous l’égide de l’association Nariné Simonian et André Bochud se sont produits à l’église des Blancs-Manteaux, à Notre-Dame de Valence avec la jeune prodige Saten Shahazizyan et avec Mourad Amirkhanian dans des récitals dans la région du Berry, ainsi qu’à Montréal, au Canada.

Christoph Willibald Gluck (1714-1787)
« Iphigénie en Tauride » est pour le compositeur bavarois une oeuvre de maturité composée
simultanément avec « Echo et Narcisse » à l’âge de 64 ans.
Comme Mozart avec « L’enlèvement au sérail », Gluck a intimement participé à l’élaboration du livret de Nicolas-François Guillard (1752-1814), à qui il a dicté la fusion de deux actes, rompant ainsi avec la conception classique.
Créé en 1779, cette oeuvre remporta un grand succès, constituant le plus grand triomphe de Gluck.

Le livret
Une tragédie en 4 actes conclue par un happy end sanglant
« Comment Iphigénie va sauver son frère, qui a tué sa mère, qui a tué son père »
Acte I
Iphigénie, prêtresse en Tauride, ignore que son père a été tué par sa mère et que son frère Oreste l’a
assassinée en retour. Elle rêve cependant d’eux, pressentant ce drame qu’elle ignore encore. Thoas,
roi de Scythe vient pour exiger d’elle un sacrifice humain, ayant appris par l’oracle que les prochains
étrangers qui débarqueront devront être tué pour apaiser la colère des dieux.
Acte II
Oreste, capturé par les Scythe avec Pylade son ami, se confie à Iphigénie. Ils ne se reconnaissent pas.
Il lui apprend la mort de leur parents, prétendant qu’Oreste est mort. Des tourments l’agitent. Il
raconte le meurtre de son père par sa mère.
Acte III
Iphigénie veut sauver Oreste, en raison de la ressemblance avec son frère et l’envoie porter une lettre
à leur soeur Electre. Mais Oreste refuse, menaçant de se tuer si ce n’est pas plutôt son ami Pylade qui
est sauvé. Pylade se charge du message, espérant néanmoins sauver Oreste.
Acte IV
Iphigénie interrompt son sacrifice quand elle reconnaît son frère. Pylade et son armée tuent le roi Thoas. L’apparition inopinée de Diane libère Oreste, qui deviendra roi à Mycène accompagné d’Iphigénie.

Comment démarrer un opéra avec zéro sponsor, zéro subvention ?
Fruit d’une rencontre artistique et d’une volonté commune de réaliser cet opéra coûte que coûte, la troupe ne s’est pas embarrassé de l’absence de subventions, de sponsor ou de mécène.
Elle prouve qu’en cette période troublée, comme souvent dans l’histoire, la liberté artistique continue
à croître, en attendant de rencontrer son public et ses soutiens.
Tous les artistes de cette production joignent leurs forces, faisant appel à leurs amis et connaissances
comme spectateurs privilégiés et co-initiateurs du spectacle.

Contacts
narinesimonian@yahoo.fr
Tickets: FNAC 0892683622
operabaroque.blogspot.com

jozefkapustka@hotmail.fr
Mis en ligne le Vendredi 9 Octobre 2009 à 00:00 | Lu 2688 fois

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